Suite à ce scrutin contesté, Edmundo Gonzalez Urrutia, candidat de substitution après que Mme Machado ait été déclarée inéligible, a dû se réfugier en Espagne en septembre. Maria Corina Machado, elle, vit dans la clandestinité au Venezuela, continuant malgré tout à s’exprimer via les réseaux sociaux et les médias. Une situation précaire partagée par de nombreux opposants.
Washington reconnaît l’opposant comme président légitime
Si les États-Unis n’ont pas reconnu la victoire de Nicolas Maduro, ils ont en revanche apporté cette semaine leur soutien à Edmundo Gonzalez Urrutia, le reconnaissant comme le président légitimement élu. Un geste fort qui risque d’attiser encore davantage les tensions entre Washington et Caracas, mais aussi au sein de la société vénézuélienne.
L’opposition fragilisée face à un pouvoir qui se durcit
Cette nouvelle enquête pour « trahison » contre Maria Corina Machado illustre la pression constante exercée par le pouvoir vénézuélien sur les leaders de l’opposition. Inéligibilité, exil forcé, détention arbitraire… Les adversaires de Nicolas Maduro font face à une répression croissante qui vise à les réduire au silence et à entraver leur action politique.
Il ne fait aucun doute que ce régime illégitime cherche à criminaliser et à détruire toute forme d’opposition démocratique.
Un proche de l’opposition vénézuélienne
Dans ce contexte de polarisation extrême, alors que l’étau se resserre sur ses principaux leaders, l’opposition apparaît plus que jamais fragilisée face à un pouvoir qui se radicalise. La possibilité d’une sortie de crise négociée et d’une transition démocratique semble aujourd’hui plus lointaine que jamais au Venezuela, pris en étau entre les sanctions internationales et un régime qui s’accroche coûte que coûte au pouvoir.
Le Venezuela est à nouveau secoué par les tensions entre le pouvoir et l’opposition. Vendredi, le parquet vénézuélien a annoncé l’ouverture d’une enquête pour « trahison » à l’encontre de Maria Corina Machado, une des principales figures de l’opposition, l’accusant de soutenir les sanctions américaines destinées à évincer le président Nicolas Maduro après sa réélection controversée.
L’opposition dans le viseur de la justice
Selon un communiqué du ministère public, les déclarations de Mme Machado apportant son soutien présumé au projet de loi américain durcissant les sanctions contre le Venezuela « constituent une trahison à la patrie et une conspiration avec des pays étrangers ». Une accusation lourde de conséquences dans un pays où l’opposition est régulièrement la cible de poursuites judiciaires.
Le projet de loi Bolivar en question
Au cœur de l’affaire, le projet de loi Bolivar, adopté lundi par la Chambre des représentants des États-Unis. S’il est validé par le Sénat et promulgué par le président, ce texte interdira aux entreprises américaines de signer des contrats avec des entités faisant affaire avec « le gouvernement illégitime de Nicolas Maduro ». Une mesure qualifiée d' »attaque criminelle » par Caracas.
L’héritage de la politique de « pression maximale » de Trump
Ce nouveau projet de loi s’inscrit dans la continuité de la politique de sanctions initiée sous la présidence de Donald Trump (2017-2021). Celui-ci avait durci les mesures coercitives contre le Venezuela, allant jusqu’à imposer un embargo pétrolier, dans l’objectif affiché de pousser Nicolas Maduro vers la sortie. Une stratégie qui n’a pour l’heure pas porté ses fruits.
Controverse autour de la réélection de Maduro
La légitimité de la réélection de Nicolas Maduro en juillet dernier est au cœur des tensions. Si le Conseil national électoral, réputé proche du pouvoir, l’a proclamé vainqueur, il n’a toutefois pas publié les résultats détaillés, invoquant un piratage informatique jugé peu crédible. L’opposition dénonce une fraude massive et assure que son candidat, Edmundo Gonzalez Urrutia, l’a emporté avec plus de 67% des voix, s’appuyant sur des procès-verbaux couvrant plus de 80% des bureaux.
L’opposition contrainte à l’exil ou la clandestinité
Suite à ce scrutin contesté, Edmundo Gonzalez Urrutia, candidat de substitution après que Mme Machado ait été déclarée inéligible, a dû se réfugier en Espagne en septembre. Maria Corina Machado, elle, vit dans la clandestinité au Venezuela, continuant malgré tout à s’exprimer via les réseaux sociaux et les médias. Une situation précaire partagée par de nombreux opposants.
Washington reconnaît l’opposant comme président légitime
Si les États-Unis n’ont pas reconnu la victoire de Nicolas Maduro, ils ont en revanche apporté cette semaine leur soutien à Edmundo Gonzalez Urrutia, le reconnaissant comme le président légitimement élu. Un geste fort qui risque d’attiser encore davantage les tensions entre Washington et Caracas, mais aussi au sein de la société vénézuélienne.
L’opposition fragilisée face à un pouvoir qui se durcit
Cette nouvelle enquête pour « trahison » contre Maria Corina Machado illustre la pression constante exercée par le pouvoir vénézuélien sur les leaders de l’opposition. Inéligibilité, exil forcé, détention arbitraire… Les adversaires de Nicolas Maduro font face à une répression croissante qui vise à les réduire au silence et à entraver leur action politique.
Il ne fait aucun doute que ce régime illégitime cherche à criminaliser et à détruire toute forme d’opposition démocratique.
Un proche de l’opposition vénézuélienne
Dans ce contexte de polarisation extrême, alors que l’étau se resserre sur ses principaux leaders, l’opposition apparaît plus que jamais fragilisée face à un pouvoir qui se radicalise. La possibilité d’une sortie de crise négociée et d’une transition démocratique semble aujourd’hui plus lointaine que jamais au Venezuela, pris en étau entre les sanctions internationales et un régime qui s’accroche coûte que coûte au pouvoir.
