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Quand la gauche française flirte dangereusement avec l’islamisme

La gauche française, emmenée par LFI, multiplie les signes inquiétants de compromission avec l'islamisme. En voulant abroger le délit d'apologie du terrorisme, elle franchit une ligne rouge. Décryptage d'un glissement idéologique périlleux qui menace nos valeurs démocratiques et notre cohésion nationale.

Sous couvert d’antiracisme et de défense des libertés, une partie de la gauche française semble de plus en plus perméable aux thèses islamistes. La dernière proposition en date de La France Insoumise (LFI) d’abroger le délit d’apologie du terrorisme est révélatrice de cette dérive inquiétante. Retour sur les signes d’une compromission idéologique qui menace nos principes républicains.

LFI, fer de lance d’une gauche islamo-complaisante

Depuis plusieurs années, le mouvement de Jean-Luc Mélenchon multiplie les prises de position ambiguës vis-à-vis de l’islamisme. Prompt à dénoncer un racisme « systémique » et une « islamophobie » d’État, LFI n’hésite pas à s’afficher aux côtés de figures controversées comme l’activiste propalestinien Rima Hassan ou le prédicateur Elias d’Imzalène, connu pour ses prêches radicaux.

Plus récemment, c’est la proposition de loi visant à abroger le délit d’apologie du terrorisme qui cristallise les critiques. Déposé par le député Ugo Bernalicis, ce texte est présenté comme un combat pour la liberté d’expression. Mais en réalité, il risque surtout de banaliser la propagande jihadiste et d’affaiblir notre arsenal antiterroriste.

Une obsession anti-israélienne symptomatique

Le propalestinisme virulent est un autre marqueur de la dérive islamo-gauchiste. Chez LFI, il confine souvent à l’antisémitisme, comme l’illustrent les propos de certains cadres du mouvement :

Toujours prompt à s’indigner d’un soi-disant « racisme d’État », LFI est beaucoup plus silencieux quand des slogans comme « Mort aux Juifs » sont scandés dans certaines manifestations propalestiniennes.

— Extrait de l’article ci-dessus

Cette obsession anti-israélienne traduit une vision binaire et simpliste d’un conflit complexe. Elle conduit à des amalgames dangereux entre juifs et Israéliens, sionisme et racisme. Une rhétorique qui fait le lit de l’antisémitisme islamiste.

L’antiracisme instrumentalisé

L’antiracisme est un autre cheval de bataille détourné par une partie de la gauche pour faire avancer des causes communautaristes. Sous prétexte de lutter contre les discriminations, on assiste à une essentialisation des identités et à une concurrence victimaire malsaine. Les principes universalistes sont attaqués au nom du « respect des différences ».

Dans cette logique, toute critique de l’islam est assimilée à une forme d’oppression contre les musulmans. Un relativisme qui interdit tout débat sur les dérives intégristes et communautaires. Et qui fait le jeu des islamistes en culpabilisant toute velléité de réaffirmer la laïcité ou les valeurs républicaines.

Fascination pour la violence « révolutionnaire »

La complaisance d’une partie de la gauche pour l’islamisme révèle aussi une fascination persistante pour la violence politique. En témoigne le soutien de figures de LFI à des dictatures comme la Syrie de Bachar al-Assad ou le Venezuela de Maduro, au nom de l’anti-impérialisme.

Cette vision romantique des « luttes de libération » conduit à relativiser la barbarie des groupes jihadistes. Leur combat serait en quelque sorte légitimé par l’oppression qu’ils subissent de la part de l’Occident. Un « tiers-mondisme » qui fait l’impasse sur la nature totalitaire et liberticide de leur projet.

La démocratie menacée

En multipliant les compromissions avec les thèses islamistes, une partie de la gauche contribue à banaliser une idéologie mortifère. Elle renonce aux principes humanistes et universalistes des Lumières au profit d’une vision communautariste et différentialiste de la société.

C’est la liberté de conscience, l’égalité des droits, l’émancipation individuelle qui sont ainsi sacrifiées sur l’autel du relativisme culturel. Au risque de nourrir les fractures identitaires et de faire le lit des radicalismes.

Face à cette dérive, il est urgent de réaffirmer les fondements de notre pacte républicain. Seule une laïcité ferme et exigeante peut nous prémunir contre la menace islamiste et préserver notre cohésion nationale. La gauche ne peut pas se réclamer des droits humains tout en pactisant avec ceux qui veulent nous imposer la loi des dieux.

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