En cette année olympique, chaque étape compte pour les athlètes en quête de leur rêve. Pour l’équipe de France masculine de rugby à 7, le tournoi de Madrid ce week-end représente un rendez-vous crucial. Dernière compétition internationale avant les Jeux Olympiques de Paris 2024, c’est l’opportunité de se jauger face aux meilleures nations et de prendre confiance.
La pression monte à un an des JO
À un peu plus d’un an de l’échéance olympique, les Bleus savent que chaque match a son importance. Sous le maillot frappé du coq, les joueurs portent les espoirs d’une nation passionnée. Et au pays du ballon ovale, décrocher l’or à domicile serait un accomplissement suprême. Mais avant de rêver aux sommets olympiques, il faut confirmer les progrès entrevus.
Notre objectif est clair : être prêts le jour J pour jouer la gagne à Paris. Chaque tournoi nous permet de progresser dans ce sens.
Jérôme Daret, sélectionneur de l’équipe de France à 7
Un effectif renforcé par Antoine Dupont
Pour frapper un grand coup à Madrid, le staff tricolore a décidé d’appeler en renfort le phénomène du rugby français Antoine Dupont. Le demi de mêlée du Stade Toulousain, habitué des joutes du XV, vient apporter son talent et son expérience à la jeune garde du 7. Ménagé lors du premier match remporté facilement contre l’Australie (38-5), « AD » devrait cette fois avoir du temps de jeu contre le redoutable Argentine.
- Un effectif jeune et talentueux avec des joueurs en forme comme Barraque ou Sepho
- L’expérience d’Antoine Dupont comme atout supplémentaire
- Une montée en puissance progressive avec l’approche des JO
Préparer idéalement la quête de l’or olympique
L’équipe de France connaît l’importance de ce rendez-vous à Madrid. Avec une poule relevée (Argentine, Australie, Espagne), les coéquipiers de Jean-Pascal Barraque veulent engranger un maximum de confiance et de certitudes. Pour espérer décrocher le Graal à Paris l’an prochain, il faudra être au top niveau contre les grosses cylindrées mondiales comme les Fidji, la Nouvelle-Zélande ou l’Afrique du Sud.
Nous savons que la route sera longue jusqu’aux Jeux. Chaque tournoi est une étape supplémentaire, une opportunité de se tester et de grandir ensemble.
Jonathan Laugel, capitaine de l’équipe de France à 7
En attendant le grand frisson de 2024, les Bleus du 7 construisent patiemment les fondations de leur rêve doré. Avec un jeu de plus en plus huilé et des individualités confirmées, ils ont les armes pour rivaliser avec les meilleurs. Le défi s’annonce immense mais terriblement excitant. Et si le mois d’août prochain, le rugby français vibrait au rythme endiablé du 7 ? L’aventure est en marche. Prochain arrêt, Madrid !
