La France traverse une nouvelle crise politique après la censure historique du gouvernement de Michel Barnier par une majorité de députés, seulement trois mois après sa prise de fonction. Face à cette situation inédite, le président Emmanuel Macron a promis de nommer « dans les prochains jours » un nouveau Premier ministre, tout en fustigeant les oppositions qui, selon lui, cherchent à « créer le désordre ».
Un « front antirépublicain » dénoncé par Macron
Lors d’une allocution télévisée prononcée au lendemain de la censure, Emmanuel Macron n’a pas mâché ses mots envers les oppositions de gauche radicale et d’extrême droite qu’il accuse de s’être unies dans un « front antirépublicain ». Selon le chef de l’État, ces forces politiques ne penseraient qu’à « l’élection présidentielle, pour la préparer, pour la précipiter, et cela avec le cynisme et un certain sens du chaos ».
La gauche radicale réclame la démission de Macron
En réponse, le chef de la gauche radicale Jean-Luc Mélenchon a estimé qu’Emmanuel Macron était « la cause du problème » et qu’il « s’en ira par la force des évènements ». La France Insoumise, son parti, a d’ores et déjà prévenu qu’elle censurerait tout Premier ministre n’étant pas issu de l’alliance de gauche. Mais le président a balayé l’hypothèse d’une démission, assurant qu’il accomplirait son mandat « jusqu’à son terme » en 2027.
Un budget prioritaire dans un contexte alarmant
Face à une situation budgétaire préoccupante, avec un déficit public attendu à 6,1% du PIB en 2024, Emmanuel Macron a affirmé que le prochain gouvernement aurait pour « priorité » le budget. Un nouveau budget devra être présenté « en tout début d’année prochaine », mais une « loi spéciale » sera déposée avant la mi-décembre au Parlement pour assurer « la continuité des services publics et de la vie du pays ».
Flou, impasse, cercle vicieux : du nord au sud du pays, l’inquiétude et la lassitude étaient manifestes chez les Français interrogés.
Une équation complexe pour former un nouveau gouvernement
Alors que le pays se retrouve une nouvelle fois sans gouvernement, l’équation de la formation d’un nouvel exécutif s’annonce particulièrement complexe. Tant la gauche que le centre ou la droite paraissent divisés pour s’entendre sur une coalition. Les centristes et la droite conditionnent une alliance avec les socialistes et les écologistes à une prise de distance de ces derniers avec La France Insoumise.
De son côté, le parti de Jean-Luc Mélenchon n’entend soutenir qu’un Premier ministre issu de l’alliance de gauche, tout en réclamant une élection présidentielle anticipée. Quant à l’extrême droite, arbitre de la situation, elle assure qu’elle laissera travailler le futur chef du gouvernement pour « co-construire un budget acceptable ».
Une dissolution « incomprise » et un avenir incertain
Emmanuel Macron a reconnu que sa décision de dissoudre l’Assemblée nationale après les législatives n’avait pas été « comprise », assumant « sa responsabilité ». Cette dissolution avait abouti à une Assemblée fragmentée en trois blocs sans majorité absolue, rendant la gouvernance du pays particulièrement ardue.
Selon un sondage, si 53% des Français approuvent la censure du gouvernement Barnier, 82% se disent inquiets de ses conséquences. Face à cette crise politique inédite sous la Ve République, l’avenir apparaît plus incertain que jamais. Emmanuel Macron parviendra-t-il à sortir de l’impasse en nommant un nouveau Premier ministre capable de rassembler une majorité ? Les prochains jours s’annoncent décisifs pour l’avenir politique du pays.
De son côté, le parti de Jean-Luc Mélenchon n’entend soutenir qu’un Premier ministre issu de l’alliance de gauche, tout en réclamant une élection présidentielle anticipée. Quant à l’extrême droite, arbitre de la situation, elle assure qu’elle laissera travailler le futur chef du gouvernement pour « co-construire un budget acceptable ».
Une dissolution « incomprise » et un avenir incertain
Emmanuel Macron a reconnu que sa décision de dissoudre l’Assemblée nationale après les législatives n’avait pas été « comprise », assumant « sa responsabilité ». Cette dissolution avait abouti à une Assemblée fragmentée en trois blocs sans majorité absolue, rendant la gouvernance du pays particulièrement ardue.
Selon un sondage, si 53% des Français approuvent la censure du gouvernement Barnier, 82% se disent inquiets de ses conséquences. Face à cette crise politique inédite sous la Ve République, l’avenir apparaît plus incertain que jamais. Emmanuel Macron parviendra-t-il à sortir de l’impasse en nommant un nouveau Premier ministre capable de rassembler une majorité ? Les prochains jours s’annoncent décisifs pour l’avenir politique du pays.