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L’Israël Prévient D’une Riposte « Avec Force » En Cas de Violation du Cessez-le-Feu au Liban

Alors qu'un accord de cessez-le-feu au Liban est annoncé comme imminent par Washington, le ministre israélien de la Défense prévient que son pays agira "avec force" en cas de violation. Découvrez les enjeux de ce conflit qui fait craindre une nouvelle escalade dans la région...

Alors qu’un accord de cessez-le-feu au Liban est annoncé comme « proche » par les États-Unis, Israël met en garde contre toute violation. Dans un communiqué publié mardi, le ministre israélien de la Défense, Israël Katz, a affirmé que son pays agirait « avec force » si les termes de la trêve n’étaient pas respectés.

« Si vous n’agissez pas, nous le ferons, et avec force », a martelé M. Katz lors d’une rencontre avec la coordinatrice spéciale de l’ONU pour le Liban, Jeanine Hennis-Plasschaert. Il a prévenu que toute maison dans le sud du Liban servant de base terroriste serait détruite, tout réarmement ou préparation d’activités terroristes ciblé, tout transfert d’armes contrecarré et toute menace contre les forces ou citoyens israéliens immédiatement éliminée.

Vers un cessez-le-feu imminent ?

Ces déclarations musclées interviennent alors que le cabinet de sécurité israélien doit se prononcer dans la journée sur un accord de cessez-le-feu au Liban, où l’armée d’Israël combat le Hezbollah, soutenu par l’Iran, depuis plusieurs semaines. « Nous pensons être arrivés au point où nous sommes proches » d’un accord, a déclaré le porte-parole de la Maison Blanche John Kirby, tout en soulignant que rien n’était encore acquis.

Selon des sources proches des discussions, le projet d’accord prévoit une trêve de 60 jours durant laquelle le Hezbollah et l’armée israélienne se retireraient du sud du Liban pour laisser l’armée libanaise s’y déployer. Un comité international serait mis en place pour en surveiller l’application, et les États-Unis auraient donné des assurances sur leur soutien à une action militaire israélienne en cas d’actes hostiles du Hezbollah.

La résolution 1701 de l’ONU comme base

Ce projet d’accord prendrait pour base la résolution 1701 du Conseil de sécurité de l’ONU qui avait mis fin à la guerre de 2006 entre Israël et le Hezbollah. Ce texte stipule que seuls l’armée libanaise et les Casques bleus peuvent être déployés à la frontière sud du Liban.

Depuis le 23 septembre, Israël mène des frappes massives au Liban contre le Hezbollah qui, après l’attaque du Hamas en territoire israélien début octobre, avait ouvert un « front de soutien » au mouvement palestinien en tirant des roquettes sur Israël. L’armée israélienne conduit également depuis fin septembre des incursions terrestres dans le sud du Liban.

Les craintes d’une escalade

Ce regain de tensions fait craindre une nouvelle flambée de violences dans la région, 16 ans après la dévastatrice guerre de 2006 entre Israël et le Hezbollah qui avait fait 1 200 morts côté libanais et 160 côté israélien. Les combats avaient pris fin avec l’adoption de la résolution 1701, mais les deux camps se sont livrés depuis à une guerre d’usure ponctuée d’accrochages sporadiques.

La communauté internationale redoute qu’une escalade incontrôlée ne débouche sur un nouveau conflit ouvert entre Israël et le Hezbollah, aux conséquences potentiellement désastreuses pour le fragile Liban.

L’espoir d’un cessez-le-feu imminent fait toutefois son chemin, même si sa durabilité reste incertaine au vu des positions fermes affichées de part et d’autre. L’enjeu est crucial pour la stabilité déjà précaire du Liban, en proie à une profonde crise politique, économique et sociale.

Reste à savoir si la menace israélienne d’une réponse « avec force » en cas de violation suffira à dissuader le Hezbollah, ou si au contraire elle risque d’attiser les braises d’un conflit qui n’a jamais vraiment cessé de couver sous la cendre depuis 2006. Les prochains jours seront décisifs pour évaluer la solidité de l’accord en cours de négociation et la volonté réelle des parties de s’y conformer durablement.

Ce projet d’accord prendrait pour base la résolution 1701 du Conseil de sécurité de l’ONU qui avait mis fin à la guerre de 2006 entre Israël et le Hezbollah. Ce texte stipule que seuls l’armée libanaise et les Casques bleus peuvent être déployés à la frontière sud du Liban.

Depuis le 23 septembre, Israël mène des frappes massives au Liban contre le Hezbollah qui, après l’attaque du Hamas en territoire israélien début octobre, avait ouvert un « front de soutien » au mouvement palestinien en tirant des roquettes sur Israël. L’armée israélienne conduit également depuis fin septembre des incursions terrestres dans le sud du Liban.

Les craintes d’une escalade

Ce regain de tensions fait craindre une nouvelle flambée de violences dans la région, 16 ans après la dévastatrice guerre de 2006 entre Israël et le Hezbollah qui avait fait 1 200 morts côté libanais et 160 côté israélien. Les combats avaient pris fin avec l’adoption de la résolution 1701, mais les deux camps se sont livrés depuis à une guerre d’usure ponctuée d’accrochages sporadiques.

La communauté internationale redoute qu’une escalade incontrôlée ne débouche sur un nouveau conflit ouvert entre Israël et le Hezbollah, aux conséquences potentiellement désastreuses pour le fragile Liban.

L’espoir d’un cessez-le-feu imminent fait toutefois son chemin, même si sa durabilité reste incertaine au vu des positions fermes affichées de part et d’autre. L’enjeu est crucial pour la stabilité déjà précaire du Liban, en proie à une profonde crise politique, économique et sociale.

Reste à savoir si la menace israélienne d’une réponse « avec force » en cas de violation suffira à dissuader le Hezbollah, ou si au contraire elle risque d’attiser les braises d’un conflit qui n’a jamais vraiment cessé de couver sous la cendre depuis 2006. Les prochains jours seront décisifs pour évaluer la solidité de l’accord en cours de négociation et la volonté réelle des parties de s’y conformer durablement.

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