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Un Algérien sans-papiers viole un handicapé mental à Nantes

Un handicapé mental violé dans les toilettes d'un centre commercial de Nantes par un Algérien sans-papiers de 36 ans, ivre et drogué à la « drogue du pauvre ». Le suspect mis en examen et écroué. L'horreur au quotidien ?

L’effroi s’est emparé du centre commercial Atlantis de Saint-Herblain, dans la banlieue nantaise, après le viol sordide d’un jeune handicapé mental de 25 ans. Vendredi 22 novembre, aux alentours de 15h, l’homme accompagnait sa mère pour des emplettes quand il s’est rendu aux toilettes. Ne le voyant pas ressortir, celle-ci, inquiète, a fait irruption dans les sanitaires pour hommes. Une vision d’horreur l’y attendait : son fils, vulnérable et dénudé, en train d’être abusé sexuellement.

Un suspect en situation irrégulière interpellé

Alertée immédiatement, l’équipe de sécurité du centre commercial est intervenue pour appréhender l’agresseur présumé avant de le remettre aux forces de l’ordre. Il s’agit d’un ressortissant algérien de 36 ans, sans domicile fixe et en situation irrégulière sur le territoire français. Lors de sa garde à vue, l’individu aurait reconnu les faits tout en prétendant, selon une source proche du dossier, que la victime « avait été avenante avec lui » – une affirmation démentie par le procureur de la République de Nantes qui souligne l’incapacité du jeune homme à exprimer le moindre consentement en raison de son handicap.

Alcool et « drogue du pauvre »

Les investigations ont par ailleurs révélé que le trentenaire se trouvait sous l’emprise de l’alcool et de substances illicites au moment de l’agression, dont de la prégabaline. Cet antiépileptique détourné, surnommé la « drogue du pauvre », serait à l’origine de nombreux délits et crimes dans le centre-ville nantais, en particulier chez les personnes en situation précaire.

La prégabaline est prisée des personnes en situation irrégulière et se retrouve trop régulièrement à l’origine d’agressions dans le centre-ville de Nantes.

Renaud Gaudeul, procureur de la République de Nantes

Mise en examen et détention provisoire

Déféré dimanche 24 novembre devant un juge d’instruction, le suspect a été mis en examen pour « viol aggravé » et placé en détention provisoire. Son identité précise était encore en cours de vérification en début de semaine. L’enquête, elle, se poursuit pour éclaircir les circonstances exactes de cette affaire qui a profondément choqué la population locale.

Une insécurité grandissante

Ce fait divers sordide vient s’ajouter à une série noire d’agressions qui alimente un sentiment d’insécurité croissant à Nantes et sa périphérie. Il soulève également la question épineuse de la prise en charge des migrants en errance, livrés à eux-mêmes, parfois sous l’emprise de drogues et susceptibles de basculer dans la délinquance.

Face à cette nouvelle affaire choquante, les pouvoirs publics se retrouvent une nouvelle fois interpellés sur leur capacité à assurer la sécurité des citoyens les plus vulnérables dans l’espace public. Des mesures fortes sont attendues pour enrayer cette spirale et restaurer un climat de confiance durablement ébranlé.

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