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Gibson Guitars Poursuit un Fabricant Pro-Trump pour Plagiat

Gibson prêt à en découdre avec Trump Guitars ! Le géant accusé la marque pro-Trump de plagier sa mythique Les Paul. Entre menaces légales et guitares collector controversées, les tensions montent d'un cran. Qui sortira gagnant de ce combat ?

Dans une nouvelle qui secoue l’industrie musicale, le célèbre fabricant de guitares Gibson a déclaré la guerre à Trump Guitars, une marque ouvertement pro-Trump. Au cœur du litige, des accusations de plagiat visant le modèle phare de Gibson, l’iconique Les Paul. La tension monte entre les deux entreprises, sur fond de polémique politique.

Une guitare collector qui fait des vagues

Tout a commencé quand Trump Guitars a mis en vente un modèle électrique baptisé « American Eagle », dédicacé par nul autre que Donald Trump en personne. Cette série limitée, vendue à 11 500 dollars pièce, s’est arrachée comme des petits pains. Mais pour Gibson, le problème est ailleurs.

Selon des sources proches de l’entreprise, la silhouette de l’American Eagle ressemble à s’y méprendre à celle de la Les Paul, véritable légende dont se sont épris des artistes comme Bob Dylan, Chuck Berry ou Keith Richards. Un air de famille qui n’est pas du goût de Gibson.

Gibson voit rouge et sort l’artillerie lourde

Estimant que le design de Trump Guitars « porte atteinte aux marques exclusives de Gibson », le fabricant a dégainé une lettre de mise en demeure à l’encontre de l’entreprise derrière cette nouvelle venue. 16 Creative, propriétaire de la marque Trump Guitars, se retrouve ainsi dans le collimateur du géant.

La forme emblématique de la guitare Les Paul est clairement reprise.

Un porte-parole de Gibson

Mais les ennuis ne s’arrêtent pas là pour Trump Guitars. Sa « série présidentielle », déclinée en rouge, or ou noir, rappelle elle aussi étrangement la fameuse Les Paul. Le manche gravé « DONALD J. TRUMP » ajoute une touche de provocation supplémentaire.

Ambiguïté et flou artistique

Sur son site web, Trump Guitars joue la carte de la prudence, précisant ne pas être affilié à Gibson. Les visuels ne seraient là qu’à « titre d’illustration ». On apprend également que les guitares sont assemblées à partir de « pièces nationales et internationales ». De quoi brouiller les pistes.

Ce manque de transparence rend difficile de savoir si ces instruments seront concernés par la hausse des droits de douane que compte imposer Donald Trump sur certaines importations, notamment chinoises. Un coup de poker commercial qui pourrait se retourner contre sa marque fétiche.

La politique s’invite dans le business

Cette affaire illustre une fois de plus la propension de Donald Trump à associer son nom aux produits les plus divers, bien au-delà de son empire immobilier. Durant sa campagne, le milliardaire n’a pas hésité à proposer à ses fans:

  • Des montres à 100 000 dollars
  • Des pièces de monnaie collectors
  • Des baskets dorées
  • Et même des bibles dédicacées !

Fabriqués aux quatre coins du globe, y compris en Chine, ces goodies ont fait le bonheur de ses partisans. Mais avec les guitars Trump, le businessman devenu Président pourrait avoir accordé ses instruments un ton trop haut. Les prochaines semaines nous diront si Gibson parviendra à donner le « la » dans ce combat judiciaire.

En résumé

Ce bras de fer entre deux géants de la gratte illustre parfaitement les enjeux complexes du secteur, entre créativité, droits d’auteurs et intérêts commerciaux. Mais il met aussi en lumière l’épineuse question de la frontière entre sphère publique et privée, quand un homme d’affaires devenu chef d’état continue à mêler business et politique sans trop de scrupules.

Au-delà du simple cas Trump Guitars vs Gibson, cette affaire pourrait donc avoir des répercussions bien plus larges. Sur le devant de la scène médiatique, elle remet en perspective la stratégie commerciale agressive du locataire de la Maison Blanche, et ses potentielles contradictions. En coulisses, elle pose la question du juste équilibre entre liberté d’entreprendre et respect de la propriété intellectuelle.

Une chose est sûre, cette histoire est loin d’avoir livré ses derniers accords. Affaire à suivre, donc, pour tous les amateurs de musique, de politique et de business. En attendant, Gibson peut toujours compter sur sa légendaire Les Paul pour faire résonner son nom aux quatre coins du globe. Quant à Trump Guitars, l’avenir dira si sa partition était trop audacieuse, ou si elle aura réussi un joli coup de buzz, surfant sur la popularité clivante de son illustre parrain…

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