C’est une petite révolution qui s’opère au cœur du Vatican. Longtemps pointée du doigt pour ses zones d’ombre et ses scandales à répétition, la banque papale semble enfin voir le bout du tunnel. Son président, Jean-Baptiste de Franssu, nous dévoile en exclusivité les dessous d’une réforme aussi ambitieuse que nécessaire.
La fin d’une époque trouble
Depuis sa prise de fonction il y a dix ans, Jean-Baptiste de Franssu s’est attelé à redorer le blason de l’institution financière du Saint-Siège. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que le défi était de taille. Soupçons de blanchiment d’argent, comptes opaques, clients sulfureux… Les errements du passé ont laissé des traces profondes. Mais pour le président de la banque, cette période est définitivement révolue :
Le temps des errements est loin derrière nous. L’institution a été profondément réformée et professionnalisée.
– Jean-Baptiste de Franssu
Quatre preuves tangibles
Pour étayer ses propos, Jean-Baptiste de Franssu avance quatre éléments concrets :
- L’acceptation de la banque dans le système européen de paiement Sepa.
- La signature d’accords fiscaux avec les principaux pays où sont domiciliés les clients, en premier lieu l’Italie.
- La multiplication des banques correspondantes, passées de 1 à 40 en dix ans.
- L’obtention de la meilleure note lors du dernier audit de Moneyval, le comité européen de lutte contre le blanchiment.
Autant de signaux forts qui attestent du sérieux de la réforme engagée. Car au-delà des effets d’annonce, c’est bien un changement de culture qui s’opère en profondeur au Vatican.
Vers un écosystème vertueux
Mais Jean-Baptiste de Franssu ne compte pas s’arrêter en si bon chemin. Sa vision va bien au-delà des murs de la banque papale. Il ambitionne de bâtir un véritable écosystème financier catholique vertueux, au service du bien commun. Un projet ambitieux qui pourrait faire des émules bien au-delà du Vatican.
Reste à savoir si cette mue spectaculaire saura convaincre les plus sceptiques. Car après des décennies de dérive, il faudra du temps pour restaurer pleinement la confiance. Mais une chose est sûre : sous l’impulsion de Jean-Baptiste de Franssu, la Banque du Vatican semble bel et bien décidée à tourner la page des scandales pour ouvrir un nouveau chapitre de son histoire. Et pas des moindres.
