C’est un véritable coup de tonnerre qui vient de frapper la finance américaine. Selon des sources proches du dossier, Gary Gensler, le très controversé président de la Securities and Exchange Commission (SEC), a présenté sa démission ce jeudi. Une décision lourde de conséquences, qui intervient après des mois de bras de fer avec le nouveau locataire de la Maison Blanche, Donald Trump.
Trump, fossoyeur de la répression anti-crypto ?
Depuis son élection, le bouillonnant président républicain n’avait pas caché son intention de « dégager » celui qu’il considérait comme un frein au développement de l’économie américaine, et en particulier de son secteur le plus dynamique : les cryptomonnaies. En menant une véritable guerre judiciaire contre les principaux acteurs du secteur, de Binance à Coinbase en passant par Kraken, Gary Gensler s’était attiré les foudres de l’industrie, mais aussi d’une partie de la classe politique.
Dès son investiture, Donald Trump avait prévenu : il comptait bien obtenir la tête de ce « bureaucrate » qui « étouffe l’innovation ». Après des semaines d’incertitudes juridiques sur sa capacité à le limoger directement, c’est finalement Gary Gensler lui-même qui a jeté l’éponge, laissant le champ libre à une approche potentiellement plus souple de la régulation crypto.
Le Bitcoin, grand gagnant
Sans surprise, le premier bénéficiaire de ce changement à la tête du gendarme financier américain est le Bitcoin. La cryptomonnaie reine, qui avait souffert ces derniers mois de l’offensive réglementaire, a vu son cours s’envoler dans les minutes suivant l’annonce, franchissant pour la première fois la barre symbolique des 100 000 dollars. Un record historique, qui témoigne de l’enthousiasme des investisseurs pour ce qu’ils perçoivent comme le début d’une nouvelle ère.
L’avenir de la régulation en question
Mais au-delà de l’euphorie immédiate des marchés, la démission de Gary Gensler soulève de nombreuses interrogations sur le futur de la réglementation financière aux États-Unis. Ses détracteurs accusaient l’ancien banquier d’interprétations juridiques trop rigides et peu adaptées à un secteur en constante évolution. Mais pour ses soutiens, il avait le mérite de chercher à imposer un cadre protecteur pour les investisseurs, afin d’éviter abus et dérapages dans un Far West crypto qui n’est pas exempt de dérives.
La SEC a rempli sa mission et appliqué la loi sans appréhension et sans favoritisme.
Gary Gensler, dans un communiqué suivant l’annonce de sa démission.
Quel équilibre son successeur, qui sera choisi par Donald Trump, parviendra-t-il à trouver ? C’est toute la question qui agite désormais Wall Street. Si une approche plus “business friendly” pourrait doper l’innovation et les cours à court terme, l’absence totale de garde-fous pourrait se payer cher à long terme. D’autant que le reste du monde, de l’Europe à la Chine en passant par le Royaume-Uni, semble au contraire s’orienter vers un renforcement de l’encadrement du secteur crypto.
Quel profil pour le prochain président ?
Plusieurs noms circulent déjà pour prendre la relève à la tête de la SEC, avec des profils variés qui en disent long sur les différentes options envisagées :
- Hester Peirce, surnommée “Crypto Mom”, actuelle commissaire de la SEC connue pour ses positions pro-crypto.
- Elad Roisman, autre commissaire de la SEC, plus modéré mais critique de l’approche Gensler.
- Brian Brooks, ancien responsable chez Coinbase et éphémère dirigeant de l’OCC sous Trump.
- Paul Atkins, ancien commissaire de la SEC sous George W. Bush, et conseiller de Trump en 2017.
Le choix final de Donald Trump sera scruté de près par les marchés. Il enverra un signal fort sur la philosophie réglementaire que compte suivre le nouveau gouvernement. Entre la recherche d’un équilibre délicat et le désir de donner un coup de fouet à l’économie, le 45e président devra trancher.
Une chose est sûre : le départ fracassant de Gary Gensler marque un tournant majeur pour l’écosystème crypto américain et mondial. Après la répression, place à un nouveau chapitre. Mais il est encore trop tôt pour dire s’il sera celui de la “liberté retrouvée” ou du “Far West”. L’avenir du Bitcoin et de ses petits frères est plus que jamais suspendu aux décisions politiques des prochains mois. Affaire à suivre, sur fond de flambée des cours et de révolution annoncée de la finance…
Mais au-delà de l’euphorie immédiate des marchés, la démission de Gary Gensler soulève de nombreuses interrogations sur le futur de la réglementation financière aux États-Unis. Ses détracteurs accusaient l’ancien banquier d’interprétations juridiques trop rigides et peu adaptées à un secteur en constante évolution. Mais pour ses soutiens, il avait le mérite de chercher à imposer un cadre protecteur pour les investisseurs, afin d’éviter abus et dérapages dans un Far West crypto qui n’est pas exempt de dérives.
La SEC a rempli sa mission et appliqué la loi sans appréhension et sans favoritisme.
Gary Gensler, dans un communiqué suivant l’annonce de sa démission.
Quel équilibre son successeur, qui sera choisi par Donald Trump, parviendra-t-il à trouver ? C’est toute la question qui agite désormais Wall Street. Si une approche plus “business friendly” pourrait doper l’innovation et les cours à court terme, l’absence totale de garde-fous pourrait se payer cher à long terme. D’autant que le reste du monde, de l’Europe à la Chine en passant par le Royaume-Uni, semble au contraire s’orienter vers un renforcement de l’encadrement du secteur crypto.
Quel profil pour le prochain président ?
Plusieurs noms circulent déjà pour prendre la relève à la tête de la SEC, avec des profils variés qui en disent long sur les différentes options envisagées :
- Hester Peirce, surnommée “Crypto Mom”, actuelle commissaire de la SEC connue pour ses positions pro-crypto.
- Elad Roisman, autre commissaire de la SEC, plus modéré mais critique de l’approche Gensler.
- Brian Brooks, ancien responsable chez Coinbase et éphémère dirigeant de l’OCC sous Trump.
- Paul Atkins, ancien commissaire de la SEC sous George W. Bush, et conseiller de Trump en 2017.
Le choix final de Donald Trump sera scruté de près par les marchés. Il enverra un signal fort sur la philosophie réglementaire que compte suivre le nouveau gouvernement. Entre la recherche d’un équilibre délicat et le désir de donner un coup de fouet à l’économie, le 45e président devra trancher.
Une chose est sûre : le départ fracassant de Gary Gensler marque un tournant majeur pour l’écosystème crypto américain et mondial. Après la répression, place à un nouveau chapitre. Mais il est encore trop tôt pour dire s’il sera celui de la “liberté retrouvée” ou du “Far West”. L’avenir du Bitcoin et de ses petits frères est plus que jamais suspendu aux décisions politiques des prochains mois. Affaire à suivre, sur fond de flambée des cours et de révolution annoncée de la finance…