En ce début juin 2024, alors que la France s’apprête à commémorer le 80e anniversaire du Débarquement et de la Libération, un acte de vandalisme particulièrement choquant a été commis dans le Morbihan. Le monument de la Résistance bretonne, symbole fort de la lutte contre l’occupant nazi, a été la cible de dégradations revendiquées par le collectif écologiste radical “Les Soulèvements de la Terre”. Cet événement suscite une vive émotion et une condamnation unanime.
Un lieu chargé d’histoire profané
Situé sur la commune de Sérent, à proximité de l’ancien maquis de Saint-Marcel, le monument de la Résistance bretonne de la Nouette est un haut lieu de mémoire. Érigé sous la forme d’une imposante tour en granit, il rend hommage aux combattants qui ont lutté pour la liberté au péril de leur vie. C’est ce symbole qui a été pris pour cible dans la nuit du 31 mai au 1er juin, ses façades étant recouvertes de graffitis et de banderoles protestataires.
Les auteurs revendiquent leur acte
Le collectif écologiste “Les Soulèvements de la Terre”, connu pour ses actions coup de poing, a rapidement revendiqué cet acte de vandalisme. Sur une banderole apposée sur le monument, on pouvait lire le slogan “le vivant en résistance”, faisant écho au combat environnemental prôné par le groupe. Fondé en 2021, ce dernier n’en est pas à sa première action d’éclat, mais s’attaquer à un tel lieu de mémoire constitue un cap particulièrement choquant.
Une condamnation unanime
Face à cet acte, les réactions indignées n’ont pas tardé. Le préfet du Morbihan a vivement condamné ces dégradations, y voyant une atteinte inacceptable à la mémoire des résistants. Dans un communiqué, il a annoncé son intention de porter plainte dès lundi contre les auteurs de cette profanation. Les élus locaux, toutes tendances confondues, ont également exprimé leur réprobation face à ce qu’ils considèrent comme un manque de respect envers ceux qui ont combattu pour la liberté.
Alors que notre département s’apprête à célébrer l’anniversaire de la Libération, je condamne avec la plus grande fermeté cet acte de vandalisme qui porte atteinte à la mémoire des combattants.
Le préfet du Morbihan
Un nettoyage rapide du monument
Dès la découverte des dégradations, les services de la commune de Sérent et de la préfecture se sont activés pour remettre le monument en état. Banderoles et graffitis ont été retirés dans la journée afin que le site retrouve sa solennité pour les cérémonies prévues dans les prochains jours en mémoire de la Résistance et du Débarquement. Un travail de nettoyage délicat, la pierre granitique étant particulièrement sensible.
Des suites judiciaires à prévoir
Au-delà de la remise en état, cet acte de vandalisme aura des conséquences judiciaires. Comme annoncé par le préfet, une plainte sera déposée et une enquête ouverte pour identifier et poursuivre les auteurs. Les peines encourues pour dégradation de monument public peuvent aller jusqu’à 7 ans d’emprisonnement et 100 000 euros d’amende quand il s’agit d’un mémorial lié à la Résistance ou la Déportation. De quoi refroidir les ardeurs des activistes qui voudraient s’en prendre à nouveau à des lieux aussi symboliques.
Cet événement rappelle que si l’engagement écologiste est légitime et nécessaire, certains modes d’action sont inacceptables et contre-productifs. S’attaquer à un monument dédié à ceux qui ont combattu la barbarie ne peut que susciter le rejet et détourner du message initial. Espérons que le préjudice pourra être réparé rapidement et que cet acte isolé ne viendra pas entacher les cérémonies programmées pour honorer la mémoire de la Résistance.
Dès la découverte des dégradations, les services de la commune de Sérent et de la préfecture se sont activés pour remettre le monument en état. Banderoles et graffitis ont été retirés dans la journée afin que le site retrouve sa solennité pour les cérémonies prévues dans les prochains jours en mémoire de la Résistance et du Débarquement. Un travail de nettoyage délicat, la pierre granitique étant particulièrement sensible.
Des suites judiciaires à prévoir
Au-delà de la remise en état, cet acte de vandalisme aura des conséquences judiciaires. Comme annoncé par le préfet, une plainte sera déposée et une enquête ouverte pour identifier et poursuivre les auteurs. Les peines encourues pour dégradation de monument public peuvent aller jusqu’à 7 ans d’emprisonnement et 100 000 euros d’amende quand il s’agit d’un mémorial lié à la Résistance ou la Déportation. De quoi refroidir les ardeurs des activistes qui voudraient s’en prendre à nouveau à des lieux aussi symboliques.
Cet événement rappelle que si l’engagement écologiste est légitime et nécessaire, certains modes d’action sont inacceptables et contre-productifs. S’attaquer à un monument dédié à ceux qui ont combattu la barbarie ne peut que susciter le rejet et détourner du message initial. Espérons que le préjudice pourra être réparé rapidement et que cet acte isolé ne viendra pas entacher les cérémonies programmées pour honorer la mémoire de la Résistance.