La Corée du Sud traverse une crise politique majeure depuis la tentative avortée du président Yoon Suk Yeol d’imposer la loi martiale mardi soir. Une décision qui a plongé le pays dans le chaos, entraînant manifestations massives, défections en cascade au sein du parti présidentiel et excuses publiques du chef de l’État. Retour sur une semaine de folie qui pourrait se solder par la destitution de Yoon Suk Yeol.
Un coup de force qui tourne au fiasco
Tout commence mardi à 22h24, quand Yoon Suk Yeol déclare, lors d’une allocution télévisée surprise, la mise en place de la loi martiale « pour protéger la Corée du Sud libérale des menaces posées par les forces communistes nord-coréennes ». Une annonce qui prend tout le monde de court, y compris ses propres troupes.
Immédiatement, l’opposition se mobilise. Son chef de file, Lee Jae-myung, appelle les députés à le rejoindre au Parlement. Malgré la mise sous scellés du bâtiment par l’armée, 190 élus sur 300 parviennent à entrer pour une session d’urgence. À l’unanimité, ils votent la levée de la loi martiale, forçant Yoon Suk Yeol à obtempérer.
Grève générale et plainte pour « rébellion »
Acculé, lâché par les siens, Yoon Suk Yeol sort de son silence samedi matin pour présenter ses « excuses sincères » aux Sud-Coréens. Lors d’une allocution télévisée éclair, il assure qu’il n’imposera pas une seconde fois la loi martiale. Mais il ne démissionne pas, laissant à son parti le soin de décider de son sort.
Quelques heures plus tard, les députés se réunissent pour voter la destitution, avancée à 17h heure locale. Le suspense n’est plus vraiment de mise : selon une source proche de la présidence citée par l’agence Yonhap, la démission de Yoon Suk Yeol serait « inévitable ». Épilogue d’une semaine de crise sans précédent.
Acculé, lâché par les siens, Yoon Suk Yeol sort de son silence samedi matin pour présenter ses « excuses sincères » aux Sud-Coréens. Lors d’une allocution télévisée éclair, il assure qu’il n’imposera pas une seconde fois la loi martiale. Mais il ne démissionne pas, laissant à son parti le soin de décider de son sort.
Quelques heures plus tard, les députés se réunissent pour voter la destitution, avancée à 17h heure locale. Le suspense n’est plus vraiment de mise : selon une source proche de la présidence citée par l’agence Yonhap, la démission de Yoon Suk Yeol serait « inévitable ». Épilogue d’une semaine de crise sans précédent.
Dès le lendemain, la principale intersyndicale du pays appelle à une grève illimitée pour obtenir la démission du président. L’opposition, elle, annonce le dépôt d’une motion de destitution à l’Assemblée et dit vouloir porter plainte contre Yoon Suk Yeol pour « rébellion ».
Dans la soirée, des milliers de Sud-Coréens manifestent à Séoul pour exiger le départ du chef de l’État. En quelques heures, plusieurs hauts responsables du camp présidentiel, dont le ministre de la Défense Kim Yong-hyun, présentent leur démission.
Yoon lâché par son propre camp
Jeudi, c’est au tour du Parti du pouvoir au peuple (PPP) de prendre ses distances. Son patron, Han Dong-hoon, demande à Yoon Suk Yeol de quitter la formation, tout en assurant qu’elle fera bloc contre la motion de destitution.
Mais le répit est de courte durée pour le président. Dès le lendemain, Han Dong-hoon change son fusil d’épaule et réclame sa « suspension rapide », affirmant détenir des « preuves » de l’ordre donné par Yoon Suk Yeol d’arrêter des opposants politiques durant la loi martiale. Sa destitution semble dès lors inéluctable.
Excuses de Yoon et dernière ligne droite
Acculé, lâché par les siens, Yoon Suk Yeol sort de son silence samedi matin pour présenter ses « excuses sincères » aux Sud-Coréens. Lors d’une allocution télévisée éclair, il assure qu’il n’imposera pas une seconde fois la loi martiale. Mais il ne démissionne pas, laissant à son parti le soin de décider de son sort.
Quelques heures plus tard, les députés se réunissent pour voter la destitution, avancée à 17h heure locale. Le suspense n’est plus vraiment de mise : selon une source proche de la présidence citée par l’agence Yonhap, la démission de Yoon Suk Yeol serait « inévitable ». Épilogue d’une semaine de crise sans précédent.
Dès le lendemain, la principale intersyndicale du pays appelle à une grève illimitée pour obtenir la démission du président. L’opposition, elle, annonce le dépôt d’une motion de destitution à l’Assemblée et dit vouloir porter plainte contre Yoon Suk Yeol pour « rébellion ».
Dans la soirée, des milliers de Sud-Coréens manifestent à Séoul pour exiger le départ du chef de l’État. En quelques heures, plusieurs hauts responsables du camp présidentiel, dont le ministre de la Défense Kim Yong-hyun, présentent leur démission.
Yoon lâché par son propre camp
Jeudi, c’est au tour du Parti du pouvoir au peuple (PPP) de prendre ses distances. Son patron, Han Dong-hoon, demande à Yoon Suk Yeol de quitter la formation, tout en assurant qu’elle fera bloc contre la motion de destitution.
Mais le répit est de courte durée pour le président. Dès le lendemain, Han Dong-hoon change son fusil d’épaule et réclame sa « suspension rapide », affirmant détenir des « preuves » de l’ordre donné par Yoon Suk Yeol d’arrêter des opposants politiques durant la loi martiale. Sa destitution semble dès lors inéluctable.
Excuses de Yoon et dernière ligne droite
Acculé, lâché par les siens, Yoon Suk Yeol sort de son silence samedi matin pour présenter ses « excuses sincères » aux Sud-Coréens. Lors d’une allocution télévisée éclair, il assure qu’il n’imposera pas une seconde fois la loi martiale. Mais il ne démissionne pas, laissant à son parti le soin de décider de son sort.
Quelques heures plus tard, les députés se réunissent pour voter la destitution, avancée à 17h heure locale. Le suspense n’est plus vraiment de mise : selon une source proche de la présidence citée par l’agence Yonhap, la démission de Yoon Suk Yeol serait « inévitable ». Épilogue d’une semaine de crise sans précédent.