Avec la publication de ses mémoires intitulés « Liberté » dans une trentaine de pays, Angela Merkel, l’ex-chancelière allemande de 70 ans, brise enfin le silence sur les 16 années qu’elle a passées à la tête de la première économie d’Europe. Un exercice délicat alors que certaines de ses décisions passées, notamment sur les réfugiés et la dépendance énergétique envers la Russie, font aujourd’hui polémique.
Une défense passionnée de sa politique migratoire
C’est sur la gestion de la crise des réfugiés de 2015 qu’Angela Merkel a été le plus violemment attaquée. Sa décision de ne pas refouler les demandeurs d’asile arrivant aux frontières du pays en septembre de cette année-là reste très controversée. Pour l’ancienne chancelière, expliquer ses motivations d’alors et sa « vision de l’Europe et de la mondialisation » était une des raisons principales qui l’ont poussée à coucher ses mémoires sur le papier.
Vladimir Poutine est sans conteste la personnalité la plus critiquée dans ces mémoires. Angela Merkel le dépeint comme un homme « aux aguets », « craignant d’être maltraité » et prompt à « donner des coups ». Mais elle affirme avoir eu raison de ne pas « laisser les contacts avec la Russie se rompre » et de « préserver des liens par les relations commerciales ».
La Russie est, avec les Etats-Unis, une des deux principales puissances nucléaires mondiales.
Angela Merkel
L’ex-chancelière continue aussi de défendre son opposition à une adhésion de l’Ukraine à l’Otan en 2008, jugeant illusoire de penser que cela aurait protégé Kiev de l’agression russe.
Un bilan en demi-teinte pour un retour attendu
En publiant « Liberté », Angela Merkel offre une plongée passionnante dans les arcanes du pouvoir et une analyse lucide de son parcours et de ses décisions à la tête de l’Allemagne. Sans nier certaines erreurs et zones d’ombre, elle défend avec force son bilan et ses convictions, notamment sa vision d’une Allemagne et d’une Europe ouvertes sur le monde.
Après s’être tenue à l’écart depuis son départ fin 2021, son retour dans le débat intervient à un moment charnière, alors que les crises en Ukraine et au Moyen-Orient, la probable candidature de Donald Trump et des élections anticipées en Allemagne agitent la scène internationale. Nul doute que la parole de celle qui a dirigé si longtemps la première économie européenne sera scrutée avec attention.
Réfugiés, énergie, Russie : dans ses mémoires, Angela Merkel ne regrette rien, ou presque. Un témoignage essentiel pour comprendre les défis auxquels l’Allemagne et l’Europe ont été confrontées ces 16 dernières années et les dilemmes d’une dirigeante face à l’Histoire.
Vladimir Poutine est sans conteste la personnalité la plus critiquée dans ces mémoires. Angela Merkel le dépeint comme un homme « aux aguets », « craignant d’être maltraité » et prompt à « donner des coups ». Mais elle affirme avoir eu raison de ne pas « laisser les contacts avec la Russie se rompre » et de « préserver des liens par les relations commerciales ».
La Russie est, avec les Etats-Unis, une des deux principales puissances nucléaires mondiales.
Angela Merkel
L’ex-chancelière continue aussi de défendre son opposition à une adhésion de l’Ukraine à l’Otan en 2008, jugeant illusoire de penser que cela aurait protégé Kiev de l’agression russe.
Un bilan en demi-teinte pour un retour attendu
En publiant « Liberté », Angela Merkel offre une plongée passionnante dans les arcanes du pouvoir et une analyse lucide de son parcours et de ses décisions à la tête de l’Allemagne. Sans nier certaines erreurs et zones d’ombre, elle défend avec force son bilan et ses convictions, notamment sa vision d’une Allemagne et d’une Europe ouvertes sur le monde.
Après s’être tenue à l’écart depuis son départ fin 2021, son retour dans le débat intervient à un moment charnière, alors que les crises en Ukraine et au Moyen-Orient, la probable candidature de Donald Trump et des élections anticipées en Allemagne agitent la scène internationale. Nul doute que la parole de celle qui a dirigé si longtemps la première économie européenne sera scrutée avec attention.
