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Un PDG sud-coréen condamné à payer un milliard de dollars à son ex-femme !

Un PDG sud-coréen devra payer 1 milliard de dollars à son ex-femme dans un divorce record. La justice a estimé qu'elle avait contribué à bâtir son empire... Découvrez les détails de ce jugement inédit ! #DivorceMilliardaire #CoréeDuSud #FortuneDémesurée

Imaginez devoir céder un tiers de votre fortune colossale à votre ex-conjoint suite à un divorce… C’est précisément le sort réservé à Chey Tae-won, l’un des hommes d’affaires les plus puissants de Corée du Sud. Dans un jugement sans précédent, la Haute Cour de Séoul a en effet condamné le PDG du conglomérat SK Group à verser pas moins d’un milliard de dollars à son ex-femme, Roh So-young. Une somme astronomique qui fait de ce divorce l’un des plus coûteux de l’histoire du pays.

La contribution décisive de l’épouse dans l’empire familial

Mais comment expliquer un tel montant ? Selon la cour, Madame Roh a joué un rôle clé dans l’essor de SK Group et la fortune personnelle de son ex-mari, évaluée à près de 3 milliards de dollars. Mariée à Chey Tae-won depuis 1988, elle a activement contribué au développement de cet empire familial, qui compte notamment SK Hynix, un géant mondial des semi-conducteurs, et le premier opérateur mobile sud-coréen.

Dans sa décision, le tribunal a souligné que le père de Roh So-young, l’ancien président Roh Tae-woo, avait apporté un soutien “intangible” mais décisif à la famille Chey, notamment pour se lancer sur le lucratif marché de la téléphonie mobile. Un appui de poids qui a servi de “bouclier” à l’entreprise et favorisé son expansion.

Une relation extra-conjugale comme circonstance aggravante

Autre élément ayant pesé dans la balance : l’infidélité avérée de Chey Tae-won. La cour a en effet relevé que le richissime PDG n’avait montré “aucun signe de remords” après sa relation extra-conjugale, un comportement jugé particulièrement préjudiciable pour son épouse. Une circonstance aggravante qui explique sans doute en partie le montant considérable des dommages et intérêts accordés.

Un premier jugement en demi-teinte et un potentiel recours

Ironie de l’histoire, un précédent jugement avait alloué à Madame Roh un vingtième seulement de ce dédommagement record. Insatisfaite de cette décision, l’ex-épouse avait fait appel, obtenant ainsi gain de cause devant la Haute Cour de Séoul. Une victoire éclatante qui pourrait toutefois être remise en question, Chey Tae-won ayant la possibilité de se pourvoir en cassation.

Les dessous d’un divorce ultra-médiatisé

Au-delà des sommes pharaoniques en jeu, ce divorce met en lumière les liens étroits entre le monde des affaires et la sphère politique en Corée du Sud. Il révèle aussi la place encore ambiguë des femmes dans une société où leur contribution reste souvent dans l’ombre de leurs puissants époux. Un procès emblématique qui fera date et pourrait créer un précédent pour les divorces de riches entrepreneurs du pays.

“Madame Roh, en tant qu’épouse, a contribué à accroître la valeur de SK Group et le volume d’affaires de Monsieur Chey.”

Haute Cour de Séoul

Reste à savoir si ce jugement sera confirmé en dernière instance et si Chey Tae-won se pliera à cette décision historique. Une chose est sûre : ce divorce retentissant est loin d’avoir livré tous ses secrets et continuera de faire couler beaucoup d’encre dans les mois à venir. Affaire à suivre…

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