Alors que le conflit avec la Russie entre dans sa troisième année, l’Ukraine est confrontée à des défis économiques et sécuritaires sans précédent. Pour y faire face, le président Volodymyr Zelensky vient d’approuver le budget 2025 qui consacre plus de 60% des dépenses à la défense et à la sécurité nationale du pays. Une décision cruciale pour soutenir l’effort de guerre face à un adversaire qui dispose de moyens bien supérieurs.
Un budget de guerre pour assurer la survie de l’Ukraine
Sur un budget total d’environ 82 milliards d’euros, un peu plus de 50 milliards seront alloués aux forces de sécurité et de défense ukrainiennes en 2025. Cela inclut notamment :
- L’achat et la production d’armes, de drones et d’équipements militaires
- Le financement des salaires des soldats
- Le soutien aux opérations et à la logistique sur le front
Comme l’a souligné le Premier ministre Denys Chmygal, la priorité absolue est de protéger le pays face à l’agression russe. Une nécessité vitale alors que l’Ukraine souffre d’un déficit en armes, en recrues et en ressources financières par rapport à Moscou.
Une économie ravagée par la guerre
Mais ce budget de guerre intervient dans un contexte économique extrêmement difficile pour Kiev. Depuis février 2022, l’invasion russe a en effet :
- Détruit de nombreuses infrastructures critiques
- Provoqué d’importantes pertes économiques
- Poussé des millions d’Ukrainiens à fuir le pays
Conséquence directe, les rentrées fiscales de l’État ont chuté dramatiquement, limitant les marges de manœuvre budgétaires. Seule l’aide massive des pays occidentaux permet pour l’instant à l’Ukraine de ne pas s’effondrer totalement.
Inquiétudes sur le soutien américain
Justement, l’arrivée au pouvoir de Donald Trump en janvier prochain fait craindre à Kiev un changement radical de la position des États-Unis. Le président élu, connu pour son imprévisibilité et sa proximité avec Vladimir Poutine, pourrait en effet réduire drastiquement, voire stopper complètement, l’assistance financière et militaire à l’Ukraine.
Or cette aide est absolument vitale pour permettre aux forces ukrainiennes de contenir et repousser l’armée russe. Sans ce soutien, la situation sur le terrain pourrait rapidement basculer en faveur de Moscou. Un scénario catastrophe que les autorités ukrainiennes veulent à tout prix éviter.
La Russie prête à dépenser sans compter
Face à cette menace existentielle, la marge de manœuvre de Kiev apparaît donc extrêmement limitée. D’autant que dans le même temps, la Russie semble déterminée à poursuivre son effort de guerre coûte que coûte :
- Hausse de 70% des dépenses militaires en 2024
- Nouvelle envolée de 30% prévue en 2025
- 118 milliards d’euros alloués à la défense
- 31 milliards pour la sécurité nationale
Des chiffres qui donnent le tournis et illustrent la volonté du Kremlin d’aller jusqu’au bout de ses objectifs en Ukraine, quelles qu’en soient les conséquences.
Nous devons concentrer toutes nos ressources sur notre survie et notre victoire. C’est le sens de ce budget qui place la sécurité du pays au-dessus de tout.
Un haut responsable ukrainien qui a requis l’anonymat
Dans ce bras de fer titanesque, Kiev sait qu’elle joue son avenir. Malgré les immenses sacrifices consentis, malgré le soutien de la communauté internationale, l’Ukraine n’a aujourd’hui pas d’autre choix que de consacrer le maximum de ses maigres ressources à sa défense. Une question de survie pour la nation toute entière.
Comme l’a souligné le Premier ministre Denys Chmygal, la priorité absolue est de protéger le pays face à l’agression russe. Une nécessité vitale alors que l’Ukraine souffre d’un déficit en armes, en recrues et en ressources financières par rapport à Moscou.
Une économie ravagée par la guerre
Mais ce budget de guerre intervient dans un contexte économique extrêmement difficile pour Kiev. Depuis février 2022, l’invasion russe a en effet :
- Détruit de nombreuses infrastructures critiques
- Provoqué d’importantes pertes économiques
- Poussé des millions d’Ukrainiens à fuir le pays
Conséquence directe, les rentrées fiscales de l’État ont chuté dramatiquement, limitant les marges de manœuvre budgétaires. Seule l’aide massive des pays occidentaux permet pour l’instant à l’Ukraine de ne pas s’effondrer totalement.
Inquiétudes sur le soutien américain
Justement, l’arrivée au pouvoir de Donald Trump en janvier prochain fait craindre à Kiev un changement radical de la position des États-Unis. Le président élu, connu pour son imprévisibilité et sa proximité avec Vladimir Poutine, pourrait en effet réduire drastiquement, voire stopper complètement, l’assistance financière et militaire à l’Ukraine.
Or cette aide est absolument vitale pour permettre aux forces ukrainiennes de contenir et repousser l’armée russe. Sans ce soutien, la situation sur le terrain pourrait rapidement basculer en faveur de Moscou. Un scénario catastrophe que les autorités ukrainiennes veulent à tout prix éviter.
La Russie prête à dépenser sans compter
Face à cette menace existentielle, la marge de manœuvre de Kiev apparaît donc extrêmement limitée. D’autant que dans le même temps, la Russie semble déterminée à poursuivre son effort de guerre coûte que coûte :
- Hausse de 70% des dépenses militaires en 2024
- Nouvelle envolée de 30% prévue en 2025
- 118 milliards d’euros alloués à la défense
- 31 milliards pour la sécurité nationale
Des chiffres qui donnent le tournis et illustrent la volonté du Kremlin d’aller jusqu’au bout de ses objectifs en Ukraine, quelles qu’en soient les conséquences.
Nous devons concentrer toutes nos ressources sur notre survie et notre victoire. C’est le sens de ce budget qui place la sécurité du pays au-dessus de tout.
Un haut responsable ukrainien qui a requis l’anonymat
Dans ce bras de fer titanesque, Kiev sait qu’elle joue son avenir. Malgré les immenses sacrifices consentis, malgré le soutien de la communauté internationale, l’Ukraine n’a aujourd’hui pas d’autre choix que de consacrer le maximum de ses maigres ressources à sa défense. Une question de survie pour la nation toute entière.