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L’Échec Flagrant des Expulsions de Clandestins en France

Un rapport explosif met en lumière l'ampleur du fiasco des expulsions de clandestins en France. Annulations judiciaires massives, refus d'embarquer, obstruction des pays sources... Décryptage d'un échec retentissant qui interpelle sur l'impuissance publique face à ce défi majeur. Les révélations chocs à découvrir absolument.

L’immigration clandestine représente un défi majeur pour la France. Pourtant, malgré les discours fermes des gouvernements successifs, force est de constater que la politique d’expulsion des sans-papiers se solde par un cuisant échec. Un rapport parlementaire explosif, rédigé par la députée Brigitte Klinkert, ex-ministre déléguée à l’Insertion, vient de lever le voile sur les rouages de cette impuissance publique. Décryptage d’un fiasco aux proportions alarmantes.

Des chiffres effarants sur l’échec des expulsions

Premier constat accablant : sur les 137 730 étrangers ayant reçu une obligation de quitter le territoire français (OQTF) en 2022, à peine 12,2 % ont réellement été expulsés. Un taux d’exécution déplorable qui place la France à la traîne en Europe. La situation est particulièrement critique pour les ressortissants maghrébins : seuls 5,7 % des Algériens, 9,1 % des Marocains et 9,3 % des Tunisiens visés par une OQTF ont effectivement quitté le territoire. Des chiffres symptomatiques d’une politique totalement grippée.

La mécanique kafkaïenne des annulations judiciaires

Comment expliquer un tel naufrage ? Le rapport pointe notamment du doigt les annulations judiciaires massives prononcées par les juges administratifs et les cours d’appel. Ainsi, en 2022, près de 50 % des OQTF ont été retoquées lors des recours introduits par les clandestins et leurs avocats. Un véritable casse-tête pour les préfectures, contraintes de relâcher les sans-papiers faute de base légale pour les maintenir en rétention. Une situation ubuesque qui sape les efforts des forces de l’ordre.

L’obstruction systématique des pays d’origine

Autre obstacle de taille : le manque de coopération des pays sources, qui rechignent à délivrer les fameux laissez-passer consulaires indispensables pour renvoyer leurs ressortissants. C’est notamment le cas de l’Algérie, dont seulement 34,6 % des demandes ont été acceptées en 2022. Un chiffre dérisoire qui met en lumière la mauvaise volonté manifeste des autorités algériennes. « Beaucoup de pays considèrent que leurs ressortissants, même illégaux, constituent une manne financière grâce aux transferts d’argent », déplore une source proche du dossier.

Refus d’embarquer et libérations par les juges

Mais les écueils ne s’arrêtent pas là. Même munis d’un laissez-passer, de nombreux clandestins refusent purement et simplement d’embarquer dans les avions censés les reconduire chez eux. Face à ces résistances, les forces de l’ordre se retrouvent souvent démunies, les compagnies aériennes rechignant de plus en plus à accepter des passagers récalcitrants. Pis encore : il arrive que des magistrats ordonnent in extremis la remise en liberté de sans-papiers sur le point d’être expulsés, anéantissant des semaines d’efforts des préfectures et des policiers.

Un naufrage lourd de conséquences

Au final, ce fiasco retentissant n’est pas sans conséquences. Outre le coût faramineux de cette politique inefficace pour les finances publiques, c’est la crédibilité même de l’État qui est écornée. Comment ne pas y voir un terrible aveu d’impuissance face à un phénomène qui préoccupe tant les Français ? Pour la députée Brigitte Klinkert, il y a urgence à revoir en profondeur les procédures d’éloignement, en renforçant notamment les moyens des préfectures et en accentuant la pression diplomatique sur les pays récalcitrants. Faute de quoi, prévient-elle, le sentiment d’abandon risque de nourrir les rancoeurs et de faire le jeu des populistes.

Un électrochoc nécessaire

Plus qu’un simple constat, ce rapport a valeur d’électrochoc. Il met en lumière l’ampleur insoupçonnée d’un naufrage qui hypothèque chaque jour un peu plus la souveraineté de la France sur ses frontières et son destin. Face à l’urgence, le temps n’est plus aux atermoiements mais à l’action résolue. Car derrière les chiffres se cache un défi existentiel pour notre modèle républicain, celui de la maîtrise de notre politique migratoire. Un défi qu’il nous faut relever, pour restaurer la confiance des Français dans la capacité de l’État à faire respecter la loi et préserver notre cohésion nationale. L’heure de vérité a sonné.

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