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Fusillade à Rennes : Un Homme Blessé par des Assaillants Cagoulés

Rennes sous le choc après une nouvelle fusillade. Un jeune homme gravement blessé par des assaillants cagoulés. La criminalité organisée sévit dans la capitale bretonne, plongeant les quartiers dans la peur. Qui pour endiguer cette spirale de violence ?

La ville de Rennes est une nouvelle fois le théâtre d’une flambée de violence liée au trafic de stupéfiants. Ce mardi soir, un homme de 24 ans a été gravement blessé par balle dans le quartier de Villejean, victime d’une tentative de meurtre perpétrée par trois individus cagoulés et armés.

Selon des sources policières, les assaillants sont arrivés à bord d’une Mercedes noire aux alentours de 22h. L’un des passagers est sorti du véhicule pour faire feu à deux reprises sur la victime qui se trouvait dans la rue, la touchant au thorax. Un impact de balle a également été retrouvé sur la porte vitrée d’un immeuble voisin, signe de la violence des tirs.

Un acte d’une « violence inouïe » selon le procureur

Le jeune homme blessé a rapidement été pris en charge et transporté aux urgences par des proches. Son pronostic vital n’est heureusement pas engagé. Une enquête pour tentative d’homicide volontaire en bande organisée a été ouverte et confiée à la police judiciaire de Rennes.

« Nous assistons à un déchaînement de violence d’une intensité inouïe, qui n’épargne plus personne, pas même les plus jeunes »

– déclare un procureur proche du dossier

Les autorités y voient la marque des règlements de compte entre narcotrafiquants qui gangrènent certains quartiers de la ville depuis plusieurs mois. La criminalité organisée y étend son emprise, n’hésitant plus à faire usage d’armes de guerre en pleine rue pour asseoir sa domination sur les points de deal.

Des renforts policiers déployés

Face à cette escalade de la violence, les forces de l’ordre tentent de reprendre le contrôle des cités. Des renforts de police ont été dépêchés dans les quartiers les plus sensibles et des opérations anti-drogue de grande ampleur sont régulièrement menées.

« Nous mettons tous les moyens nécessaires pour endiguer ces trafics et ramener la sécurité. Mais il faut aussi un travail de fond sur la prévention, l’éducation et l’emploi dans ces quartiers qui subissent la loi des dealers. »

– indique une source policière

Le phénomène dépasse d’ailleurs largement les frontières bretonnes. Comme le révèle une récente note des services de renseignement, les réseaux criminels partent à la conquête de nouveaux territoires partout en France, exportant avec eux l’ultra-violence des règlements de compte.

Une mobilisation générale nécessaire

Pour les associations de terrain, une réponse globale et coordonnée s’impose de toute urgence. Au-delà de la répression, il faut des moyens massifs pour les politiques de prévention, d’éducation et d’insertion dans les quartiers.

« Nous devons donner de l’espoir et des perspectives à cette jeunesse qui sombre dans la violence faute d’alternative. C’est un immense défi qui appelle une mobilisation de tous – État, collectivités, associations, entreprises, citoyens… »

– plaide un responsable associatif

Les événements de Rennes sont malheureusement symptomatiques d’un mal profond qui ronge de nombreux territoires. Face à l’implantation des réseaux criminels, c’est un véritable sursaut collectif qui est nécessaire pour enrayer cette spirale infernale et redonner un avenir à ces quartiers abandonnés à la loi des trafiquants.

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