La France est-elle en train de perdre le contrôle de ses institutions clés au profit de puissances étrangères ? C’est ce que semblent indiquer les récentes révélations sur les tentatives d’infiltration orchestrées par l’Algérie. Après avoir cherché à placer ses pions dans les mairies hexagonales, Alger viserait maintenant un autre pilier de la société française : l’Ordre des médecins.
L’Ordre des médecins, une cible stratégique
Rachid Agoudjil, fin connaisseur des réseaux d’influence algériens en France, tire la sonnette d’alarme. Selon lui, l’Ordre des médecins serait devenu la nouvelle cible des tentatives d’entrisme menées par Alger. L’objectif : y faire élire des personnalités acquises à la cause du régime algérien pour peser sur les décisions de cette institution centrale du système de santé français.
En contrôlant l’Ordre des médecins, l’Algérie disposerait d’un formidable levier d’influence. Elle pourrait favoriser l’installation de praticiens algériens en France, orienter certaines politiques de santé, mais aussi accéder à des données stratégiques sur le pays. Un véritable cheval de Troie au cœur du dispositif sanitaire hexagonal.
La montée de l’antifrançais en toile de fond
Ces manœuvres interviennent dans un contexte de tensions croissantes entre Paris et Alger, marqué par une résurgence du sentiment antifrançais en Algérie. La reconnaissance par la France du Sahara occidental a été vécue comme une provocation et a suscité une vague d’indignation dans le pays.
Pour Rachid Agoudjil, cette crispation des relations franco-algériennes n’est pas étrangère aux tentatives d’infiltration observées en France. Il y voit la volonté d’Alger de déstabiliser l’ancien pays colonisateur et d’y accroître son emprise en s’appuyant sur divers relais.
Des méthodes d’influence protéiformes
Pour parvenir à ses fins, le pouvoir algérien mobiliserait en effet de multiples réseaux. L’extrême gauche française constituerait l’un de ses points d’appui, en raison de sa sensibilité aux thèses tiers-mondistes et de son hostilité envers « l’impérialisme » occidental.
La Grande Mosquée de Paris, qui entretient des liens étroits avec Alger, jouerait également un rôle central. Sous couvert de promouvoir un « islam modéré », elle servirait en réalité de tête de pont à l’influence algérienne au sein de la communauté musulmane hexagonale.
Mais les tentatives de déstabilisation passeraient aussi par des canaux plus informels. Sur les réseaux sociaux, une armée d’influenceurs pro-algériens s’activerait pour propager des contenus hostiles à la France et attiser les tensions communautaires. Une « guerre de l’information » visant à fragiliser la cohésion nationale.
La France doit réagir
Face à cette offensive tous azimuts, Rachid Agoudjil appelle les autorités françaises à réagir avec fermeté. Il plaide pour un renforcement des contrôles sur les ingérences étrangères et une plus grande vigilance à l’égard des réseaux d’influence algériens.
Car derrière ces manœuvres de déstabilisation se dessine la volonté d’Alger d’affirmer son leadership régional aux dépens de l’ancienne puissance coloniale. En cherchant à faire main basse sur des institutions aussi stratégiques que l’Ordre des médecins, le pouvoir algérien dévoile ses visées hégémoniques.
Il appartient désormais à la France de défendre ses intérêts et de faire échec à cette entreprise de subversion. C’est tout l’enjeu des prochains mois, alors que les relations franco-algériennes traversent une zone de turbulences sans précédent depuis l’indépendance. La bataille pour le contrôle des esprits et des institutions ne fait que commencer.
