À moins d’un an de la Coupe du monde de rugby 2023 en France, le XV de France est en ordre de marche. Après une probante victoire contre les légendaires All Blacks (30-29) samedi dernier, les Bleus continuent de travailler d’arrache-pied en vue du grand rendez-vous planétaire. Le mot d’ordre ? L’adaptation, comme l’a souligné le capitaine Antoine Dupont.
Un système de jeu bien rodé
En conférence de presse avant d’affronter l’Argentine ce samedi, Antoine Dupont a insisté sur la force du collectif tricolore : “Ce n’est pas le système qui s’adapte aux joueurs mais les joueurs qui s’adaptent au système”. Une philosophie érigée en dogme par le sélectionneur Fabien Galthié depuis sa prise de fonction en 2020.
Quelles que soient les compositions que l’on a eues, l’équipe de France est restée performante avec la même identité de jeu.
Antoine Dupont, capitaine du XV de France
Cette constance dans la performance, malgré les aléas des blessures et du turnover, est le fruit d’un travail de longue haleine. Les automatismes sont bien ancrés et chaque joueur connaît parfaitement son rôle au sein du collectif.
Les Pumas, un test grandeur nature
Mais les Bleus ne s’endorment pas sur leurs lauriers. La réception de l’Argentine ce week-end constitue un nouveau défi de taille. Vainqueurs des All Blacks et des Springboks sur leurs terres lors du dernier Rugby Championship, les Pumas sont en pleine bourre.
Pour Antoine Dupont, pas question de sous-estimer l’adversaire : “Les Argentins proposent de plus en plus de danger, avec beaucoup d’intensité dans leur jeu et une animation offensive en progrès”. Le staff français a d’ailleurs grandement insisté sur le défi physique qui attend le pack tricolore.
Reconquérir le trophée planétaire, l’obsession bleue
Finaliste malheureuse en 2011, la France rêve de reconquérir le trophée Webb Ellis, qu’elle n’a encore jamais soulevé. Pour cela, Fabien Galthié a instauré une préparation optimale, basée sur des cycles de travail minutieux.
L’objectif est d’arriver à la compétition avec un maximum de certitudes, tout en ayant exploré diverses options de jeu pour s’adapter à chaque adversaire. Ce pragmatisme ferait presque oublier la fougue et l’audace habituelles du rugby hexagonal.
Piochant chez les jeunes et les moins jeunes
Pour maintenir l’émulation et créer un maximum de concurrence à chaque poste, le staff n’hésite pas à injecter du sang neuf. Le jeune ailier Ethan Dumortier (21 ans) a ainsi été convoqué pour la tournée d’automne, suscitant beaucoup d’attentes après un début de saison canon avec son club de Lyon.
Mais les anciens ne sont pas en reste. Le talonneur toulousain Julien Marchand (27 ans, 23 sélections) s’affirme comme un cadre de la sélection, tandis que le pilier droit Uini Atonio (32 ans, 44 capes) reste une valeur sûre en première ligne.
Ce savant mélange d’expérience et de jeunesse, d’audace et de maîtrise, symbolise parfaitement les ambitions des Bleus. Incarnée par un Antoine Dupont au sommet de son art, la sélection française avance avec confiance et détermination vers son Graal.
Intensifier encore la préparation physique
Les derniers mois avant la compétition verront s’intensifier la préparation athlétique du groupe France. Thibault Giroud, le directeur de la performance, a concocté un programme sur mesure pour emmener les organismes à leur pic au bon moment.
- Travail spécifique par postes et profils
- Optimisation de la récupération
- Prévention des blessures
Forts d’une préparation aboutie et d’un esprit de corps à toute épreuve, les Bleus peuvent légitimement ambitionner de décrocher une deuxième étoile cet automne. Le rêve est à portée de main, il ne reste plus qu’à le concrétiser sur le pré. Le rendez-vous est pris.
Pour Antoine Dupont, pas question de sous-estimer l’adversaire : “Les Argentins proposent de plus en plus de danger, avec beaucoup d’intensité dans leur jeu et une animation offensive en progrès”. Le staff français a d’ailleurs grandement insisté sur le défi physique qui attend le pack tricolore.
Reconquérir le trophée planétaire, l’obsession bleue
Finaliste malheureuse en 2011, la France rêve de reconquérir le trophée Webb Ellis, qu’elle n’a encore jamais soulevé. Pour cela, Fabien Galthié a instauré une préparation optimale, basée sur des cycles de travail minutieux.
L’objectif est d’arriver à la compétition avec un maximum de certitudes, tout en ayant exploré diverses options de jeu pour s’adapter à chaque adversaire. Ce pragmatisme ferait presque oublier la fougue et l’audace habituelles du rugby hexagonal.
Piochant chez les jeunes et les moins jeunes
Pour maintenir l’émulation et créer un maximum de concurrence à chaque poste, le staff n’hésite pas à injecter du sang neuf. Le jeune ailier Ethan Dumortier (21 ans) a ainsi été convoqué pour la tournée d’automne, suscitant beaucoup d’attentes après un début de saison canon avec son club de Lyon.
Mais les anciens ne sont pas en reste. Le talonneur toulousain Julien Marchand (27 ans, 23 sélections) s’affirme comme un cadre de la sélection, tandis que le pilier droit Uini Atonio (32 ans, 44 capes) reste une valeur sûre en première ligne.
Ce savant mélange d’expérience et de jeunesse, d’audace et de maîtrise, symbolise parfaitement les ambitions des Bleus. Incarnée par un Antoine Dupont au sommet de son art, la sélection française avance avec confiance et détermination vers son Graal.
Intensifier encore la préparation physique
Les derniers mois avant la compétition verront s’intensifier la préparation athlétique du groupe France. Thibault Giroud, le directeur de la performance, a concocté un programme sur mesure pour emmener les organismes à leur pic au bon moment.
- Travail spécifique par postes et profils
- Optimisation de la récupération
- Prévention des blessures
Forts d’une préparation aboutie et d’un esprit de corps à toute épreuve, les Bleus peuvent légitimement ambitionner de décrocher une deuxième étoile cet automne. Le rêve est à portée de main, il ne reste plus qu’à le concrétiser sur le pré. Le rendez-vous est pris.