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Crise au Liban : l’Italie Accuse le Hezbollah Après avoir Pointé Israël

Coup de théâtre dans la crise libanaise : Rome pointe le Hezbollah dans l'attaque contre la Finul, après avoir accusé Israël. Un revirement qui témoigne de l'extrême tension dans la région et de la complexité du conflit...

Mais dans une région où les tensions sont permanentes, la tâche de la Finul est loin d’être aisée. Les accrochages sont fréquents de part et d’autre de la frontière et le moindre incident menace à tout moment de dégénérer.

L’Italie en première ligne

Avec plus d’un millier d’hommes sur place, l’Italie est le principal contributeur européen à la Finul, devant l’Espagne et la France. Une implication de longue date qui place désormais Rome en première ligne face à la recrudescence des violences.

Car l’attaque de mardi n’est pas un cas isolé. Ces derniers mois, les incidents se sont multipliés le long de la Ligne bleue, faisant craindre une escalade incontrôlable. En avril, un Casque bleu irlandais avait été tué lors d’un affrontement entre soldats de la Finul et membres d’un groupe armé local.

Le spectre d’un nouveau conflit

Quinze ans après la guerre dévastatrice de 2006 entre Israël et le Hezbollah, la situation reste plus que jamais explosive au Liban du Sud. Malgré la présence de la Finul, la région demeure une véritable poudrière où le moindre dérapage peut mettre le feu aux poudres.

Les accusations croisées entre l’Italie, Israël et le Hezbollah après l’attaque contre le contingent italien illustrent toute la complexité de l’équation libanaise. Un enchevêtrement d’acteurs et d’intérêts contradictoires qui rend chaque jour plus ardue la mission des Casques bleus.

Enquête en cours

Selon le ministère italien de la Défense, « des investigations sont en cours pour déterminer le point de départ des tirs » de roquettes contre la base de la Finul. Une enquête qui devra faire la lumière sur les responsabilités de chacun dans cette attaque qui aurait pu avoir des conséquences dramatiques.

Mais au-delà de cet incident, c’est toute la stabilité du Liban et de la région qui est en jeu. Car tant que les causes profondes des tensions ne seront pas résolues, la menace d’un nouvel embrasement continuera de planer. Et la Finul, malgré tous ses efforts, aura bien du mal à l’empêcher.

La situation s’est brusquement tendue au Liban après que le contingent italien de la Force intérimaire des Nations unies (Finul) a été la cible de tirs de roquettes mardi dans le sud du pays. Mais alors que l’Italie avait dans un premier temps pointé du doigt Israël, un revirement spectaculaire s’est produit quelques heures plus tard, Rome accusant finalement le Hezbollah d’être à l’origine de cette attaque.

Un changement de cap soudain

Tout avait pourtant commencé par une vive réaction italienne à l’encontre d’Israël. Le ministre de la Défense Guido Crosetto, s’exprimant depuis Bruxelles, avait qualifié les tirs de roquettes d’« attaque intolérable » et annoncé son intention d’en faire part à son homologue israélien. Une déclaration pour le moins surprenante, Israël n’ayant à ce stade pas été formellement mis en cause dans cet incident.

Mais quelques heures plus tard, le vent a brusquement tourné. Selon une source au sein du ministère italien de la Défense, le ministre ne disposait initialement que d’« informations partielles ». Et de marteler : « Le Hezbollah est responsable de l’attaque ».

Un quartier général visé

Les tirs, qui n’ont pas fait de blessés, ont touché le quartier général du contingent italien de la Finul à Chamaa, dans le sud du Liban. Huit roquettes de 107 mm se sont abattues sur le site, visant des « zones de plein air » et un entrepôt. Si aucun soldat n’a été touché, cinq militaires transalpins ont tout de même été placés en observation.

La Finul, force tampon fragile

Déployée dans le sud du Liban depuis 1978, la Finul, qui compte plus de 10 000 Casques bleus, est chargée de faire tampon avec Israël. Sa mission : surveiller la Ligne bleue, cette démarcation fixée par l’ONU entre les deux pays à la suite du retrait israélien du Liban en 2000.

Mais dans une région où les tensions sont permanentes, la tâche de la Finul est loin d’être aisée. Les accrochages sont fréquents de part et d’autre de la frontière et le moindre incident menace à tout moment de dégénérer.

L’Italie en première ligne

Avec plus d’un millier d’hommes sur place, l’Italie est le principal contributeur européen à la Finul, devant l’Espagne et la France. Une implication de longue date qui place désormais Rome en première ligne face à la recrudescence des violences.

Car l’attaque de mardi n’est pas un cas isolé. Ces derniers mois, les incidents se sont multipliés le long de la Ligne bleue, faisant craindre une escalade incontrôlable. En avril, un Casque bleu irlandais avait été tué lors d’un affrontement entre soldats de la Finul et membres d’un groupe armé local.

Le spectre d’un nouveau conflit

Quinze ans après la guerre dévastatrice de 2006 entre Israël et le Hezbollah, la situation reste plus que jamais explosive au Liban du Sud. Malgré la présence de la Finul, la région demeure une véritable poudrière où le moindre dérapage peut mettre le feu aux poudres.

Les accusations croisées entre l’Italie, Israël et le Hezbollah après l’attaque contre le contingent italien illustrent toute la complexité de l’équation libanaise. Un enchevêtrement d’acteurs et d’intérêts contradictoires qui rend chaque jour plus ardue la mission des Casques bleus.

Enquête en cours

Selon le ministère italien de la Défense, « des investigations sont en cours pour déterminer le point de départ des tirs » de roquettes contre la base de la Finul. Une enquête qui devra faire la lumière sur les responsabilités de chacun dans cette attaque qui aurait pu avoir des conséquences dramatiques.

Mais au-delà de cet incident, c’est toute la stabilité du Liban et de la région qui est en jeu. Car tant que les causes profondes des tensions ne seront pas résolues, la menace d’un nouvel embrasement continuera de planer. Et la Finul, malgré tous ses efforts, aura bien du mal à l’empêcher.

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