ActualitésInternational

Israël se concentre sur Gaza et l’Iran après le cessez-le-feu au Liban

Un cessez-le-feu fragile est entré en vigueur entre Israël et le Hezbollah au Liban. Mais le conflit avec le Hamas à Gaza et les tensions avec l'Iran demeurent des défis majeurs pour l'État hébreu. Quel impact aura ce cessez-le-feu sur les autres conflits de la région ?

Mercredi, un cessez-le-feu est entré en vigueur entre Israël et le mouvement chiite libanais Hezbollah, mettant fin à près d’un an d’hostilités transfrontalières qui avaient dégénéré en septembre dernier en affrontements directs. Si cette trêve est respectée, elle pourrait permettre à l’État hébreu de se concentrer à nouveau sur ses autres menaces sécuritaires majeures dans la région : le Hamas à Gaza et l’Iran.

Des objectifs distincts au Liban et à Gaza

Le Hezbollah avait commencé à s’en prendre à Israël par « solidarité » avec le Hamas palestinien, contre lequel l’armée israélienne livre une guerre sans merci depuis plus d’un an dans la bande de Gaza. Mais selon les experts, les buts poursuivis par Israël au Liban étaient bien différents de ceux à Gaza.

Les tensions entre Israël et l’Iran ont atteint des sommets en 2024, Téhéran ayant lancé deux attaques de missiles sans précédent contre le territoire israélien, suivies de raids aériens de représailles de l’État hébreu en Iran. Le cessez-le-feu au Liban pourrait offrir un répit à la République islamique, lui permettant de jouer l’apaisement sans avoir à riposter à la dernière frappe israélienne d’octobre, analyse M. Horowitz.

Mais le gouvernement israélien compte bien continuer à faire pression sur le programme nucléaire iranien, souligne Mme Zonszein, fort du soutien inconditionnel attendu de D. Trump. Amir Avivi estime qu’Israël doit saisir cette occasion et pousser les États-Unis à s’impliquer davantage. Il imagine même que les deux alliés pourraient « attaquer ensemble » l’Iran à l’avenir…

Malgré l’entrée en vigueur de la trêve israélo-libanaise, qui reste à confirmer dans la durée, les principaux conflits qui déchirent le Moyen-Orient sont donc loin d’être réglés. Le sort des Palestiniens de Gaza comme la question du nucléaire iranien continueront de peser sur la stabilité de la région dans les mois à venir. Et le soutien de Washington s’annonce plus crucial que jamais.

Les tensions entre Israël et l’Iran ont atteint des sommets en 2024, Téhéran ayant lancé deux attaques de missiles sans précédent contre le territoire israélien, suivies de raids aériens de représailles de l’État hébreu en Iran. Le cessez-le-feu au Liban pourrait offrir un répit à la République islamique, lui permettant de jouer l’apaisement sans avoir à riposter à la dernière frappe israélienne d’octobre, analyse M. Horowitz.

Mais le gouvernement israélien compte bien continuer à faire pression sur le programme nucléaire iranien, souligne Mme Zonszein, fort du soutien inconditionnel attendu de D. Trump. Amir Avivi estime qu’Israël doit saisir cette occasion et pousser les États-Unis à s’impliquer davantage. Il imagine même que les deux alliés pourraient « attaquer ensemble » l’Iran à l’avenir…

Malgré l’entrée en vigueur de la trêve israélo-libanaise, qui reste à confirmer dans la durée, les principaux conflits qui déchirent le Moyen-Orient sont donc loin d’être réglés. Le sort des Palestiniens de Gaza comme la question du nucléaire iranien continueront de peser sur la stabilité de la région dans les mois à venir. Et le soutien de Washington s’annonce plus crucial que jamais.

Au Liban, il ne s’agissait pas d’anéantir le Hezbollah mais de sécuriser le retour des 60 000 Israéliens déplacés par les tirs de roquettes, explique Mairav Zonszein de l’International Crisis Group. À l’inverse, un cessez-le-feu à Gaza ne pourrait intervenir qu’après « la conquête du territoire et la destruction du Hamas », juge Amir Avivi, ex-militaire israélien et fondateur d’un cercle de réflexion sur la défense.

Un conflit appelé à se poursuivre à Gaza

En annonçant la trêve au Liban, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a bien précisé qu’Israël allait pouvoir reconcentrer ses efforts sur Gaza. Avec la fin des combats au nord, davantage de troupes pourraient être redéployées dans l’enclave palestinienne, mettant le Hamas sous pression.

