Une scène d’une violence inouïe s’est déroulée en plein cœur de Bordeaux dans la nuit de jeudi à vendredi. Vers 1 heure du matin, cours Victor-Hugo, un passant de 36 ans s’est fait agresser à la machette par un individu qui lui a demandé de l’argent.
Selon une source policière, devant le refus catégorique de la victime, l’agresseur a brandi son arme et a porté un coup au visage du trentenaire. Ce dernier, légèrement blessé, a rapidement été pris en charge par les secours.
Un migrant tunisien interdit de territoire
L’auteur de cette attaque à la machette, interpellé peu après les faits, est un ressortissant tunisien âgé de 20 ans. Les forces de l’ordre ont constaté que ce dernier se trouvait en état d’ébriété au moment de son arrestation.
Mais le plus préoccupant est que cet individu était sous le coup d’une interdiction de territoire français pour une durée de 4 ans, prononcée précédemment par le tribunal judiciaire. En situation irrégulière, il devrait être prochainement placé en centre de rétention administrative en vue d’une expulsion.
Une insécurité grandissante à Bordeaux
Cette agression d’une rare violence s’inscrit malheureusement dans un contexte d’insécurité croissante dans la capitale girondine. Depuis plusieurs mois, les actes de délinquance se multiplient, notamment les agressions à l’arme blanche :
- Pas moins de 47 personnes blessées dont 26 par arme blanche depuis juin dernier
- Des agressions quotidiennes signalées par les habitants et commerçants du centre-ville
- Une hausse de 98 policiers victimes d’agression en seulement 7 mois en 2019
Un phénomène inquiétant lié à l’immigration clandestine
Au-delà de la recrudescence des violences, c’est le profil des agresseurs qui soulève de nombreuses interrogations. À l’instar de l’attaque à la machette de cette nuit, on constate que de plus en plus d’actes sont commis par des migrants en situation irrégulière, souvent déjà connus des services de police :
- En décembre dernier, un migrant marocain, surpris en flagrant délit de cambriolage et arrêté après avoir attaqué des policiers au couteau, avait été remis en liberté
- En juillet 2019, une jeune femme avait été séquestrée et contrainte de se prostituer par deux “amis” chez qui elle était partie en vacances à Bordeaux
Face à ces agissements intolérables, les appels à un renforcement des contrôles aux frontières et des procédures d’expulsion se font de plus en plus pressants. Beaucoup y voient le seul moyen de stopper cette spirale de la violence.
On ne peut plus laisser entrer n’importe qui sur notre territoire, des individus potentiellement dangereux qui menacent la sécurité de nos concitoyens.
Un élu local bordelais
Vers une politique migratoire plus ferme ?
Cette énième agression d’un migrant relance le débat sur la politique d’immigration en France. Si pour certains il faut ouvrir davantage les frontières, d’autres préconisent au contraire de les verrouiller pour mieux contrôler les flux.
Une chose est sûre, les pouvoirs publics ne peuvent rester les bras croisés face à cette situation explosive. Des mesures concrètes sont attendues pour endiguer cette vague d’insécurité qui gangrène progressivement nos villes.
Dans l’immédiat, les Bordelais réclament plus de moyens policiers pour sécuriser les rues et une plus grande fermeté judiciaire envers les multirécidivistes et clandestins afin qu’ils ne puissent plus nuire. Reste à voir si le gouvernement saura répondre à ces attentes légitimes.