Le Liban, pays du Moyen-Orient en proie à une crise politique et économique majeure, pourrait bientôt voir une lueur d’espoir. Après plus de deux années sans président, le Parlement libanais se réunira le 9 janvier prochain pour une session électorale cruciale, selon une annonce de l’Agence nationale d’information (ANI).
Un vide présidentiel qui a trop duré
Depuis novembre 2022, le poste de président de la République est resté vacant au Liban, en raison notamment des divergences profondes entre le puissant mouvement chiite Hezbollah et ses adversaires politiques. Ce blocage a aggravé la paralysie institutionnelle et la crise économique qui frappe le pays depuis plusieurs années.
Mais un récent cessez-le-feu entre Israël et le Hezbollah, approuvé par le cabinet de sécurité israélien, semble avoir ouvert une fenêtre d’opportunité. Le premier ministre libanais Najib Mikati a exprimé l’espoir que cet accord puisse marquer « une nouvelle page » dans l’histoire tourmentée du Liban.
Les principaux acteurs prêts au compromis ?
Naïm Qassem, nouveau chef du Hezbollah après la mort de Hassan Nasrallah, s’est engagé à apporter « une contribution efficace » à l’élection présidentielle. De son côté, Nabih Berri, président du Parlement et dirigeant du mouvement Amal allié au Hezbollah, a appelé à élire rapidement un président qui puisse « rassembler et non diviser les Libanais ».
Ces déclarations laissent entrevoir la possibilité d’un compromis entre les forces politiques rivales, condition indispensable pour sortir de l’impasse. Le système confessionnel libanais prévoit en effet que la présidence soit réservée à un chrétien maronite, le poste de premier ministre à un sunnite et la présidence du Parlement à un chiite.
Les défis restent immenses
Même si un président est élu le 9 janvier, le chemin vers la stabilité sera encore long et semé d’embûches pour le Liban. Le pays est englué dans une crise économique et financière sans précédent, avec une inflation galopante, une monnaie en chute libre et une pauvreté qui explose.
Le Liban a besoin d’un gouvernement fort et uni, capable de mener les réformes nécessaires et de redonner espoir à la population.
Un analyste politique libanais
La communauté internationale, notamment la France et les États-Unis, a promis son soutien au Liban à condition que des réformes soient engagées pour lutter contre la corruption et redresser l’économie. L’élection d’un nouveau président serait un premier pas important, mais il faudra aussi former rapidement un gouvernement efficace et crédible.
Le peuple libanais espère un nouveau départ
Lassés par des années de crise et de blocage politique, les Libanais aspirent à un changement profond. Les manifestations populaires de 2019-2020 ont exprimé une soif de réformes et de renouveau, malgré la répression.
Nous voulons des dirigeants intègres, qui se soucient vraiment de l’intérêt général et non de leurs privilèges. Il faut tourner la page de la corruption et du clientélisme.
Un manifestant libanais
L’élection présidentielle du 9 janvier est une occasion à saisir pour le Liban. Malgré les défis immenses, une lueur d’espoir semble poindre à l’horizon. Reste à savoir si la classe politique saura se montrer à la hauteur des attentes et des souffrances du peuple libanais.
Les prochaines étapes
Au lendemain de l’élection présidentielle, les regards seront tournés vers la formation du nouveau gouvernement libanais. Le président et le premier ministre devront s’accorder sur un cabinet capable de lancer les réformes urgentes :
- Assainissement des finances publiques
- Restructuration de la dette
- Lutte contre la corruption
- Réforme du secteur bancaire
- Amélioration des services publics (électricité, eau, santé…)
La communauté internationale, notamment le FMI et la Banque mondiale, sera attentive aux signaux envoyés par les nouvelles autorités libanaises. Des aides financières pourraient être débloquées si des progrès tangibles sont réalisés.
Au-delà de l’économie, l’enjeu est aussi de préserver la fragile coexistence entre les communautés religieuses du Liban. Le nouveau président devra incarner l’unité nationale et œuvrer au dialogue, loin des ingérences étrangères.
Un message d’espoir malgré tout
Malgré la gravité de la situation, les Libanais ne perdent pas espoir. Leur résilience et leur attachement à leur pays sont un atout pour surmonter les épreuves.
Nous avons connu la guerre, les attentats, les crises à répétition… Mais à chaque fois, le Liban s’est relevé. Cette fois encore, nous nous battrons pour construire un avenir meilleur.
Une étudiante libanaise
La jeunesse libanaise, connectée et ouverte sur le monde, aspire à un pays plus juste, plus moderne, débarrassé des vieux clivages. C’est peut-être d’elle que viendra le salut du pays du Cèdre.
