Un procès retentissant s’ouvre ce lundi devant la cour d’assises de Gironde à Bordeaux. Cinq anciens rugbymen du club de Grenoble sont accusés d’avoir violé collectivement une jeune femme de 20 ans, ou d’avoir assisté à l’agression sans intervenir. Les faits remontent à mars 2017, après une soirée très alcoolisée dans la capitale girondine.
Selon l’enquête, la victime a rencontré certains joueurs dans un bar avant de les suivre en boîte de nuit. Fortement alcoolisée, elle aurait ensuite accompagné plusieurs d’entre eux à leur hôtel à Mérignac, sans se souvenir de rien par la suite. Son réveil a été brutal : elle s’est retrouvée nue sur un lit, une béquille dans le vagin, entourée d’hommes nus ou habillés.
Des internationaux français mis en cause
Parmi les cinq accusés figurent des personnalités de premier plan, dont deux internationaux tricolores. Le pilier irlandais Denis Coulson, arrivé à l’audience en béquilles, les Néo-Zélandais Rory Grice et Dylan Hayes ainsi que le Français Loïck Jammes sont poursuivis pour viol en réunion. L’Irlandais Chris Farrell est jugé pour non-empêchement de crime.
Le procès des ex-Grenoblois se tient d’ailleurs en partie à huis clos, à la demande des avocats d’une victime « pas capable de supporter » une publicité totale des débats. Tiraillée entre le soulagement de voir l’affaire jugée et la crainte d’affronter ses agresseurs présumés, elle espère que la justice sera rendue.
La parole se libère dans le sport mais le chemin reste long. Il faudra suivre avec attention ce procès pour voir s’il marquera un tournant ou perpétuera l’omerta. Le verdict est attendu d’ici le 13 décembre. Des peines allant jusqu’à 20 ans de réclusion criminelle sont encourues par les principaux accusés.
Le procès des ex-Grenoblois se tient d’ailleurs en partie à huis clos, à la demande des avocats d’une victime « pas capable de supporter » une publicité totale des débats. Tiraillée entre le soulagement de voir l’affaire jugée et la crainte d’affronter ses agresseurs présumés, elle espère que la justice sera rendue.
La parole se libère dans le sport mais le chemin reste long. Il faudra suivre avec attention ce procès pour voir s’il marquera un tournant ou perpétuera l’omerta. Le verdict est attendu d’ici le 13 décembre. Des peines allant jusqu’à 20 ans de réclusion criminelle sont encourues par les principaux accusés.
Certains reconnaissent des relations sexuelles consenties tandis que d’autres nient avoir abusé de la jeune femme malgré son état d’ébriété avancé. Des images de vidéosurveillance attestent pourtant qu’elle tenait à peine debout à son arrivée à l’hôtel. Un expert a estimé son alcoolémie entre 2,2 et 3 grammes par litre de sang cette nuit-là.
Le silence de la victime en question
Pour les avocats de la victime, son silence ne vaut aucunement consentement étant donné son état. Des témoins et une sextape tourné par l’un des accusés décrivent des scènes sordides impliquant fellations, pénétration avec des objets, dans une ambiance malsaine.
La bonne attitude c’était de mettre Madame dans un taxi ou de la coucher.
– Me Gaessy Gros, avocat de la victime
La défense plaide de son côté une relation consentie, arguant que la victime était « active » et « partante » pour des jeux sexuels. Des arguments qui peinent à convaincre au vu des éléments accablants du dossier. Trois des cinq rugbymen sont toujours en activité tandis que deux ont changé de vie depuis le scandale.
Le rugby français de nouveau éclaboussé
Cette affaire jette une nouvelle ombre sur le rugby hexagonal, déjà entaché récemment par d’autres scandales. En Argentine, deux internationaux, Hugo Auradou et Oscar Jegou, ont été inculpés pour viol aggravé, avec une décision sur un éventuel non-lieu en cours de délibéré.
Le procès des ex-Grenoblois se tient d’ailleurs en partie à huis clos, à la demande des avocats d’une victime « pas capable de supporter » une publicité totale des débats. Tiraillée entre le soulagement de voir l’affaire jugée et la crainte d’affronter ses agresseurs présumés, elle espère que la justice sera rendue.
La parole se libère dans le sport mais le chemin reste long. Il faudra suivre avec attention ce procès pour voir s’il marquera un tournant ou perpétuera l’omerta. Le verdict est attendu d’ici le 13 décembre. Des peines allant jusqu’à 20 ans de réclusion criminelle sont encourues par les principaux accusés.
Certains reconnaissent des relations sexuelles consenties tandis que d’autres nient avoir abusé de la jeune femme malgré son état d’ébriété avancé. Des images de vidéosurveillance attestent pourtant qu’elle tenait à peine debout à son arrivée à l’hôtel. Un expert a estimé son alcoolémie entre 2,2 et 3 grammes par litre de sang cette nuit-là.
Le silence de la victime en question
Pour les avocats de la victime, son silence ne vaut aucunement consentement étant donné son état. Des témoins et une sextape tourné par l’un des accusés décrivent des scènes sordides impliquant fellations, pénétration avec des objets, dans une ambiance malsaine.
La bonne attitude c’était de mettre Madame dans un taxi ou de la coucher.
– Me Gaessy Gros, avocat de la victime
La défense plaide de son côté une relation consentie, arguant que la victime était « active » et « partante » pour des jeux sexuels. Des arguments qui peinent à convaincre au vu des éléments accablants du dossier. Trois des cinq rugbymen sont toujours en activité tandis que deux ont changé de vie depuis le scandale.
Le rugby français de nouveau éclaboussé
Cette affaire jette une nouvelle ombre sur le rugby hexagonal, déjà entaché récemment par d’autres scandales. En Argentine, deux internationaux, Hugo Auradou et Oscar Jegou, ont été inculpés pour viol aggravé, avec une décision sur un éventuel non-lieu en cours de délibéré.
Le procès des ex-Grenoblois se tient d’ailleurs en partie à huis clos, à la demande des avocats d’une victime « pas capable de supporter » une publicité totale des débats. Tiraillée entre le soulagement de voir l’affaire jugée et la crainte d’affronter ses agresseurs présumés, elle espère que la justice sera rendue.
La parole se libère dans le sport mais le chemin reste long. Il faudra suivre avec attention ce procès pour voir s’il marquera un tournant ou perpétuera l’omerta. Le verdict est attendu d’ici le 13 décembre. Des peines allant jusqu’à 20 ans de réclusion criminelle sont encourues par les principaux accusés.