À cinq petits jours d’une élection présidentielle capitale pour l’avenir du Ghana, le Fonds monétaire international (FMI) vient d’annoncer une nouvelle qui pourrait bien rebattre les cartes. L’institution financière a en effet débloqué pas moins de 360 millions de dollars en faveur de ce pays d’Afrique de l’Ouest, englué depuis plusieurs années dans une profonde crise économique. Un soutien crucial, qui intervient dans le cadre d’un prêt de 3 milliards de dollars accordé en 2023, et qui salue les efforts de réforme entrepris par le gouvernement ghanéen.
Car si le Ghana était encore considéré il y a peu comme un modèle de stabilité politique et économique en Afrique de l’Ouest, attirant les investisseurs du monde entier, le pays a subi de plein fouet les conséquences de la pandémie de Covid-19 et de la guerre en Ukraine. Résultat : une dette devenue insoutenable, une inflation galopante et une croissance en berne. Face à cette situation catastrophique, le gouvernement n’a eu d’autre choix que de se tourner vers le FMI et d’engager un vaste plan de réformes, parfois douloureuses pour la population.
Des réformes qui portent leurs fruits
Mais ces efforts semblent aujourd’hui porter leurs fruits, comme en témoigne ce nouveau décaissement du FMI. Dans un communiqué, l’institution se félicite en effet de la « performance globalement satisfaisante » du Ghana dans le cadre de son programme d’aide. Parmi les progrès notables, le FMI souligne la restructuration réussie de la dette, la reprise rapide de la croissance, le reflux de l’inflation et l’amélioration des positions budgétaire et extérieure du pays.
Des avancées cruciales, qui restent cependant fragiles et dépendantes de la poursuite des réformes, avant comme après les élections du 7 décembre. Car cette présidentielle s’annonce particulièrement serrée entre les deux favoris : Mahamudu Bawumia, actuel vice-président et candidat du parti au pouvoir, le NPP, et John Mahama, ancien président et leader de l’opposition.
L’économie au cœur des débats
Dans ce contexte, nul doute que les questions économiques seront au cœur des débats et pourraient bien faire la différence dans les urnes. Les Ghanéens, durement touchés par la crise et la hausse des prix, attendent en effet des candidats des solutions concrètes pour relancer l’activité, créer des emplois et améliorer leur niveau de vie. Un défi de taille, alors que le pays peine encore à se remettre des conséquences de la crise sanitaire et du conflit ukrainien.
Mais le Ghana peut compter sur le soutien renouvelé du FMI, qui a d’ores et déjà débloqué 1,9 milliard de dollars sur les 3 milliards promis. Une bouffée d’oxygène bienvenue, qui devra cependant s’accompagner de la poursuite des réformes engagées, quel que soit le vainqueur du scrutin. Car comme le souligne le FMI dans son communiqué, « la mise en œuvre résolue du programme politique et de réforme, avant et après les prochaines élections, reste essentielle pour restaurer pleinement la stabilité macroéconomique et la viabilité de la dette ».
Un avenir encore incertain
Le Ghana se trouve donc à un tournant de son histoire, tiraillé entre les espoirs suscités par les réformes en cours et les inquiétudes liées à une situation économique et sociale encore très précaire. Les prochaines élections seront donc décisives pour l’avenir du pays, qui aspire à retrouver sa place de leader régional et de destination privilégiée des investisseurs.
Mais les défis restent immenses, à commencer par la réduction de la dette publique, qui a atteint des niveaux record et contraint le pays à faire défaut sur ses obligations extérieures. Une situation qui a durement affecté les petits épargnants ghanéens, dont les économies ont fondu comme neige au soleil avec la restructuration de la dette.
L’autre grand chantier concerne la lutte contre l’inflation, qui reste très élevée malgré une baisse notable ces derniers mois. Avec des prix qui ont augmenté de plus de 50% en 2022, de nombreux Ghanéens peinent encore à joindre les deux bouts et attendent des mesures concrètes pour soulager leur quotidien.