Réfugiés, énergie, Russie : dans ses mémoires, Angela Merkel ne regrette rien, ou presque. Un témoignage essentiel pour comprendre les défis auxquels l’Allemagne et l’Europe ont été confrontées ces 16 dernières années et les dilemmes d’une dirigeante face à l’Histoire.
En prononçant son célèbre « Nous y arriverons » (« Wir schaffen das »), Merkel dit avoir voulu montrer « une attitude » et la volonté de « travailler à surmonter les obstacles ». Elle affirme toujours « ne pas comprendre » les critiques sur un selfie pris avec un réfugié syrien, estimant que cela n’a pas pu « inciter des légions entières à fuir leur patrie ».
Si elle souligne que « l’Europe doit toujours protéger ses frontières extérieures », elle maintient que « la prospérité et l’Etat de droit » continueront à faire de l’Allemagne et l’Europe des « lieux où l’on désire se rendre ». Un message qui tranche avec la rhétorique anti-immigration adoptée par certains partis, comme la formation d’extrême droite AfD. À ce sujet, Merkel met en garde les partis démocratiques contre la tentation de « s’emparer des thèmes de l’AfD » sans « proposer de solutions concrètes », une stratégie vouée selon elle à l’échec.
Une dépendance au gaz russe assumée
Autre sujet brûlant : la dépendance de l’Allemagne aux livraisons de gaz russe, pointée du doigt depuis l’invasion de l’Ukraine en 2022. Sur ce point, l’ex-chancelière rappelle que la création du premier gazoduc Nord Stream avait été signée par son prédécesseur Gerhard Schröder, passé ensuite dans le camp russe. Pour le très controversé Nord Stream 2, auquel elle a donné son feu vert après l’annexion de la Crimée en 2014, elle évoque la difficulté à l’époque de « faire accepter » en Allemagne et dans l’UE « l’importation d’autres combustibles plus chers ».
Merkel justifie également ce choix par l’abandon progressif du nucléaire décidé en 2011 après Fukushima. Le gaz apparaissait alors comme « une technologie fossile de transition » en attendant la montée en puissance des renouvelables. D’ailleurs, elle recommande de ne pas revenir en arrière sur le sujet en Allemagne, estimant que le pays peut « satisfaire à ses objectifs climatiques » et « être performant technologiquement » sans l’atome.
Des relations complexes avec Vladimir Poutine
Vladimir Poutine est sans conteste la personnalité la plus critiquée dans ces mémoires. Angela Merkel le dépeint comme un homme « aux aguets », « craignant d’être maltraité » et prompt à « donner des coups ». Mais elle affirme avoir eu raison de ne pas « laisser les contacts avec la Russie se rompre » et de « préserver des liens par les relations commerciales ».
La Russie est, avec les Etats-Unis, une des deux principales puissances nucléaires mondiales.
Angela Merkel
L’ex-chancelière continue aussi de défendre son opposition à une adhésion de l’Ukraine à l’Otan en 2008, jugeant illusoire de penser que cela aurait protégé Kiev de l’agression russe.
Un bilan en demi-teinte pour un retour attendu
En publiant « Liberté », Angela Merkel offre une plongée passionnante dans les arcanes du pouvoir et une analyse lucide de son parcours et de ses décisions à la tête de l’Allemagne. Sans nier certaines erreurs et zones d’ombre, elle défend avec force son bilan et ses convictions, notamment sa vision d’une Allemagne et d’une Europe ouvertes sur le monde.
Après s’être tenue à l’écart depuis son départ fin 2021, son retour dans le débat intervient à un moment charnière, alors que les crises en Ukraine et au Moyen-Orient, la probable candidature de Donald Trump et des élections anticipées en Allemagne agitent la scène internationale. Nul doute que la parole de celle qui a dirigé si longtemps la première économie européenne sera scrutée avec attention.
