Alors que le tant attendu Sommet de paix sur l’Ukraine se profile à l’horizon, un pavé vient d’être jeté dans la mare des négociations. Selon les récentes déclarations de Volodymyr Zelensky, la Chine s’emploierait activement à dissuader certains pays clés de participer à cet événement crucial. Une révélation qui jette une ombre inquiétante sur les perspectives de résolution du conflit.
La Chine pointée du doigt par Zelensky
C’est depuis Singapour, en marge d’un forum sur la sécurité, que le président ukrainien a lâché cette bombe diplomatique. Visiblement amer, Zelensky a déclaré : “Malheureusement, la Chine s’efforce aujourd’hui d’empêcher des pays de venir au Sommet de paix“. Une accusation grave, qui met en lumière les manœuvres de Pékin en coulisses.
Nous sommes déçus que certains dirigeants mondiaux n’aient pas encore confirmé leur participation au Sommet de la paix.
– Volodymyr Zelensky
Si le dirigeant ukrainien n’a pas nommément cité les États-Unis, l’absence de confirmation de la part de Joe Biden n’est pas passée inaperçue. Un signal inquiétant, alors que le soutien américain est crucial dans la balance géopolitique.
La Russie, grande absente
Autre ombre au tableau : la Russie ne figure pas sur la liste des invités. Un choix assumé par les organisateurs, mais qui suscite les critiques de Pékin. La Chine juge “difficile” de participer à un sommet où Moscou n’a pas voix au chapitre. Une position qui en dit long sur l’équilibre précaire des relations sino-russes dans ce conflit.
Les États-Unis réaffirment leur soutien
Face à ces turbulences diplomatiques, Volodymyr Zelensky a tout de même pu trouver du réconfort auprès de Washington. Lors d’une rencontre avec Lloyd Austin, le ministre américain de la Défense, le président ukrainien a salué “un pas en avant” dans la coopération militaire entre les deux pays. Un soutien “inébranlable” réaffirmé, alors que Kiev peine à contenir l’offensive russe sur le terrain.
L’avenir incertain du Sommet de paix
À l’heure où nous écrivons ces lignes, plus d’une centaine de pays et d’organisations ont confirmé leur participation au Sommet de paix en juin prochain. Un chiffre en demi-teinte, compte tenu des enjeux colossaux de l’événement. Si Volodymyr Zelensky exhorte les nations d’Asie-Pacifique à rallier le mouvement, l’attitude de la Chine et l’absence de poids lourds comme les États-Unis laissent planer le doute sur l’issue des négociations.
Une chose est sûre : la route vers la paix en Ukraine est encore longue et semée d’embûches. Entre ingérences étrangères, alliances fluctuantes et intérêts divergents, le chemin du dialogue s’annonce périlleux. Reste à espérer que la diplomatie saura trouver les mots justes pour désamorcer cette crise internationale, et offrir enfin un répit à un peuple ukrainien meurtri par des mois de guerre.