Le mouvement islamiste s’est d’ailleurs dit prêt à une trêve, même si les négociations piétinent depuis des mois. Mais l’arrivée à la Maison Blanche de Donald Trump, très proche d’Israël, pourrait pousser le gouvernement de droite de B. Netanyahu à vouloir imposer ses conditions. Un accord devrait donc prendre du temps et les affrontements pourraient perdurer sous forme de conflit de basse intensité, prédit Michael Horowitz, expert en sécurité.

En attendant, la situation humanitaire déjà catastrophique à Gaza devrait encore empirer, s’inquiète Mme Zonszein. Un ministre israélien d’extrême droite a même récemment suggéré d’encourager la moitié de la population de l’enclave à partir…

Prochaine étape : l’Iran ?

Les tensions entre Israël et l’Iran ont atteint des sommets en 2024, Téhéran ayant lancé deux attaques de missiles sans précédent contre le territoire israélien, suivies de raids aériens de représailles de l’État hébreu en Iran. Le cessez-le-feu au Liban pourrait offrir un répit à la République islamique, lui permettant de jouer l’apaisement sans avoir à riposter à la dernière frappe israélienne d’octobre, analyse M. Horowitz.

Mais le gouvernement israélien compte bien continuer à faire pression sur le programme nucléaire iranien, souligne Mme Zonszein, fort du soutien inconditionnel attendu de D. Trump. Amir Avivi estime qu’Israël doit saisir cette occasion et pousser les États-Unis à s’impliquer davantage. Il imagine même que les deux alliés pourraient « attaquer ensemble » l’Iran à l’avenir…

Malgré l’entrée en vigueur de la trêve israélo-libanaise, qui reste à confirmer dans la durée, les principaux conflits qui déchirent le Moyen-Orient sont donc loin d’être réglés. Le sort des Palestiniens de Gaza comme la question du nucléaire iranien continueront de peser sur la stabilité de la région dans les mois à venir. Et le soutien de Washington s’annonce plus crucial que jamais.

Au Liban, il ne s’agissait pas d’anéantir le Hezbollah mais de sécuriser le retour des 60 000 Israéliens déplacés par les tirs de roquettes, explique Mairav Zonszein de l’International Crisis Group. À l’inverse, un cessez-le-feu à Gaza ne pourrait intervenir qu’après « la conquête du territoire et la destruction du Hamas », juge Amir Avivi, ex-militaire israélien et fondateur d’un cercle de réflexion sur la défense.

Un conflit appelé à se poursuivre à Gaza

En annonçant la trêve au Liban, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a bien précisé qu’Israël allait pouvoir reconcentrer ses efforts sur Gaza. Avec la fin des combats au nord, davantage de troupes pourraient être redéployées dans l’enclave palestinienne, mettant le Hamas sous pression.

Le mouvement islamiste s’est d’ailleurs dit prêt à une trêve, même si les négociations piétinent depuis des mois. Mais l’arrivée à la Maison Blanche de Donald Trump, très proche d’Israël, pourrait pousser le gouvernement de droite de B. Netanyahu à vouloir imposer ses conditions. Un accord devrait donc prendre du temps et les affrontements pourraient perdurer sous forme de conflit de basse intensité, prédit Michael Horowitz, expert en sécurité.

En attendant, la situation humanitaire déjà catastrophique à Gaza devrait encore empirer, s’inquiète Mme Zonszein. Un ministre israélien d’extrême droite a même récemment suggéré d’encourager la moitié de la population de l’enclave à partir…

Prochaine étape : l’Iran ?

Les tensions entre Israël et l’Iran ont atteint des sommets en 2024, Téhéran ayant lancé deux attaques de missiles sans précédent contre le territoire israélien, suivies de raids aériens de représailles de l’État hébreu en Iran. Le cessez-le-feu au Liban pourrait offrir un répit à la République islamique, lui permettant de jouer l’apaisement sans avoir à riposter à la dernière frappe israélienne d’octobre, analyse M. Horowitz.

Mais le gouvernement israélien compte bien continuer à faire pression sur le programme nucléaire iranien, souligne Mme Zonszein, fort du soutien inconditionnel attendu de D. Trump. Amir Avivi estime qu’Israël doit saisir cette occasion et pousser les États-Unis à s’impliquer davantage. Il imagine même que les deux alliés pourraient « attaquer ensemble » l’Iran à l’avenir…

Malgré l’entrée en vigueur de la trêve israélo-libanaise, qui reste à confirmer dans la durée, les principaux conflits qui déchirent le Moyen-Orient sont donc loin d’être réglés. Le sort des Palestiniens de Gaza comme la question du nucléaire iranien continueront de peser sur la stabilité de la région dans les mois à venir. Et le soutien de Washington s’annonce plus crucial que jamais.

Passionné et dévoué, j'explore sans cesse les nouvelles frontières de l'information et de la technologie. Pour explorer les options de sponsoring, contactez-nous.