ActualitésInternational

Meurtre “Antisémite” d’un Rabbin Israélo-Moldave aux Émirats Arabes Unis

Choc aux Émirats après le meurtre d'un rabbin israélo-moldave. Israël dénonce un acte antisémite et promet de tout faire pour punir les coupables. Enquête ouverte par le Mossad. Les circonstances du crime restent floues. La sécurité des Israéliens aux Émirats en question malgré la normalisation...

Un crime choquant vient d’ébranler les relations entre Israël et les Émirats arabes unis. Tzvi Kogan, un rabbin israélo-moldave installé aux Émirats, a été retrouvé mort après avoir été porté disparu depuis jeudi dernier. Les autorités israéliennes n’ont pas tardé à qualifier ce meurtre d’acte « antisémite », déclenchant l’indignation au plus haut niveau de l’État hébreu.

Le Premier ministre Benjamin Netanyahu a vivement réagi, promettant d’utiliser « tous les moyens » pour punir les auteurs de ce qu’il considère comme un « attentat terroriste antisémite abject ». Le gouvernement israélien a fait savoir dans un communiqué que l’État hébreu mettrait tout en œuvre pour que justice soit rendue et que les responsables répondent de leurs actes.

Le Mossad ouvre une enquête, les circonstances restent floues

Face à ce drame, le Mossad, le redoutable service de renseignement extérieur israélien, a immédiatement ouvert une enquête. Cependant, les autorités n’ont pour le moment fourni aucun détail sur le lieu où le corps a été retrouvé, ni sur les circonstances exactes du meurtre ou encore l’identité des suspects. Cette absence d’information alimente les interrogations et les inquiétudes.

Les réactions se sont multipliées au sein de la classe politique israélienne. Le président Isaac Herzog a dénoncé sur le réseau social X « l’inhumanité des ennemis du peuple juif », tout en assurant que cela n’empêcherait pas Israël de continuer à développer des communautés florissantes aux Émirats et ailleurs. De son côté, le ministre de la Défense Yoav Gallant a condamné « un crime terroriste antisémite lâche et méprisable ».

Un jeune rabbin porteur d’un message de paix

Âgé d’une trentaine d’années et marié depuis six mois seulement selon les médias israéliens, le rabbin Tzvi Kogan était un émissaire du mouvement Habad Loubavitch. Cette organisation hassidique ultra-orthodoxe est connue pour son engagement missionnaire à travers le monde, visant à renforcer l’identité juive et à rapprocher les juifs de leur foi. Sur le réseau social X, le Habad affirme que le rabbin a été « assassiné par des terroristes après avoir été enlevé jeudi ».

Les Émirats restent discrets, des questions sur la sécurité

Alors qu’Israël multiplie les déclarations, les autorités émiraties observent jusqu’ici une grande discrétion sur cette affaire. Elles n’ont fait aucun commentaire officiel sur le meurtre. Samedi, elles avaient simplement indiqué avoir lancé des recherches pour retrouver Tzvi Kogan, présenté comme un ressortissant moldave sans mention de sa nationalité israélienne.

Ce drame soulève des questions sur la sécurité des ressortissants israéliens aux Émirats, malgré la normalisation des relations dans le cadre des accords d’Abraham de 2020. Les autorités israéliennes ont d’ailleurs renouvelé leurs avertissements, appelant leurs citoyens à éviter tout voyage non essentiel dans ce pays et conseillant à ceux déjà sur place de redoubler de précautions.

Pourtant, les Émirats arabes unis se targuent d’être un pays tolérant et sûr. Ce riche État pétrolier, dont l’écrasante majorité de la population est composée d’expatriés, avait même inauguré l’an dernier à Abu Dhabi un centre interreligieux abritant une mosquée, une église et une synagogue. Le meurtre du rabbin Kogan vient tragiquement ébranler cette image.