Le 9 janvier 2024 peut marquer un tournant pour le Liban. L’élection d’un président ne sera pas une solution miracle, mais elle est un premier pas nécessaire pour sortir le pays de l’ornière. Encore faudra-t-il que les actes suivent les promesses, et que l’intérêt supérieur de la nation l’emporte sur les égoïsmes partisans. Le chemin sera long, mais l’espoir est permis. Le Liban a tant de potentiel, pour peu qu’on lui donne une chance de le libérer.
Mais un récent cessez-le-feu entre Israël et le Hezbollah, approuvé par le cabinet de sécurité israélien, semble avoir ouvert une fenêtre d’opportunité. Le premier ministre libanais Najib Mikati a exprimé l’espoir que cet accord puisse marquer « une nouvelle page » dans l’histoire tourmentée du Liban.
Les principaux acteurs prêts au compromis ?
Naïm Qassem, nouveau chef du Hezbollah après la mort de Hassan Nasrallah, s’est engagé à apporter « une contribution efficace » à l’élection présidentielle. De son côté, Nabih Berri, président du Parlement et dirigeant du mouvement Amal allié au Hezbollah, a appelé à élire rapidement un président qui puisse « rassembler et non diviser les Libanais ».
Ces déclarations laissent entrevoir la possibilité d’un compromis entre les forces politiques rivales, condition indispensable pour sortir de l’impasse. Le système confessionnel libanais prévoit en effet que la présidence soit réservée à un chrétien maronite, le poste de premier ministre à un sunnite et la présidence du Parlement à un chiite.
Les défis restent immenses
Même si un président est élu le 9 janvier, le chemin vers la stabilité sera encore long et semé d’embûches pour le Liban. Le pays est englué dans une crise économique et financière sans précédent, avec une inflation galopante, une monnaie en chute libre et une pauvreté qui explose.
Le Liban a besoin d’un gouvernement fort et uni, capable de mener les réformes nécessaires et de redonner espoir à la population.
Un analyste politique libanais
La communauté internationale, notamment la France et les États-Unis, a promis son soutien au Liban à condition que des réformes soient engagées pour lutter contre la corruption et redresser l’économie. L’élection d’un nouveau président serait un premier pas important, mais il faudra aussi former rapidement un gouvernement efficace et crédible.
Le peuple libanais espère un nouveau départ
Lassés par des années de crise et de blocage politique, les Libanais aspirent à un changement profond. Les manifestations populaires de 2019-2020 ont exprimé une soif de réformes et de renouveau, malgré la répression.
Nous voulons des dirigeants intègres, qui se soucient vraiment de l’intérêt général et non de leurs privilèges. Il faut tourner la page de la corruption et du clientélisme.
Un manifestant libanais
L’élection présidentielle du 9 janvier est une occasion à saisir pour le Liban. Malgré les défis immenses, une lueur d’espoir semble poindre à l’horizon. Reste à savoir si la classe politique saura se montrer à la hauteur des attentes et des souffrances du peuple libanais.
Les prochaines étapes
Au lendemain de l’élection présidentielle, les regards seront tournés vers la formation du nouveau gouvernement libanais. Le président et le premier ministre devront s’accorder sur un cabinet capable de lancer les réformes urgentes :
- Assainissement des finances publiques
- Restructuration de la dette
- Lutte contre la corruption
- Réforme du secteur bancaire
- Amélioration des services publics (électricité, eau, santé…)
La communauté internationale, notamment le FMI et la Banque mondiale, sera attentive aux signaux envoyés par les nouvelles autorités libanaises. Des aides financières pourraient être débloquées si des progrès tangibles sont réalisés.
Au-delà de l’économie, l’enjeu est aussi de préserver la fragile coexistence entre les communautés religieuses du Liban. Le nouveau président devra incarner l’unité nationale et œuvrer au dialogue, loin des ingérences étrangères.
Un message d’espoir malgré tout
Malgré la gravité de la situation, les Libanais ne perdent pas espoir. Leur résilience et leur attachement à leur pays sont un atout pour surmonter les épreuves.
Nous avons connu la guerre, les attentats, les crises à répétition… Mais à chaque fois, le Liban s’est relevé. Cette fois encore, nous nous battrons pour construire un avenir meilleur.
Une étudiante libanaise
La jeunesse libanaise, connectée et ouverte sur le monde, aspire à un pays plus juste, plus moderne, débarrassé des vieux clivages. C’est peut-être d’elle que viendra le salut du pays du Cèdre.
Le 9 janvier 2024 peut marquer un tournant pour le Liban. L’élection d’un président ne sera pas une solution miracle, mais elle est un premier pas nécessaire pour sortir le pays de l’ornière. Encore faudra-t-il que les actes suivent les promesses, et que l’intérêt supérieur de la nation l’emporte sur les égoïsmes partisans. Le chemin sera long, mais l’espoir est permis. Le Liban a tant de potentiel, pour peu qu’on lui donne une chance de le libérer.