Enfin, le prochain gouvernement devra tout mettre en œuvre pour attirer les investisseurs et relancer les secteurs clés de l’économie ghanéenne, à commencer par l’or, le cacao et le pétrole. Des ressources précieuses, qui pourraient permettre au pays de renouer avec la croissance et de créer des emplois, à condition toutefois de mener une politique économique rigoureuse et transparente.
Autant de défis qui attendent le futur président du Ghana, qu’il s’appelle Mahamudu Bawumia ou John Mahama. Mais une chose est sûre : le soutien du FMI sera plus que jamais nécessaire pour accompagner le pays sur le chemin de la reprise et de la stabilité. Un partenariat crucial, qui devra se poursuivre au-delà des échéances électorales pour assurer un avenir meilleur à tous les Ghanéens.
Des avancées cruciales, qui restent cependant fragiles et dépendantes de la poursuite des réformes, avant comme après les élections du 7 décembre. Car cette présidentielle s’annonce particulièrement serrée entre les deux favoris : Mahamudu Bawumia, actuel vice-président et candidat du parti au pouvoir, le NPP, et John Mahama, ancien président et leader de l’opposition.
L’économie au cœur des débats
Dans ce contexte, nul doute que les questions économiques seront au cœur des débats et pourraient bien faire la différence dans les urnes. Les Ghanéens, durement touchés par la crise et la hausse des prix, attendent en effet des candidats des solutions concrètes pour relancer l’activité, créer des emplois et améliorer leur niveau de vie. Un défi de taille, alors que le pays peine encore à se remettre des conséquences de la crise sanitaire et du conflit ukrainien.
Mais le Ghana peut compter sur le soutien renouvelé du FMI, qui a d’ores et déjà débloqué 1,9 milliard de dollars sur les 3 milliards promis. Une bouffée d’oxygène bienvenue, qui devra cependant s’accompagner de la poursuite des réformes engagées, quel que soit le vainqueur du scrutin. Car comme le souligne le FMI dans son communiqué, « la mise en œuvre résolue du programme politique et de réforme, avant et après les prochaines élections, reste essentielle pour restaurer pleinement la stabilité macroéconomique et la viabilité de la dette ».
Un avenir encore incertain
Le Ghana se trouve donc à un tournant de son histoire, tiraillé entre les espoirs suscités par les réformes en cours et les inquiétudes liées à une situation économique et sociale encore très précaire. Les prochaines élections seront donc décisives pour l’avenir du pays, qui aspire à retrouver sa place de leader régional et de destination privilégiée des investisseurs.
Mais les défis restent immenses, à commencer par la réduction de la dette publique, qui a atteint des niveaux record et contraint le pays à faire défaut sur ses obligations extérieures. Une situation qui a durement affecté les petits épargnants ghanéens, dont les économies ont fondu comme neige au soleil avec la restructuration de la dette.
L’autre grand chantier concerne la lutte contre l’inflation, qui reste très élevée malgré une baisse notable ces derniers mois. Avec des prix qui ont augmenté de plus de 50% en 2022, de nombreux Ghanéens peinent encore à joindre les deux bouts et attendent des mesures concrètes pour soulager leur quotidien.
Enfin, le prochain gouvernement devra tout mettre en œuvre pour attirer les investisseurs et relancer les secteurs clés de l’économie ghanéenne, à commencer par l’or, le cacao et le pétrole. Des ressources précieuses, qui pourraient permettre au pays de renouer avec la croissance et de créer des emplois, à condition toutefois de mener une politique économique rigoureuse et transparente.
Autant de défis qui attendent le futur président du Ghana, qu’il s’appelle Mahamudu Bawumia ou John Mahama. Mais une chose est sûre : le soutien du FMI sera plus que jamais nécessaire pour accompagner le pays sur le chemin de la reprise et de la stabilité. Un partenariat crucial, qui devra se poursuivre au-delà des échéances électorales pour assurer un avenir meilleur à tous les Ghanéens.