Les relations diplomatiques entre la Chine et Israël traversent une zone de turbulences suite à l’émission par la Cour pénale internationale (CPI) d’un mandat d’arrêt controversé à l’encontre du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu et d’autres hauts responsables du pays. Cette décision sans précédent, motivée par des accusations de crimes de guerre et de crimes contre l’humanité, a provoqué la fureur des autorités israéliennes qui dénoncent des allégations “absurdes et fausses” teintées d’antisémitisme.
La Chine appelle à l’objectivité de la CPI
Face à cette situation tendue, la Chine a appelé vendredi la CPI à adopter une “position objective et juste” et à exercer ses pouvoirs en conformité avec le droit international. Lin Jian, le porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères, a souligné lors d’une conférence de presse que son pays “soutenait tous les efforts de la communauté internationale sur la question palestinienne qui sont propices à l’équité, la justice et au maintien de l’autorité du droit international”.
Cette prise de position chinoise intervient dans un contexte de vives tensions au Proche-Orient, exacerbées par l’offensive militaire israélienne dans la bande de Gaza en octobre 2023, qui a fait suite à une attaque sanglante du Hamas sur le sol israélien. Mohammed Deif, chef de la branche armée du mouvement islamiste palestinien, est également visé par un mandat d’arrêt de la CPI pour les mêmes motifs que MM. Netanyahu et Gallant.
Israël dénonce des accusations “absurdes et fausses”
Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu n’a pas mâché ses mots pour condamner la décision de la CPI, la qualifiant d’antisémite et jugeant les accusations portées contre lui “absurdes et fausses”. Cette réaction virulente témoigne de l’indignation des autorités israéliennes face à ce qu’elles considèrent comme une remise en cause de la légitimité de leur action militaire et une atteinte à la souveraineté de l’État hébreu.
Les États-Unis accusés d’avoir “deux poids, deux mesures”
La Chine n’a pas manqué de pointer du doigt l’attitude des États-Unis dans cette affaire, les accusant d’avoir “deux poids, deux mesures”. En effet, si Washington a condamné les mandats d’arrêt contre les dirigeants israéliens en les qualifiant de “scandaleux”, il a en revanche soutenu celui émis à l’encontre du président russe Vladimir Poutine. Lin Jian a déclaré que son pays s’opposait “systématiquement à ce que certains pays n’utilisent le droit international que lorsque cela les arrange”.
Cette passe d’armes diplomatique entre la Chine, Israël et les États-Unis autour des décisions de la CPI reflète la complexité et les enjeux géopolitiques du conflit israélo-palestinien. Elle met également en lumière les divergences de perception et d’interprétation du droit international par les différents acteurs de la scène mondiale.
La Chine espère que la CPI maintiendra une position objective et juste (et) exercera ses pouvoirs conformément au droit.
Lin Jian, porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères
Vers une escalade des tensions au Proche-Orient ?
L’émission de ces mandats d’arrêt par la CPI risque d’envenimer davantage les relations déjà tendues entre Israéliens et Palestiniens. Nombreux sont ceux qui redoutent une escalade de la violence dans la région, alors que les efforts diplomatiques pour relancer le processus de paix semblent dans l’impasse.
D’après des sources proches du dossier, la communauté internationale serait en train de multiplier les initiatives en coulisses pour tenter d’apaiser les tensions et éviter une nouvelle flambée du conflit. Mais la tâche s’annonce ardue tant les positions des différentes parties semblent irréconciliables.
Les prochaines semaines seront décisives pour savoir si la raison diplomatique parviendra à l’emporter ou si la région basculera une nouvelle fois dans un cycle de violences. Une chose est sûre : la Chine, en appelant la CPI à l’objectivité et en accusant les États-Unis de duplicité, entend peser de tout son poids dans ce dossier sensible et réaffirmer son rôle d’acteur incontournable sur la scène internationale.
L’émission de ces mandats d’arrêt par la CPI risque d’envenimer davantage les relations déjà tendues entre Israéliens et Palestiniens. Nombreux sont ceux qui redoutent une escalade de la violence dans la région, alors que les efforts diplomatiques pour relancer le processus de paix semblent dans l’impasse.
D’après des sources proches du dossier, la communauté internationale serait en train de multiplier les initiatives en coulisses pour tenter d’apaiser les tensions et éviter une nouvelle flambée du conflit. Mais la tâche s’annonce ardue tant les positions des différentes parties semblent irréconciliables.
Les prochaines semaines seront décisives pour savoir si la raison diplomatique parviendra à l’emporter ou si la région basculera une nouvelle fois dans un cycle de violences. Une chose est sûre : la Chine, en appelant la CPI à l’objectivité et en accusant les États-Unis de duplicité, entend peser de tout son poids dans ce dossier sensible et réaffirmer son rôle d’acteur incontournable sur la scène internationale.