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Tragédie en Ouganda : le bilan s’alourdit après des glissements de terrain meurtriers

Un nouveau drame frappe l'Ouganda. Des glissements de terrain meurtriers ont ravagé plusieurs villages de l'est du pays, laissant dans leur sillage au moins 20 morts et de nombreux disparus. Les secours se mobilisent mais font face à d'immenses défis pour atteindre les zones sinistrées. Un bilan qui risque de s'alourdir dans les prochaines heures...

C’est un véritable drame qui s’est abattu sur l’est de l’Ouganda en ce début de semaine. Mercredi dernier, de violents glissements de terrain ont dévasté plusieurs villages de la région, semant chaos et désolation sur leur passage. Selon le dernier bilan communiqué par la Croix-Rouge ougandaise, cette catastrophe naturelle aurait fait au moins 20 morts, tandis que le sort de plus d’une centaine de personnes reste encore incertain.

D’après une source proche des opérations de secours sur place, la situation est extrêmement préoccupante. « Le nombre de disparus dépasse la centaine et ce serait un miracle que certains d’entre eux soient en vie », a-t-elle confié sous couvert d’anonymat. Les équipes de secours font face à d’immenses difficultés pour accéder aux villages touchés, les ponts ayant été emportés par la force des coulées de boue.

750 personnes déplacées, 125 foyers détruits

L’ampleur des dégâts est considérable. Selon les estimations de la Croix-Rouge, pas moins de 125 foyers ont été complètement rasés par les glissements de terrain. Au total, ce sont 750 personnes qui se retrouvent déplacées, ayant tout perdu dans la catastrophe. Une situation humanitaire critique qui nécessite une mobilisation d’urgence pour venir en aide aux populations sinistrées.

Les autorités ougandaises ont rapidement réagi face à ce drame. Dès mercredi soir, le bureau du Premier ministre a émis une « alerte catastrophe », reconnaissant la gravité de la situation. La Première ministre Robinah Nabbanja s’est elle-même rendue sur place vendredi pour constater l’étendue des dégâts et coordonner les opérations de secours.

Un lourd tribut humain

Malheureusement, les glissements de terrain ont aussi fait des victimes parmi les secouristes. Un ingénieur membre d’une équipe de secours a tragiquement perdu la vie mercredi, lorsque le bateau à bord duquel il se trouvait a chaviré. Le bateau tentait de venir en aide à un taxi collectif bloqué dans le cours d’eau de la rivière Tangi, qui a débordé suite aux pluies diluviennes.

L’équipement qui a été envoyé pour fouiller les villages touchés rencontre des difficultés pour accéder aux sites car les ponts ont été emportés.

Faheera Mpalanyi, Responsable du district de Bulambuli

Ces glissements de terrain meurtriers sont survenus alors que l’Ouganda est entré début novembre dans la saison des pluies. Depuis trois jours, le pays fait face à des précipitations d’une intensité exceptionnelle, qui mettent à rude épreuve les infrastructures. Routes coupées, ponts emportés… Les dégâts sont considérables et compliquent grandement l’acheminement des secours.

Un bilan qui pourrait encore s’alourdir

Face à l’ampleur du drame, les autorités craignent que le bilan ne soit en réalité bien plus lourd que ce qui a été annoncé jusqu’à présent. Selon la responsable du district de Bulambuli, où se trouvent les villages dévastés, il faut s’attendre à un nombre de victimes « plus élevé que prévu ». Une perspective glaçante qui témoigne de la violence des éléments qui se sont déchaînés sur cette région de l’Ouganda.

Dans les prochaines heures et les prochains jours, la priorité absolue sera de retrouver les personnes portées disparues et de leur porter secours. Un travail titanesque attend les équipes engagées sur le terrain, qui devront composer avec des conditions extrêmement difficiles pour mener à bien leur mission. Parallèlement, l’aide humanitaire devra se déployer rapidement pour assister les centaines de personnes qui ont tout perdu dans la catastrophe.

Cette tragédie est un nouveau coup dur pour l’Ouganda, régulièrement touché par des catastrophes naturelles de grande ampleur. Elle rappelle une fois de plus la nécessité de renforcer les dispositifs de prévention et d’alerte, afin de limiter autant que possible le tribut humain de ces drames. En attendant, c’est tout un pays qui est en deuil et qui doit affronter le douloureux bilan de ces glissements de terrain meurtriers.

Dans les prochaines heures et les prochains jours, la priorité absolue sera de retrouver les personnes portées disparues et de leur porter secours. Un travail titanesque attend les équipes engagées sur le terrain, qui devront composer avec des conditions extrêmement difficiles pour mener à bien leur mission. Parallèlement, l’aide humanitaire devra se déployer rapidement pour assister les centaines de personnes qui ont tout perdu dans la catastrophe.

Cette tragédie est un nouveau coup dur pour l’Ouganda, régulièrement touché par des catastrophes naturelles de grande ampleur. Elle rappelle une fois de plus la nécessité de renforcer les dispositifs de prévention et d’alerte, afin de limiter autant que possible le tribut humain de ces drames. En attendant, c’est tout un pays qui est en deuil et qui doit affronter le douloureux bilan de ces glissements de terrain meurtriers.

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