C’était un moment historique et chargé d’émotion. Lors de la très attendue réouverture de la cathédrale Notre-Dame de Paris ce samedi 7 décembre, un invité de marque a été accueilli par une foule enthousiaste : le président ukrainien Volodymyr Zelensky. Retour sur cet événement symbolique qui restera dans les mémoires.
Volodymyr Zelensky, l’invité d’honneur de la réouverture de Notre-Dame
Près de trois ans après l’incendie dévastateur qui avait ravagé la cathédrale, Notre-Dame rouvrait enfin ses portes au public ce week-end. Pour l’occasion, le couple présidentiel français Emmanuel et Brigitte Macron avait convié plusieurs personnalités de premier plan, dont le président ukrainien Volodymyr Zelensky. Une invitation lourde de sens en ces temps de conflit.
Lorsque Volodymyr Zelensky a franchi le seuil de Notre-Dame, c’est un tonnerre d’applaudissements qui a retenti dans la nef. Visiblement ému, le président ukrainien a salué la foule avant de prendre place aux côtés d’Emmanuel Macron. Un accueil chaleureux qui témoigne du soutien international dont bénéficie l’Ukraine.
Une « réunion trilatérale productive » en amont
Mais avant ce moment solennel, les coulisses diplomatiques s’étaient activées. Selon des sources proches de l’Élysée, Emmanuel Macron avait réuni ses homologues américain et ukrainien pour une « réunion trilatérale » en marge de la cérémonie. Une rencontre qualifiée de « bonne et productive » par Volodymyr Zelensky lui-même sur les réseaux sociaux.
Le président Trump est, comme toujours, résolu. Je le remercie. J’exprime également ma gratitude à Emmanuel pour l’organisation de cette importante réunion.
Volodymyr Zelensky
Le symbole d’une solidarité sans faille
Au-delà de l’émotion du moment, la présence de Volodymyr Zelensky à Notre-Dame revêt une portée symbolique forte. Près de deux ans après le début de l’invasion russe, elle illustre la solidarité indéfectible des alliés occidentaux envers l’Ukraine. Un soutien crucial alors que le conflit s’enlise et que les défis restent immenses pour Kiev.
Comme l’a souligné Emmanuel Macron dans son discours, « la flamme de l’espoir et de la liberté » qui anime le peuple ukrainien « ne s’éteindra pas ». Un message d’unité et de détermination qui résonne avec force en ce jour de renaissance pour Notre-Dame. Car si les murs de la cathédrale portent encore les stigmates de l’incendie, ils incarnent aussi la résilience face à l’adversité.
Et maintenant ? Les défis de l’après-guerre
Si la guerre est loin d’être terminée, la visite de Volodymyr Zelensky vient rappeler les enjeux colossaux de l’après-conflit. Reconstruire un pays dévasté, panser les plaies, renouer le dialogue… Autant de chantiers titanesques qui nécessiteront une mobilisation sans précédent de la communauté internationale.
Nul doute que les dirigeants occidentaux, à commencer par Emmanuel Macron, en ont pleinement conscience. D’où l’importance de moments fédérateurs comme cette réouverture de Notre-Dame, qui permettent de réaffirmer les liens indéfectibles entre alliés. Une manière de dire : nous serons là, quoi qu’il arrive, pour épauler l’Ukraine.
Notre-Dame, cathédrale des possibles
En accueillant Volodymyr Zelensky en son sein, Notre-Dame est redevenue, le temps d’une cérémonie, la cathédrale de tous les possibles. Celle qui rassemble, fédère et élève. Celle qui nous rappelle que même dans les heures les plus sombres, l’espoir demeure.
Alors que les premiers visiteurs foulent à nouveau son parvis, gageons que Notre-Dame saura, comme par le passé, se faire le réceptacle de nos joies, de nos peines, de nos espérances. Et continuer, en toutes circonstances, de faire rayonner ces valeurs universelles de paix et de fraternité. Celles-là même qui animent aujourd’hui le combat du peuple ukrainien.
