C’est avec un goût amer que les handballeuses de Metz ont quitté Budapest ce dimanche. Elles se sont en effet inclinées 37 à 33 face aux Danoises d’Esbjerg lors de la petite finale de la Ligue des Champions. Un résultat décevant après leur parcours remarquable tout au long de la compétition. Pourtant, les joueuses d’Emmanuel Mayonnade peuvent être fières de leur prestation lors de ce match pour la troisième place.
Un réveil tardif mais encourageant
La veille, les Messines avaient sombré en demi-finale face aux Allemandes de Bietigheim (36-29). Une désillusion pour laquelle l’entraîneur s’était excusé auprès des supporters. Mais ses joueuses ont su relever la tête et montrer un tout autre visage face à Esbjerg. Malgré un début de match compliqué, elles sont revenues au score grâce notamment à l’efficacité de Kristina Jörgensen (6 buts) et Sarah Bouktit (7 buts).
Des erreurs encore trop nombreuses
Malheureusement, les Danoises ont pu compter sur leurs stars Henny Reistad (13 buts) et Nora Mörk (13 buts dont 9 penalties) pour faire la différence. Les Messines ont aussi payé cher leurs trop nombreuses pertes de balle et le manque de réussite de leur gardienne Hatadou Sako (11 arrêts sur 45 tirs).
Désolé pour hier, on a merdé, on a déconné (…) la nuit a été courte, difficile.
Emmanuel Mayonnade, entraîneur de Metz Handball
Garder la tête haute
Malgré cette quatrième place, synonyme de médaille en chocolat, les handballeuses de Metz peuvent être satisfaites de leur parcours. Elles ont réussi à se hisser dans le dernier carré européen pour la troisième fois de leur histoire, après 2019 et 2021. Un exploit pour le handball féminin français qui peine encore à exister sur la scène continentale.
- Demi-finalistes en 2019
- Médaillées de bronze en 2021
- 4e place en 2023
Construire sur cette expérience
Nul doute que les “Dragonnes” sauront tirer les leçons de cette campagne européenne pour revenir plus fortes la saison prochaine. Avec un effectif de qualité et un staff expérimenté, Metz a les armes pour viser encore plus haut et, pourquoi pas, devenir le premier club français à soulever le trophée de la Ligue des Champions féminine.
D’ici là, les Messines vont devoir digérer cette défaite et se remobiliser pour la fin de saison en championnat. Actuellement en tête de la Ligue Butagaz Energie, elles ont toutes les cartes en main pour aller chercher un 24e titre national et ainsi asseoir encore un peu plus leur domination sur le handball tricolore. Rendez-vous dès mercredi pour la réception de Nice!