Réfugiés, énergie, Russie : dans ses mémoires, Angela Merkel ne regrette rien, ou presque. Un témoignage essentiel pour comprendre les défis auxquels l’Allemagne et l’Europe ont été confrontées ces 16 dernières années et les dilemmes d’une dirigeante face à l’Histoire.
En prononçant son célèbre « Nous y arriverons » (« Wir schaffen das »), Merkel dit avoir voulu montrer « une attitude » et la volonté de « travailler à surmonter les obstacles ». Elle affirme toujours « ne pas comprendre » les critiques sur un selfie pris avec un réfugié syrien, estimant que cela n’a pas pu « inciter des légions entières à fuir leur patrie ».
Si elle souligne que « l’Europe doit toujours protéger ses frontières extérieures », elle maintient que « la prospérité et l’Etat de droit » continueront à faire de l’Allemagne et l’Europe des « lieux où l’on désire se rendre ». Un message qui tranche avec la rhétorique anti-immigration adoptée par certains partis, comme la formation d’extrême droite AfD. À ce sujet, Merkel met en garde les partis démocratiques contre la tentation de « s’emparer des thèmes de l’AfD » sans « proposer de solutions concrètes », une stratégie vouée selon elle à l’échec.
Une dépendance au gaz russe assumée
Autre sujet brûlant : la dépendance de l’Allemagne aux livraisons de gaz russe, pointée du doigt depuis l’invasion de l’Ukraine en 2022. Sur ce point, l’ex-chancelière rappelle que la création du premier gazoduc Nord Stream avait été signée par son prédécesseur Gerhard Schröder, passé ensuite dans le camp russe. Pour le très controversé Nord Stream 2, auquel elle a donné son feu vert après l’annexion de la Crimée en 2014, elle évoque la difficulté à l’époque de « faire accepter » en Allemagne et dans l’UE « l’importation d’autres combustibles plus chers ».
Merkel justifie également ce choix par l’abandon progressif du nucléaire décidé en 2011 après Fukushima. Le gaz apparaissait alors comme « une technologie fossile de transition » en attendant la montée en puissance des renouvelables. D’ailleurs, elle recommande de ne pas revenir en arrière sur le sujet en Allemagne, estimant que le pays peut « satisfaire à ses objectifs climatiques » et « être performant technologiquement » sans l’atome.
Des relations complexes avec Vladimir Poutine
Vladimir Poutine est sans conteste la personnalité la plus critiquée dans ces mémoires. Angela Merkel le dépeint comme un homme « aux aguets », « craignant d’être maltraité » et prompt à « donner des coups ». Mais elle affirme avoir eu raison de ne pas « laisser les contacts avec la Russie se rompre » et de « préserver des liens par les relations commerciales ».
La Russie est, avec les Etats-Unis, une des deux principales puissances nucléaires mondiales.
Angela Merkel
L’ex-chancelière continue aussi de défendre son opposition à une adhésion de l’Ukraine à l’Otan en 2008, jugeant illusoire de penser que cela aurait protégé Kiev de l’agression russe.
Un bilan en demi-teinte pour un retour attendu
En publiant « Liberté », Angela Merkel offre une plongée passionnante dans les arcanes du pouvoir et une analyse lucide de son parcours et de ses décisions à la tête de l’Allemagne. Sans nier certaines erreurs et zones d’ombre, elle défend avec force son bilan et ses convictions, notamment sa vision d’une Allemagne et d’une Europe ouvertes sur le monde.
Après s’être tenue à l’écart depuis son départ fin 2021, son retour dans le débat intervient à un moment charnière, alors que les crises en Ukraine et au Moyen-Orient, la probable candidature de Donald Trump et des élections anticipées en Allemagne agitent la scène internationale. Nul doute que la parole de celle qui a dirigé si longtemps la première économie européenne sera scrutée avec attention.
Réfugiés, énergie, Russie : dans ses mémoires, Angela Merkel ne regrette rien, ou presque. Un témoignage essentiel pour comprendre les défis auxquels l’Allemagne et l’Europe ont été confrontées ces 16 dernières années et les dilemmes d’une dirigeante face à l’Histoire.