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Guerre en Ukraine : Attaque Massive et Énorme Crise du Recrutement

L'Ukraine est frappée par une attaque massive sur ses infrastructures vitales. Manquant cruellement de soldats face à l'avancée russe, Kiev est poussée par les USA à envoyer des jeunes de 18 ans au front. Trump tente de reprendre la main en nommant un émissaire chargé de négocier la paix. Mais à quel prix pour l'Ukraine ?

Alors que les températures hivernales s’installent en Ukraine, avec un mercure frôlant les 0°C, le pays fait face à une violente offensive russe visant ses infrastructures énergétiques vitales. Cette attaque massive oblige les autorités à recourir à des délestages d’urgence touchant les grandes villes comme Kiev, Odessa ou Dnipro. Une alerte aérienne a d’ailleurs été déclenchée sur l’ensemble du territoire ukrainien.

L’armée ukrainienne en grande difficulté

Sur le front, les forces ukrainiennes peinent à contenir l’avancée russe, subissant des pertes importantes. Selon une source proche du dossier, Kiev serait confrontée à une crise « existentielle » dans le recrutement de nouveaux soldats. Les réserves de volontaires s’amenuisent face à un ennemi numériquement supérieur et mieux équipé.

Pour tenter de combler ce déficit, l’administration américaine sortante de Joe Biden a appelé l’Ukraine à abaisser l’âge minimum de conscription à 18 ans, contre 25 ans actuellement. Une demande embarrassante pour Kiev, qui avait déjà dû passer ce seuil de 27 à 25 ans plus tôt cette année. Mais Washington insiste:

Nous allons continuer d’envoyer des armes mais les effectifs humains sont tout autant vitaux.

John Kirby, porte-parole de la Maison Blanche

Trump veut reprendre la main

Dans ce contexte tendu, le président élu américain Donald Trump tente de se positionner en homme providentiel. Il vient de nommer l’ex-général Keith Kellogg, 80 ans, comme émissaire spécial chargé de mettre fin au conflit. Une personnalité connue pour son parti pris en faveur de concessions ukrainiennes. Keith Kellogg a ainsi appelé Kiev à:

  • Conditionner l’aide militaire US à l’ouverture de pourparlers de paix
  • Reporter l’adhésion de l’Ukraine à l’OTAN sine die
  • Faire des concessions territoriales pour convaincre Poutine de négocier

Donald Trump, de son côté, a promis de régler la guerre avant même sa prise de fonctions en janvier prochain. Mais ses intentions restent floues, lui qui avait été très critique des milliards de dollars d’aide envoyés par les États-Unis à l’Ukraine.

La Russie accentue sa pression

Sentant le vent tourner à Washington, la Russie intensifie sa pression militaire, aidée en cela par un soutien accru de la Corée du Nord. Pyongyang aurait déployé des milliers d’hommes aux côtés des Russes et leur fournirait des armes. Un appui suffisamment préoccupant pour pousser la Corée du Sud à renforcer sa coopération de renseignement avec l’Ukraine.

En parallèle, l’économie russe commence à montrer des signes inquiétants avec une menace de « stagflation » pointée par la présidente de la Banque centrale. Mais la propagande du Kremlin s’efforce de masquer cette dégradation.

Vers un tournant du conflit ?

Malgré quelques concessions récentes, comme la levée des restrictions sur l’usage des missiles tactiques ATACMS fournis par les États-Unis, l’Ukraine semble aujourd’hui acculée. Le rapport de force sur le terrain penche dangereusement en faveur de Moscou, tandis que le soutien occidental paraît s’étioler.

La fenêtre pour une contre-offensive ukrainienne se referme un peu plus chaque jour. Et la pression pour des négociations, même défavorables, se fait plus pressante. Les prochaines semaines, avec en ligne de mire la passation de pouvoir à la Maison Blanche, pourraient bien marquer un tournant dans ce conflit long de plus d’un an et demi maintenant.

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