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Pression sur les All Blacks : bientôt la fin de la règle d’inéligibilité ?

Le sélectionneur des All Blacks milite pour un assouplissement des règles d'éligibilité afin de pouvoir sélectionner des joueurs néo-zélandais basés à l'étranger et ainsi...

Selon une source proche de la fédération néo-zélandaise de rugby, le nouveau sélectionneur des All Blacks Scott Robertson envisagerait de faire pression pour un changement majeur des règles d’éligibilité. L’objectif ? Permettre la sélection de joueurs évoluant à l’étranger afin de rester compétitif face à l’Afrique du Sud.

Actuellement, la NZR interdit toute sélection de joueurs qui ne sont pas sous contrat en Nouvelle-Zélande. Une politique visant à freiner l’exode des talents tout en préservant la compétitivité des championnats domestiques. Mais face à la réussite des Springboks, doubles champions du monde en titre, cette règle est remise en question.

L’Afrique du Sud, un modèle à suivre ?

Robertson souligne que les Sud-Africains ont su tirer profit d’une politique d’ouverture permettant à leurs internationaux d’évoluer dans des clubs étrangers, souvent avec des salaires mirobolants, tout en restant sélectionnables.

Nous ne voulons pas être en retard d’un cycle ou de quelques années.

– Scott Robertson, sélectionneur des All Blacks

Le rugby professionnel est en constante évolution et les néo-zélandais doivent s’adapter s’ils veulent rester au sommet. Robertson compte bien faire une présentation en ce sens aux dirigeants de la NZR dès son retour au pays.

Une première année mitigée pour Robertson

Scott Robertson vient de boucler sa première année à la tête des All Blacks. Si la tournée d’automne s’est achevée sur une victoire 29-11 face à l’Italie, le bilan reste mitigé avec des défaites contre la France et des prestations peu convaincantes face à l’Irlande et l’Angleterre.

Les exemples sud-africain et australien

Pour appuyer son argumentaire, le sélectionneur n’hésite pas à citer l’Afrique du Sud en exemple. Les Boks peuvent compter sur un large vivier de joueurs aguerris, pris en charge et gérés par leurs clubs jusqu’à la trentaine. Un luxe permettant d’aligner deux XV de très haut niveau.

L’Australie a également assoupli ses règles, autorisant la sélection de trois joueurs “overseas” sous certaines conditions (minimum 30 sélections ou engagement à rejouer au pays la saison suivante). Un compromis intéressant entre maintien des talents sur le territoire et compétitivité internationale.

Préserver l’équilibre avec le rugby local

Conscient de la nécessité de préserver l’attractivité du Super Rugby et du National Provincial Championship, Robertson pencherait pour une règle d’éligibilité ciblée. Seuls certains cadres expérimentés comme Richie Mo’unga, actuellement au Japon, pourraient en bénéficier.

Cette pression du sélectionneur intervient à un moment charnière pour le rugby néo-zélandais, fragilisé par une perte de vitesse sportive autant qu’économique. L’assouplissement des critères de sélection pourrait être une solution pour maintenir les All Blacks au sommet. Mais à quel prix pour les compétitions domestiques ? Le débat est lancé et les prochaines semaines s’annoncent décisives dans les coulisses de la fédération.

Les exemples sud-africain et australien

Pour appuyer son argumentaire, le sélectionneur n’hésite pas à citer l’Afrique du Sud en exemple. Les Boks peuvent compter sur un large vivier de joueurs aguerris, pris en charge et gérés par leurs clubs jusqu’à la trentaine. Un luxe permettant d’aligner deux XV de très haut niveau.

L’Australie a également assoupli ses règles, autorisant la sélection de trois joueurs “overseas” sous certaines conditions (minimum 30 sélections ou engagement à rejouer au pays la saison suivante). Un compromis intéressant entre maintien des talents sur le territoire et compétitivité internationale.

Préserver l’équilibre avec le rugby local

Conscient de la nécessité de préserver l’attractivité du Super Rugby et du National Provincial Championship, Robertson pencherait pour une règle d’éligibilité ciblée. Seuls certains cadres expérimentés comme Richie Mo’unga, actuellement au Japon, pourraient en bénéficier.

Cette pression du sélectionneur intervient à un moment charnière pour le rugby néo-zélandais, fragilisé par une perte de vitesse sportive autant qu’économique. L’assouplissement des critères de sélection pourrait être une solution pour maintenir les All Blacks au sommet. Mais à quel prix pour les compétitions domestiques ? Le débat est lancé et les prochaines semaines s’annoncent décisives dans les coulisses de la fédération.

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