La 29ème Conférence des Nations unies sur les changements climatiques (COP29) vient de s’achever à Bakou, en Azerbaïdjan, sur un bilan en demi-teinte. Si quelques avancées ont été obtenues, notamment sur le financement de l’aide aux pays en développement, l’accord final est jugé décevant par de nombreux acteurs. La France, par la voix de sa ministre de la Transition écologique Agnès Pannier-Runacher, estime ainsi que le texte n’est “pas à la hauteur des enjeux”.
Un triplement insuffisant des financements climat
Le principal point d’achoppement de ces négociations concernait le montant de l’aide financière accordée par les pays riches aux nations en développement pour les aider à faire face au changement climatique. Après d’âpres discussions, un accord a finalement été trouvé pour porter ces financements à 300 milliards de dollars par an d’ici 2035, soit un triplement par rapport aux niveaux actuels. Mais pour beaucoup, dont la France, cela reste insuffisant :
Malgré plusieurs avancées, dont le triplement des financements en faveur des pays pauvres menacés par le changement climatique, le texte sur la finance a été adopté dans un climat de confusion et contesté par plusieurs pays. L’accord n’est pas à la hauteur des enjeux.
Agnès Pannier-Runacher, ministre française de la Transition écologique
Des engagements sur les énergies renouvelables et le nucléaire
La ministre souligne néanmoins que cet engagement financier vient s’ajouter à d’autres décisions prises lors des précédentes COP, comme le triplement des énergies renouvelables d’ici 2030 et celui des capacités nucléaires d’ici 2050. Des objectifs ambitieux mais nécessaires pour accélérer la transition vers un monde décarboné.
Un accord sur les marchés carbone volontaires
Autre point positif relevé par Agnès Pannier-Runacher : l’adoption, après 9 ans de négociations, d’un cadre pour les marchés carbone volontaires. Ce mécanisme doit permettre aux pays et aux entreprises de compenser leurs émissions de CO2 en finançant des projets de réduction ailleurs dans le monde. Des règles ont été établies pour garantir l’intégrité environnementale de ces échanges.
Mais aucun progrès sur l’atténuation des émissions
En revanche, aucun accord n’a pu être trouvé sur l’épineuse question de l’atténuation, c’est-à-dire la réduction des émissions de gaz à effet de serre. Un échec cinglant qui marque les limites de l’exercice pour la ministre française :
Sur l’atténuation, aucun texte n’est adopté, ce qui envoie un message très négatif et marque un vrai échec pour cette COP29.
Agnès Pannier-Runacher, ministre française de la Transition écologique
Une présidence azerbaïdjanaise pointée du doigt
Pour expliquer ces résultats décevants, la ministre pointe la responsabilité de la présidence azerbaïdjanaise, qui n’a selon elle pas su imprimer une dynamique positive et lever les blocages :
Cette COP a été marquée plus largement par une vraie désorganisation et une absence de leadership de la présidence, qui n’a pas su se hisser à la hauteur des enjeux.
Agnès Pannier-Runacher, ministre française de la Transition écologique
Un constat sévère alors que les regards se tournent déjà vers la COP30 qui se tiendra l’an prochain au Brésil, sous présidence brésilienne. Avec l’espoir que ce grand rendez-vous de la diplomatie climatique parvienne enfin à accoucher d’un accord à la hauteur de l’urgence.
La France reste engagée sur le climat
Malgré la déception, la France entend maintenir son engagement en faveur du climat et de la solidarité avec les pays vulnérables. Agnès Pannier-Runacher a ainsi rappelé que Paris consacrerait 7,2 milliards d’euros cette année aux financements climat, dont près du tiers dédiés à l’adaptation. Un effort conséquent qui place la France parmi les principaux contributeurs mondiaux.
Mais sans une réelle prise de conscience collective et un sursaut des grands émetteurs, les objectifs de l’accord de Paris risquent de s’éloigner un peu plus à chaque COP. Le temps presse et c’est tout l’avenir de notre planète qui est en jeu. Il est urgent d’agir maintenant pour ne pas le regretter demain.
Autre point positif relevé par Agnès Pannier-Runacher : l’adoption, après 9 ans de négociations, d’un cadre pour les marchés carbone volontaires. Ce mécanisme doit permettre aux pays et aux entreprises de compenser leurs émissions de CO2 en finançant des projets de réduction ailleurs dans le monde. Des règles ont été établies pour garantir l’intégrité environnementale de ces échanges.
Mais aucun progrès sur l’atténuation des émissions
En revanche, aucun accord n’a pu être trouvé sur l’épineuse question de l’atténuation, c’est-à-dire la réduction des émissions de gaz à effet de serre. Un échec cinglant qui marque les limites de l’exercice pour la ministre française :
Sur l’atténuation, aucun texte n’est adopté, ce qui envoie un message très négatif et marque un vrai échec pour cette COP29.
Agnès Pannier-Runacher, ministre française de la Transition écologique
Une présidence azerbaïdjanaise pointée du doigt
Pour expliquer ces résultats décevants, la ministre pointe la responsabilité de la présidence azerbaïdjanaise, qui n’a selon elle pas su imprimer une dynamique positive et lever les blocages :
Cette COP a été marquée plus largement par une vraie désorganisation et une absence de leadership de la présidence, qui n’a pas su se hisser à la hauteur des enjeux.
Agnès Pannier-Runacher, ministre française de la Transition écologique
Un constat sévère alors que les regards se tournent déjà vers la COP30 qui se tiendra l’an prochain au Brésil, sous présidence brésilienne. Avec l’espoir que ce grand rendez-vous de la diplomatie climatique parvienne enfin à accoucher d’un accord à la hauteur de l’urgence.
La France reste engagée sur le climat
Malgré la déception, la France entend maintenir son engagement en faveur du climat et de la solidarité avec les pays vulnérables. Agnès Pannier-Runacher a ainsi rappelé que Paris consacrerait 7,2 milliards d’euros cette année aux financements climat, dont près du tiers dédiés à l’adaptation. Un effort conséquent qui place la France parmi les principaux contributeurs mondiaux.
Mais sans une réelle prise de conscience collective et un sursaut des grands émetteurs, les objectifs de l’accord de Paris risquent de s’éloigner un peu plus à chaque COP. Le temps presse et c’est tout l’avenir de notre planète qui est en jeu. Il est urgent d’agir maintenant pour ne pas le regretter demain.