Gautam Adani, le milliardaire indien et proche allié du Premier ministre Narendra Modi, affiche sa confiance malgré son inculpation aux États-Unis dans une vaste affaire de corruption. Selon une source proche du dossier, l’homme d’affaires de 62 ans aurait participé au versement de 250 millions de dollars de pots-de-vin à des fonctionnaires indiens pour obtenir des marchés dans l’énergie solaire en Inde.
L’acte d’accusation américain reproche à l’industriel et plusieurs de ses subordonnés d’avoir délibérément induit en erreur des investisseurs internationaux dans le cadre d’un système de corruption de plusieurs millions de dollars. Au total, huit personnes sont poursuivies par la justice américaine pour complot, fraude en matière de valeurs mobilières et violations de la loi sur les pratiques de corruption à l’étranger.
Un empire sous pression
Réagissant pour la première fois à ces accusations, Gautam Adani a déclaré lors d’une cérémonie que « chaque attaque nous rend plus forts » et que « chaque obstacle devient un tremplin pour un groupe Adani plus résistant ». Il a assuré que son conglomérat s’engageait à « respecter les réglementations au niveau mondial ».
Cet optimisme affiché intervient alors que l’empire Adani vacille. Depuis l’inculpation de son fondateur, le groupe a subi une perte de près de 55 milliards de dollars en termes de capitalisation boursière dans ses 11 sociétés cotées. Un séisme pour ce géant indien présent dans des secteurs aussi variés que le charbon, les aéroports, le ciment et les médias.
Une relation sulfureuse avec le pouvoir
Les ennuis judiciaires de Gautam Adani mettent aussi en lumière ses liens étroits avec le Premier ministre nationaliste hindou Narendra Modi. Ses détracteurs l’accusent depuis longtemps de profiter indûment de cette relation. Le milliardaire était même devenu brièvement l’an dernier le deuxième homme le plus riche du monde, symbolisant l’ascension des magnats proches du pouvoir sous l’ère Modi.
Un conglomérat habitué aux controverses
Ce n’est pas la première fois que le groupe Adani est secoué par des allégations de malversations. L’an dernier, la publication d’un rapport du vendeur à découvert Hindenburg Research, l’accusant de fraude « éhontée », avait déjà fait perdre 150 milliards de dollars de valeur de marché au conglomérat en 2023.
Jusqu’à présent, le géant indien a toujours su résister et rebondir après chaque controverse. Mais l’inculpation de Gautam Adani aux États-Unis marque une nouvelle étape pour ce magnat habitué à naviguer dans les eaux troubles de la politique et des affaires indiennes. Son empire parviendra-t-il cette fois à surmonter la tempête malgré les dénégations confiantes de son capitaine ? Les marchés retiennent leur souffle.
Les ennuis judiciaires de Gautam Adani mettent aussi en lumière ses liens étroits avec le Premier ministre nationaliste hindou Narendra Modi. Ses détracteurs l’accusent depuis longtemps de profiter indûment de cette relation. Le milliardaire était même devenu brièvement l’an dernier le deuxième homme le plus riche du monde, symbolisant l’ascension des magnats proches du pouvoir sous l’ère Modi.
Un conglomérat habitué aux controverses
Ce n’est pas la première fois que le groupe Adani est secoué par des allégations de malversations. L’an dernier, la publication d’un rapport du vendeur à découvert Hindenburg Research, l’accusant de fraude « éhontée », avait déjà fait perdre 150 milliards de dollars de valeur de marché au conglomérat en 2023.
Jusqu’à présent, le géant indien a toujours su résister et rebondir après chaque controverse. Mais l’inculpation de Gautam Adani aux États-Unis marque une nouvelle étape pour ce magnat habitué à naviguer dans les eaux troubles de la politique et des affaires indiennes. Son empire parviendra-t-il cette fois à surmonter la tempête malgré les dénégations confiantes de son capitaine ? Les marchés retiennent leur souffle.