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Le Procès des Viols en Série : L’Avocate Révèle l’Autre Facette de l’Accusé

Au procès des viols en série, l'avocate de l'ex-mari dresse un portrait clivant de l'accusé. Elle rappelle les traumas de son enfance avant sa descente dans la "perversité", tout en soulignant son rôle de "bon père et grand-père". Le verdict est attendu le 20 décembre.

C’est un procès hors norme qui se déroule actuellement devant la cour criminelle du Vaucluse. Dominique Pelicot, un septuagénaire, est accusé d’avoir drogué, violé et fait violer sa femme par des dizaines d’hommes recrutés sur internet pendant une décennie. Mercredi, lors de sa plaidoirie, son avocate Me Béatrice Zavarro a tenté d’expliquer les raisons qui ont poussé son client à devenir le « chef d’orchestre » de ce sombre périple, tout en rappelant l’humanité de « l’autre Dominique », décrit comme un « bon père et grand-père ».

Un accusé à la personnalité clivante

D’une voix calme et posée, Me Zavarro a dressé le portrait d’un homme à la personnalité complexe et tourmentée. « Est-ce que le pire ennemi de Dominique Pelicot n’est pas Dominique Pelicot ? », s’est-elle interrogée, soulignant le caractère clivant de l’accusé. Selon elle, avant de sombrer dans la « perversité » et « cet engrenage » criminel, il y avait un autre Dominique Pelicot, marqué par les traumas de son enfance.

Une enfance marquée par les violences

L’avocate est revenue sur « trois faits qui marqueront à jamais » son client : le « climat familial délétère » dans lequel il a grandi avec un père « autoritaire, tyrannique », ainsi que deux agressions sexuelles subies dans sa jeunesse. Dominique Pelicot affirme avoir été victime d’un viol par un infirmier lors d’une hospitalisation quand il était enfant, puis avoir été forcé de participer au viol collectif d’une jeune femme lorsqu’il était apprenti sur un chantier.

Un schéma criminel déclenché par des frustrations

Malgré son amour pour son épouse Gisèle, qu’il « aimait plus que tout », Dominique Pelicot aurait basculé dans un « schéma criminel » suite au déménagement du couple dans le sud de la France. Selon Me Zavarro, le fait que sa femme ne pouvait « assouvir tous ses fantasmes » aurait pu être un élément déclencheur.

Un procès médiatisé, un combat contre les violences faites aux femmes

Depuis septembre, Gisèle Pelicot a voulu que ce procès soit public. À travers son combat, elle est devenue l’un des visages de la lutte contre les violences conjugales en France et bien au-delà. Très émue par la plaidoirie rappelant l’amour que lui portait son ex-mari malgré les crimes commis, elle n’a pourtant pas versé de larmes.

Sans vous, je ne suis rien. Je sais qu’ailleurs on se reverra. On pourra, je souhaite, reparler de tout ça.

Extrait d’un poème de Dominique Pelicot à son épouse, lu par Me Zavarro

Le verdict de ce procès exceptionnel est attendu au plus tard le 20 décembre. L’accusation a requis la peine maximale de 20 ans de réclusion criminelle à l’encontre de Dominique Pelicot. Son avocate, sans insister, a invité la cour à s’éloigner « quelque peu » de ces réquisitions. Elle a conclu sa plaidoirie en lisant un extrait de lettre de son client à sa famille : « Sans vous, je ne suis rien ».

Ce procès met en lumière la complexité de la nature humaine et soulève de nombreuses questions. Comment un homme décrit comme un bon père peut-il devenir un monstre de perversité ? Quel sera le poids des traumas d’enfance dans la décision de la cour ? Une chose est sûre, ce procès restera dans les annales judiciaires et marquera les esprits par l’horreur des crimes commis et la détresse des victimes.

Un procès médiatisé, un combat contre les violences faites aux femmes

Depuis septembre, Gisèle Pelicot a voulu que ce procès soit public. À travers son combat, elle est devenue l’un des visages de la lutte contre les violences conjugales en France et bien au-delà. Très émue par la plaidoirie rappelant l’amour que lui portait son ex-mari malgré les crimes commis, elle n’a pourtant pas versé de larmes.

Sans vous, je ne suis rien. Je sais qu’ailleurs on se reverra. On pourra, je souhaite, reparler de tout ça.

Extrait d’un poème de Dominique Pelicot à son épouse, lu par Me Zavarro

Le verdict de ce procès exceptionnel est attendu au plus tard le 20 décembre. L’accusation a requis la peine maximale de 20 ans de réclusion criminelle à l’encontre de Dominique Pelicot. Son avocate, sans insister, a invité la cour à s’éloigner « quelque peu » de ces réquisitions. Elle a conclu sa plaidoirie en lisant un extrait de lettre de son client à sa famille : « Sans vous, je ne suis rien ».

Ce procès met en lumière la complexité de la nature humaine et soulève de nombreuses questions. Comment un homme décrit comme un bon père peut-il devenir un monstre de perversité ? Quel sera le poids des traumas d’enfance dans la décision de la cour ? Une chose est sûre, ce procès restera dans les annales judiciaires et marquera les esprits par l’horreur des crimes commis et la détresse des victimes.

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