Le ciel s’assombrit au-dessus du Paris Saint-Germain en Ligue des Champions. Mardi soir, sur la pelouse de l’Allianz Arena, les hommes de Luis Enrique ont subi une défaite lourde de conséquences face au Bayern Munich (1-0). Un revers qui les place dans une situation plus que délicate au classement.
Le PSG coule à Munich
Rien n’a souri aux Parisiens lors de ce déplacement en Bavière. Dominés dans le jeu, ils ont craqué juste avant la mi-temps sur un but de Kim Min-Jae, servi par une erreur du gardien Safonov. Un coup dur dont ils ne se remettront pas, la faute aussi à l’expulsion d’Ousmane Dembélé à l’heure de jeu pour un second carton jaune.
Réduits à 10 et obligés de courir après le score, les Franciliens n’ont jamais réussi à inverser la tendance pour recoller au score. Pire, ils auraient même pu s’incliner plus lourdement sans quelques parades décisives de leur dernier rempart dans le dernier quart d’heure.
Un classement alarmant
Cette défaite, la troisième en quatre matchs dans la compétition cette saison, plonge le PSG à une piètre 26e place du classement de la phase de groupes. Avec seulement 4 points au compteur, les vice-champions d’Europe en titre n’ont plus leur destin en main pour rallier les 8es de finale.
À ce rythme-là, on ne passera pas l’hiver européen.
Un cadre du vestiaire parisien
Pour entrevoir les matchs à élimination directe, il faudra réaliser un sans-faute lors des deux dernières journées, à commencer par un succès impératif à Salzbourg dans deux semaines. Tout en espérant des faux pas de la concurrence. Un sacré défi.
Luis Enrique sous pression
Cette situation catastrophique place inévitablement Luis Enrique sous le feu des critiques. Nommé cet été pour redorer le blason européen du club, l’entraîneur espagnol voit son début de mandat sérieusement terni par ces contre-performances. Sa direction exigeante et ses choix forts ne font pas encore l’unanimité.
Pourtant, d’après certains observateurs, il est encore trop tôt pour tirer des conclusions hâtives. Le technicien aurait besoin de temps pour imposer sa patte et hisser l’équipe au niveau espéré par les décideurs qataris. Mais au PSG plus qu’ailleurs, les semaines sont comptées quand les résultats ne suivent pas…
Déjà la crise à Paris ?
Si mathématiquement tout reste possible, ce nouveau revers marque un sérieux coup d’arrêt dans la saison du PSG. Cet échec face à un concurrent direct pour la victoire finale renvoie l’équipe à ses vieux démons européens du passé. De quoi déjà instiller le doute dans les têtes parisiennes.
En interne comme en externe, les langues commencent à se délier pour s’interroger sur les capacités de cet effectif de stars à ramener enfin la coupe aux grandes oreilles dans la capitale. Si les dirigeants temporisent pour l’instant, une élimination précoce pourrait vite faire tanguer le navire. Le spectre d’une énième révolution de palais n’est pas loin.
Dos au mur, le PSG va devoir monter en régime rapidement pour s’éviter une désillusion de plus sur la scène continentale. Sous peine de vivre un automne cauchemardesque qui rappellerait de très mauvais souvenirs. Le chemin s’annonce semé d’embûches. Mais après tout, Paris a l’habitude de jouer sous pression. C’est dans ces moments qu’on reconnaît les grands clubs. Réponse dans les semaines à venir.