La guerre en Ukraine connaît une nouvelle escalade inquiétante. D’après une source proche du dossier, la Russie aurait tiré un missile balistique hypersonique sur le territoire ukrainien, un acte qualifié de “terrible escalade” par le chancelier allemand Olaf Scholz. Cette frappe intervient alors que les tensions ne cessent de croître entre Moscou et l’Occident.
Le missile en question, conçu pour emporter une ogive nucléaire, aurait une portée pouvant atteindre 5500 km selon des experts militaires. Son utilisation marque un nouveau palier franchi dans ce conflit qui s’enlise depuis plus d’un an maintenant. Le président russe Vladimir Poutine a justifié ce tir en représailles à deux frappes ukrainiennes récentes en territoire russe, réalisées avec des missiles américains et britanniques d’une portée d’environ 300 km.
L’Allemagne Prône la Prudence dans son Soutien à l’Ukraine
Face à cette escalade, Olaf Scholz a réaffirmé sa position de prudence diplomatique quant au soutien militaire apporté à l’Ukraine. S’exprimant devant des élus locaux à Berlin, il a déclaré :
Nous ne voulons pas fournir à l’Ukraine des missiles de croisière capables de pénétrer profondément dans le territoire russe. La prudence et un soutien clair à l’Ukraine vont de pair.
Cette position s’inscrit dans la lignée de la politique étrangère allemande traditionnelle, marquée par le pacifisme depuis la Seconde Guerre mondiale. Scholz refuse ainsi de livrer à Kiev les missiles allemands de longue portée Taurus, “pour éviter une guerre entre la Russie et l’OTAN” selon ses propres mots.
Un Choix Politique Assumé Malgré les Critiques
Ce choix de la retenue n’est pas sans conséquence pour le chancelier, affaibli politiquement par la rupture de sa coalition gouvernementale. En pleine campagne pour les législatives anticipées de février, il espère capitaliser sur le pacifisme ancré dans l’opinion publique allemande.
Mais cette approche est loin de faire l’unanimité. Les conservateurs de la CDU, qui le devancent largement dans les sondages, sont eux favorables à la livraison de missiles Taurus à l’Ukraine. Scholz assume néanmoins ses positions :
Il n’y a qu’avec le SPD que la prudence et un soutien clair à l’Ukraine vont de pair.
Une Opinion Publique Divisée mais Globalement Favorable
Malgré les critiques, la ligne de conduite du chancelier semble en phase avec le sentiment de la majorité des Allemands. Un récent sondage indique que 61% d’entre eux soutiennent sa décision de ne pas fournir de missiles Taurus à l’Ukraine.
Cette position ne fait cependant pas l’unanimité, y compris au sein de son propre camp. Son ministre de la Défense Boris Pistorius, un temps pressenti pour mener la campagne du SPD, vient de jeter l’éponge, laissant Scholz seul en lice.
Une Réunion de Crise à l’OTAN
Face à la gravité de la situation, une réunion d’urgence doit se tenir mardi prochain au siège de l’OTAN à Bruxelles. L’Ukraine et les pays membres de l’Alliance y évoqueront l’usage par Moscou de ce missile balistique sur le sol ukrainien.
Les déclarations menaçantes de Vladimir Poutine, estimant que le conflit a désormais tout d’une “guerre mondiale” et n’excluant pas de frapper les pays occidentaux, devraient aussi être au cœur des discussions. De quoi alimenter les craintes d’une escalade incontrôlée du conflit.
Au-delà du cas spécifique des missiles Taurus, c’est toute la stratégie occidentale de soutien à l’Ukraine qui pourrait être remise en question. Entre fermeté face à Moscou et prudence pour éviter l’embrasement, l’équilibre est plus que jamais délicat à trouver pour les dirigeants européens et américains. Les prochaines semaines s’annoncent décisives, alors que le conflit entre dans une nouvelle phase d’intensité.
Cette position ne fait cependant pas l’unanimité, y compris au sein de son propre camp. Son ministre de la Défense Boris Pistorius, un temps pressenti pour mener la campagne du SPD, vient de jeter l’éponge, laissant Scholz seul en lice.
Une Réunion de Crise à l’OTAN
Face à la gravité de la situation, une réunion d’urgence doit se tenir mardi prochain au siège de l’OTAN à Bruxelles. L’Ukraine et les pays membres de l’Alliance y évoqueront l’usage par Moscou de ce missile balistique sur le sol ukrainien.
Les déclarations menaçantes de Vladimir Poutine, estimant que le conflit a désormais tout d’une “guerre mondiale” et n’excluant pas de frapper les pays occidentaux, devraient aussi être au cœur des discussions. De quoi alimenter les craintes d’une escalade incontrôlée du conflit.
Au-delà du cas spécifique des missiles Taurus, c’est toute la stratégie occidentale de soutien à l’Ukraine qui pourrait être remise en question. Entre fermeté face à Moscou et prudence pour éviter l’embrasement, l’équilibre est plus que jamais délicat à trouver pour les dirigeants européens et américains. Les prochaines semaines s’annoncent décisives, alors que le conflit entre dans une nouvelle phase d’intensité.