Dans un geste fort en faveur de l’écologie, le pape François a décidé de troquer son traditionnel véhicule thermique contre une papamobile flambant neuve 100% électrique. C’est à bord d’une Mercedes Classe G spécialement conçue que le souverain pontife inaugurera le Jubilé 2025, envoyant ainsi un message clair sur l’engagement du Vatican en matière de développement durable.
Un virage vert pour le Saint-Siège
Après 94 ans de collaboration avec Mercedes, fournisseur officiel des papamobiles, le Vatican franchit un cap important en passant à l’électrique. Cette décision s’inscrit dans la droite ligne de l’encyclique Laudato Si, publiée par le pape François en 2015, qui appelle à une « conversion écologique » et à la sauvegarde de notre maison commune.
Selon une source proche du dossier, cette nouvelle papamobile est le fruit d’un an de travail conjoint entre les équipes de Mercedes et celles du Vatican. L’objectif était de concevoir un véhicule répondant aux besoins spécifiques du pape tout en minimisant son impact environnemental.
Un Classe G revisité pour le pape
Si la base technique reprend celle du Mercedes Classe G 580 électrique, des modifications importantes ont été apportées pour transformer ce 4×4 en une véritable papamobile. La partie arrière a notamment été repensée avec :
- La suppression du toit et du montant B pour une meilleure visibilité
- L’intégration d’un siège central individuel, pivotant et réglable en hauteur
- L’ajout de deux strapontins à l’arrière pour le personnel de sécurité
- L’installation d’un toit amovible en cas d’intempéries
Côté motorisation, les blocs électriques du Classe G 580 ont été conservés, permettant à la papamobile de se déplacer dans un silence quasi-religieux, en adéquation avec sa fonction.
Un symbole fort pour le Jubilé 2025
Le timing est idéal pour le lancement de cette papamobile verte. Elle fera en effet ses premiers tours de roues officiels le 24 décembre prochain, à l’occasion de l’ouverture du Jubilé 2025. Cet événement spirituel majeur vise à promouvoir l’espérance et la confiance après les années difficiles de pandémie.
Avec ce véhicule écologique, le pape François incarne le changement qu’il appelle de ses vœux. Il montre l’exemple en prouvant qu’il est possible de concilier tradition et modernité, foi et respect de l’environnement.
Une source au Vatican
Au-delà du symbole, cette papamobile électrique est un pas de plus vers la concrétisation de l’écologie intégrale prônée par le pape François. Elle illustre la volonté de l’Église de s’engager pleinement dans la lutte contre le changement climatique et la protection de la Création.
Un appel à une mobilité plus propre
En choisissant de rouler électrique, le pape envoie un signal fort aux fidèles et au monde entier. Il les invite à réfléchir sur leurs modes de déplacement et à opter, dans la mesure du possible, pour des solutions plus respectueuses de l’environnement.
Cette initiative pontificale s’inscrit dans un contexte global de transition vers une mobilité décarbonée. De nombreux pays, dont ceux de l’Union européenne, ont déjà programmé la fin des ventes de voitures thermiques neuves à l’horizon 2035. Le Vatican prend ainsi un peu d’avance et se positionne en précurseur.
Un exemple à suivre pour les institutions
Au-delà de son impact symbolique, le passage du pape à l’électrique pourrait inciter d’autres institutions, religieuses ou laïques, à lui emboîter le pas. En montrant qu’il est possible d’allier exigences protocolaires et impératif écologique, le Vatican ouvre la voie à un changement de mentalités et de pratiques.
Cette papamobile verte n’est qu’une première étape dans la nécessaire transformation de nos sociétés face à l’urgence climatique. Mais elle prouve que chacun, à son niveau, peut agir et faire sa part. Comme le dit le pape François dans Laudato Si :
« Un développement technologique et économique qui ne laisse pas un monde meilleur et une qualité de vie intégralement supérieure ne peut pas être considéré comme un progrès. »
Avec sa nouvelle papamobile électrique, le souverain pontife joint l’acte à la parole et trace la route vers un monde plus durable, où progrès rime avec respect du vivant. Une voie que nous sommes tous invités à emprunter, croyants ou non, pour préserver notre bien commun le plus précieux : la Terre.