Ce dimanche, les Roumains sont appelés aux urnes pour le premier tour d’une élection présidentielle qui pourrait marquer un tournant dans l’histoire politique du pays. Selon plusieurs sondages, le candidat d’extrême droite George Simion est en passe de créer la surprise en se qualifiant pour le second tour, surfant sur le mécontentement social et économique d’une partie de la population.
L’Extrême Droite aux Portes du Pouvoir
À 38 ans, George Simion, leader du parti AUR (Alliance pour l’Unité des Roumains), est crédité de 15 à 19% des intentions de vote, talonnant le grand favori du scrutin, le Premier ministre social-démocrate Marcel Ciolacu (autour de 25%). Un score qui place l’extrémiste en position de force pour accéder au second tour prévu le 8 décembre prochain.
Avec son discours enflammé, teinté de mysticisme et de théories du complot, Simion a su capter la colère des Roumains frappés de plein fouet par l’inflation record (10% en 2022). Promettant une “Roumanie aux Roumains”, il multiplie les sorties anti-européennes et les postures nationalistes.
Un Potentiel Séisme Politique
Si elle se confirmait, la qualification de George Simion au second tour constituerait un véritable tremblement de terre dans le paysage politique roumain. Jusqu’ici, ce pays de 19 millions d’habitants, membre de l’UE et de l’OTAN, avait résisté aux sirènes populistes, à l’inverse de certains de ses voisins comme la Hongrie.
“J’ai vraiment peur qu’on se retrouve avec Simion au soir du scrutin”, témoigne Oana, une informaticienne de 36 ans, inquiète de son imprévisibilité et de ses diatribes anti-européennes.
Un Admirateur de Trump
Au-delà des débats de politique intérieure, l’issue du scrutin revêt une importance capitale sur le plan géostratégique. Frontalière de l’Ukraine et riveraine de la Mer Noire, la Roumanie joue en effet un rôle clé, tant pour l’OTAN, dont elle abrite plus de 5000 soldats, que pour l’acheminement des céréales ukrainiennes.
“La démocratie roumaine est en danger pour la première fois depuis la chute du communisme en 1989”, s’alarme le politologue Cristian Parvulescu, pointant “une donne qui s’est compliquée” depuis l’élection de Donald Trump aux États-Unis.
Alors que la Roumanie s’apprête à tourner une page de son histoire, après dix ans de présidence pro-européenne de Klaus Iohannis, tous les regards sont désormais braqués sur les urnes. Les jeux sont loin d’être faits, mais une chose est sûre : le résultat de ce scrutin sera scruté avec la plus grande attention, de Bucarest à Bruxelles. L’avenir de la démocratie roumaine, et peut-être un peu de celle de l’Europe, est en jeu.
Au-delà des débats de politique intérieure, l’issue du scrutin revêt une importance capitale sur le plan géostratégique. Frontalière de l’Ukraine et riveraine de la Mer Noire, la Roumanie joue en effet un rôle clé, tant pour l’OTAN, dont elle abrite plus de 5000 soldats, que pour l’acheminement des céréales ukrainiennes.
“La démocratie roumaine est en danger pour la première fois depuis la chute du communisme en 1989”, s’alarme le politologue Cristian Parvulescu, pointant “une donne qui s’est compliquée” depuis l’élection de Donald Trump aux États-Unis.
Alors que la Roumanie s’apprête à tourner une page de son histoire, après dix ans de présidence pro-européenne de Klaus Iohannis, tous les regards sont désormais braqués sur les urnes. Les jeux sont loin d’être faits, mais une chose est sûre : le résultat de ce scrutin sera scruté avec la plus grande attention, de Bucarest à Bruxelles. L’avenir de la démocratie roumaine, et peut-être un peu de celle de l’Europe, est en jeu.
Coiffé d’une casquette rouge “Make Romania Great Again” en référence à Donald Trump, George Simion ne cache pas son admiration pour l’ancien président américain. Un modèle dont il espère suivre les pas en surfant sur la vague ultra-conservatrice qui déferle sur plusieurs pays occidentaux ces dernières années.
Farouchement opposé à toute aide militaire à l’Ukraine, fustigeant “la bulle corrompue de Bruxelles”, rejetant les droits LGBT+ : le candidat d’extrême droite incarne un courant nationaliste et illibéral assumé. Son credo : rendre à la Roumanie sa “grandeur” et son “patriotisme” face aux pressions extérieures.
Des Enjeux Cruciaux pour la Roumanie et l’Europe
Au-delà des débats de politique intérieure, l’issue du scrutin revêt une importance capitale sur le plan géostratégique. Frontalière de l’Ukraine et riveraine de la Mer Noire, la Roumanie joue en effet un rôle clé, tant pour l’OTAN, dont elle abrite plus de 5000 soldats, que pour l’acheminement des céréales ukrainiennes.
“La démocratie roumaine est en danger pour la première fois depuis la chute du communisme en 1989”, s’alarme le politologue Cristian Parvulescu, pointant “une donne qui s’est compliquée” depuis l’élection de Donald Trump aux États-Unis.
Alors que la Roumanie s’apprête à tourner une page de son histoire, après dix ans de présidence pro-européenne de Klaus Iohannis, tous les regards sont désormais braqués sur les urnes. Les jeux sont loin d’être faits, mais une chose est sûre : le résultat de ce scrutin sera scruté avec la plus grande attention, de Bucarest à Bruxelles. L’avenir de la démocratie roumaine, et peut-être un peu de celle de l’Europe, est en jeu.
Coiffé d’une casquette rouge “Make Romania Great Again” en référence à Donald Trump, George Simion ne cache pas son admiration pour l’ancien président américain. Un modèle dont il espère suivre les pas en surfant sur la vague ultra-conservatrice qui déferle sur plusieurs pays occidentaux ces dernières années.
Farouchement opposé à toute aide militaire à l’Ukraine, fustigeant “la bulle corrompue de Bruxelles”, rejetant les droits LGBT+ : le candidat d’extrême droite incarne un courant nationaliste et illibéral assumé. Son credo : rendre à la Roumanie sa “grandeur” et son “patriotisme” face aux pressions extérieures.
Des Enjeux Cruciaux pour la Roumanie et l’Europe
Au-delà des débats de politique intérieure, l’issue du scrutin revêt une importance capitale sur le plan géostratégique. Frontalière de l’Ukraine et riveraine de la Mer Noire, la Roumanie joue en effet un rôle clé, tant pour l’OTAN, dont elle abrite plus de 5000 soldats, que pour l’acheminement des céréales ukrainiennes.
“La démocratie roumaine est en danger pour la première fois depuis la chute du communisme en 1989”, s’alarme le politologue Cristian Parvulescu, pointant “une donne qui s’est compliquée” depuis l’élection de Donald Trump aux États-Unis.
Alors que la Roumanie s’apprête à tourner une page de son histoire, après dix ans de présidence pro-européenne de Klaus Iohannis, tous les regards sont désormais braqués sur les urnes. Les jeux sont loin d’être faits, mais une chose est sûre : le résultat de ce scrutin sera scruté avec la plus grande attention, de Bucarest à Bruxelles. L’avenir de la démocratie roumaine, et peut-être un peu de celle de l’Europe, est en jeu.