C’est une nouvelle qui a l’effet d’une bombe dans le monde du karaté. Après avoir fait ses grands débuts olympiques aux Jeux de Tokyo en 2020, l’art martial japonais ne sera pas reconduit au programme des JO de Paris en 2024. Une décision controversée prise par le Comité International Olympique (CIO) qui soulève une vague d’incompréhension et d’indignation.
Le rêve brisé de Steven Da Costa
Pour Steven Da Costa, champion olympique français de karaté dans la catégorie des moins de 67 kg à Tokyo, c’est la douche froide. Celui qui rêvait de défendre son titre à domicile en 2024 voit ses espoirs anéantis. Dans un message poignant sur les réseaux sociaux, il exprime sa déception :
Je me suis entraîné comme un acharné. J’ai assumé mon rôle de favori. J’ai ramené l’or en France. J’ai porté haut le drapeau. J’étais sur un petit nuage. Le réveil fait mal.
– Steven Da Costa, champion olympique de karaté
Le jeune homme de 24 ans ne cache pas sa frustration face à cette décision qu’il juge injuste. Il appelle au soutien de tous pour tenter de faire changer d’avis le CIO et réintégrer le karaté au programme de Paris 2024.
Un choix qui divise
Mais pourquoi le CIO a-t-il décidé d’écarter le karaté après une seule apparition aux JO ? Officiellement, l’instance olympique souhaite limiter le nombre de sports et se renouveler en faisant entrer de nouvelles disciplines comme le breakdance, l’escalade ou encore le surf.
Mais pour beaucoup, cette explication ne tient pas la route. Le karaté, fort de ses 100 millions de pratiquants dans le monde, a largement sa place aux Jeux Olympiques. D’autant que les épreuves de karaté à Tokyo ont rencontré un franc succès, offrant du spectacle et du suspense.
La fédération mondiale de karaté contre-attaque
Face à la bronca, la Fédération Mondiale de Karaté (WKF) est montée au créneau. Dans un communiqué au vitriol, elle dénonce “une décision aberrante” et “un manque de respect” envers les karatékas du monde entier. Elle compte bien tout faire pour inverser la tendance.
Des actions sont prévues dans les prochaines semaines pour tenter de convaincre le CIO de revenir sur sa position. Pétition en ligne, lobbying auprès des instances dirigeantes, mobilisation des athlètes et des fans… Tous les moyens seront bons pour sauver le karaté olympique.
Paris 2024 se veut rassurant
Du côté de Paris 2024, on assure que la porte n’est pas définitivement fermée pour le karaté. Tony Estanguet, président du comité d’organisation, s’est voulu rassurant, expliquant que des discussions étaient toujours en cours avec le CIO et la WKF pour trouver une solution.
Mais le temps presse. Les fédérations internationales des sports présents aux JO de Paris seront officiellement confirmées en décembre 2020 par le CIO. D’ici là, les karatékas du monde entier retiennent leur souffle. Et espèrent un improbable retournement de situation pour voir leur sport briller à nouveau sous les anneaux olympiques.
Mais pour beaucoup, cette explication ne tient pas la route. Le karaté, fort de ses 100 millions de pratiquants dans le monde, a largement sa place aux Jeux Olympiques. D’autant que les épreuves de karaté à Tokyo ont rencontré un franc succès, offrant du spectacle et du suspense.
La fédération mondiale de karaté contre-attaque
Face à la bronca, la Fédération Mondiale de Karaté (WKF) est montée au créneau. Dans un communiqué au vitriol, elle dénonce “une décision aberrante” et “un manque de respect” envers les karatékas du monde entier. Elle compte bien tout faire pour inverser la tendance.
Des actions sont prévues dans les prochaines semaines pour tenter de convaincre le CIO de revenir sur sa position. Pétition en ligne, lobbying auprès des instances dirigeantes, mobilisation des athlètes et des fans… Tous les moyens seront bons pour sauver le karaté olympique.
Paris 2024 se veut rassurant
Du côté de Paris 2024, on assure que la porte n’est pas définitivement fermée pour le karaté. Tony Estanguet, président du comité d’organisation, s’est voulu rassurant, expliquant que des discussions étaient toujours en cours avec le CIO et la WKF pour trouver une solution.
Mais le temps presse. Les fédérations internationales des sports présents aux JO de Paris seront officiellement confirmées en décembre 2020 par le CIO. D’ici là, les karatékas du monde entier retiennent leur souffle. Et espèrent un improbable retournement de situation pour voir leur sport briller à nouveau sous les anneaux olympiques.