Une région sous tension malgré les efforts de paix

Ce crime survient dans un contexte régional tendu malgré les récents efforts diplomatiques. Alors qu’Israël est sous le choc, les autorités jordaniennes ont annoncé dimanche qu’un homme avait été abattu après avoir ouvert le feu sur des forces de sécurité dans le quartier abritant l’ambassade d’Israël à Amman.

Le meurtre du rabbin Tzvi Kogan soulève de nombreuses questions et suscite une vive émotion. Au-delà du drame humain, c’est tout le fragile processus de normalisation entre Israël et certains pays arabes qui semble fragilisé. Les prochains jours seront décisifs pour voir comment les autorités émiraties et israéliennes géreront cette crise et si la confiance mutuelle pourra être restaurée malgré ce crime odieux qui porte la marque de l’antisémitisme.

Les réactions se sont multipliées au sein de la classe politique israélienne. Le président Isaac Herzog a dénoncé sur le réseau social X « l’inhumanité des ennemis du peuple juif », tout en assurant que cela n’empêcherait pas Israël de continuer à développer des communautés florissantes aux Émirats et ailleurs. De son côté, le ministre de la Défense Yoav Gallant a condamné « un crime terroriste antisémite lâche et méprisable ».

Un jeune rabbin porteur d’un message de paix

Âgé d’une trentaine d’années et marié depuis six mois seulement selon les médias israéliens, le rabbin Tzvi Kogan était un émissaire du mouvement Habad Loubavitch. Cette organisation hassidique ultra-orthodoxe est connue pour son engagement missionnaire à travers le monde, visant à renforcer l’identité juive et à rapprocher les juifs de leur foi. Sur le réseau social X, le Habad affirme que le rabbin a été « assassiné par des terroristes après avoir été enlevé jeudi ».

Les Émirats restent discrets, des questions sur la sécurité

Alors qu’Israël multiplie les déclarations, les autorités émiraties observent jusqu’ici une grande discrétion sur cette affaire. Elles n’ont fait aucun commentaire officiel sur le meurtre. Samedi, elles avaient simplement indiqué avoir lancé des recherches pour retrouver Tzvi Kogan, présenté comme un ressortissant moldave sans mention de sa nationalité israélienne.

Ce drame soulève des questions sur la sécurité des ressortissants israéliens aux Émirats, malgré la normalisation des relations dans le cadre des accords d’Abraham de 2020. Les autorités israéliennes ont d’ailleurs renouvelé leurs avertissements, appelant leurs citoyens à éviter tout voyage non essentiel dans ce pays et conseillant à ceux déjà sur place de redoubler de précautions.

Pourtant, les Émirats arabes unis se targuent d’être un pays tolérant et sûr. Ce riche État pétrolier, dont l’écrasante majorité de la population est composée d’expatriés, avait même inauguré l’an dernier à Abu Dhabi un centre interreligieux abritant une mosquée, une église et une synagogue. Le meurtre du rabbin Kogan vient tragiquement ébranler cette image.

Une région sous tension malgré les efforts de paix

Ce crime survient dans un contexte régional tendu malgré les récents efforts diplomatiques. Alors qu’Israël est sous le choc, les autorités jordaniennes ont annoncé dimanche qu’un homme avait été abattu après avoir ouvert le feu sur des forces de sécurité dans le quartier abritant l’ambassade d’Israël à Amman.

Le meurtre du rabbin Tzvi Kogan soulève de nombreuses questions et suscite une vive émotion. Au-delà du drame humain, c’est tout le fragile processus de normalisation entre Israël et certains pays arabes qui semble fragilisé. Les prochains jours seront décisifs pour voir comment les autorités émiraties et israéliennes géreront cette crise et si la confiance mutuelle pourra être restaurée malgré ce crime odieux qui porte la marque de l’antisémitisme.

Passionné et dévoué, j'explore sans cesse les nouvelles frontières de l'information et de la technologie. Pour explorer les options de sponsoring, contactez-nous.