Un spectaculaire braquage a eu lieu ce mercredi matin au musée Cognacq-Jay, en plein cœur de Paris. Vers 10h30, alors que l’établissement accueillait ses premiers visiteurs, quatre individus cagoulés et lourdement armés ont fait irruption, semant la panique. Munis de haches et de battes de baseball, ils se sont attaqués à une vitrine sécurisée renfermant de précieux objets d’art du XVIIIe siècle, faisant main basse sur cinq boîtes et tabatières de collection avant de prendre la fuite. Le préjudice est estimé à près d’un million d’euros.
Un casse minutieusement préparé
D’après les premiers éléments de l’enquête, le commando a agi avec une grande rapidité et une coordination millimétrée, laissant penser qu’il s’agissait de professionnels aguerris. En quelques minutes à peine, ils ont réussi à s’emparer des pièces convoitées avant de s’enfuir à bord d’un véhicule qui les attendait à proximité. Les malfaiteurs semblaient parfaitement connaître les lieux et la localisation précise des objets à dérober, signe que le coup avait été savamment planifié en amont.
Des trésors inestimables dérobés
Parmi le butin figurent notamment deux tabatières du XVIIIe siècle particulièrement rares et précieuses, réalisées par les célèbres artisans Johann Christian Neuber et Daniel Baudesson. Ces pièces d’orfèvrerie raffinées étaient prêtées par des collections prestigieuses comme celles du château de Versailles et du Louvre. Le musée Cognacq-Jay abritait également des objets issus des collections personnelles du fondateur de la Samaritaine, Ernest Cognacq, grand amateur d’art du siècle des Lumières.
C’est un véritable drame, un choc pour le monde de l’art. Ces œuvres sont uniques, irremplaçables. Leur valeur est inestimable.
Un expert en art du XVIIIe siècle
Le musée sous le choc
La direction du musée Cognacq-Jay s’est dite profondément choquée par cette attaque d’une violence rare. Jamais l’établissement n’avait connu un tel incident depuis son ouverture en 1929. Situé dans le quartier du Marais, ce musée à taille humaine est réputé pour sa collection d’œuvres d’art et d’objets décoratifs du XVIIIe siècle, mêlant peintures, sculptures, meubles et céramiques. L’exposition temporaire “Luxe de poche”, qui devait initialement s’achever fin septembre, avait été prolongée jusqu’à novembre devant son succès. Nul doute que ce braquage spectaculaire laissera des traces durables.
Une enquête d’ampleur lancée
Une importante opération de police a été déployée dans la foulée de l’attaque pour tenter de retrouver les malfaiteurs en fuite. Toutes les brigades disponibles ont été mobilisées et une cellule de crise activée. Les enquêteurs vont devoir exploiter le moindre indice pour remonter la piste des braqueurs, en examinant notamment les images de vidéosurveillance et en recueillant les témoignages des personnes présentes. Les pièces dérobées vont être activement recherchées, en France comme à l’étranger, les autorités craignant qu’elles ne soient rapidement revendues sur le marché noir de l’art.
Nous mettons tout en œuvre pour retrouver ces objets. C’est une priorité absolue. Nous travaillons en étroite collaboration avec les services spécialisés dans le trafic d’œuvres d’art.
Une source policière
Des questions sur la sécurité des musées
Au-delà du préjudice causé au musée Cognacq-Jay, ce braquage soulève d’importantes questions quant à la sécurité des établissements culturels en général. Comment des individus armés ont-ils pu pénétrer aussi facilement dans un musée en plein jour et s’emparer de pièces pourtant censées être protégées ? Les systèmes de sécurité, alarmes, vitrines renforcées, présence de gardiens semblent avoir montré leurs limites face à un commando déterminé et organisé. Cet événement risque de pousser les responsables de musée à revoir en profondeur leurs dispositifs.
Ce vol spectaculaire fera date dans les annales judiciaires. Par son audace, sa violence et le butin emporté, il marque les esprits et fragilise le sentiment de sécurité dans un haut lieu culturel parisien. L’émotion et l’indignation sont immenses ce soir parmi les amateurs d’art. Beaucoup espèrent un miracle : que les œuvres volées réapparaissent intactes et regagnent au plus vite les salles du musée. L’enquête, elle, ne fait que commencer.
Parmi le butin figurent notamment deux tabatières du XVIIIe siècle particulièrement rares et précieuses, réalisées par les célèbres artisans Johann Christian Neuber et Daniel Baudesson. Ces pièces d’orfèvrerie raffinées étaient prêtées par des collections prestigieuses comme celles du château de Versailles et du Louvre. Le musée Cognacq-Jay abritait également des objets issus des collections personnelles du fondateur de la Samaritaine, Ernest Cognacq, grand amateur d’art du siècle des Lumières.
C’est un véritable drame, un choc pour le monde de l’art. Ces œuvres sont uniques, irremplaçables. Leur valeur est inestimable.
Un expert en art du XVIIIe siècle
Le musée sous le choc
La direction du musée Cognacq-Jay s’est dite profondément choquée par cette attaque d’une violence rare. Jamais l’établissement n’avait connu un tel incident depuis son ouverture en 1929. Situé dans le quartier du Marais, ce musée à taille humaine est réputé pour sa collection d’œuvres d’art et d’objets décoratifs du XVIIIe siècle, mêlant peintures, sculptures, meubles et céramiques. L’exposition temporaire “Luxe de poche”, qui devait initialement s’achever fin septembre, avait été prolongée jusqu’à novembre devant son succès. Nul doute que ce braquage spectaculaire laissera des traces durables.
Une enquête d’ampleur lancée
Une importante opération de police a été déployée dans la foulée de l’attaque pour tenter de retrouver les malfaiteurs en fuite. Toutes les brigades disponibles ont été mobilisées et une cellule de crise activée. Les enquêteurs vont devoir exploiter le moindre indice pour remonter la piste des braqueurs, en examinant notamment les images de vidéosurveillance et en recueillant les témoignages des personnes présentes. Les pièces dérobées vont être activement recherchées, en France comme à l’étranger, les autorités craignant qu’elles ne soient rapidement revendues sur le marché noir de l’art.
Nous mettons tout en œuvre pour retrouver ces objets. C’est une priorité absolue. Nous travaillons en étroite collaboration avec les services spécialisés dans le trafic d’œuvres d’art.
Une source policière
Des questions sur la sécurité des musées
Au-delà du préjudice causé au musée Cognacq-Jay, ce braquage soulève d’importantes questions quant à la sécurité des établissements culturels en général. Comment des individus armés ont-ils pu pénétrer aussi facilement dans un musée en plein jour et s’emparer de pièces pourtant censées être protégées ? Les systèmes de sécurité, alarmes, vitrines renforcées, présence de gardiens semblent avoir montré leurs limites face à un commando déterminé et organisé. Cet événement risque de pousser les responsables de musée à revoir en profondeur leurs dispositifs.
Ce vol spectaculaire fera date dans les annales judiciaires. Par son audace, sa violence et le butin emporté, il marque les esprits et fragilise le sentiment de sécurité dans un haut lieu culturel parisien. L’émotion et l’indignation sont immenses ce soir parmi les amateurs d’art. Beaucoup espèrent un miracle : que les œuvres volées réapparaissent intactes et regagnent au plus vite les salles du musée. L’enquête, elle, ne fait que commencer.