En plein cœur de l’Arctique finlandais, à quelques encablures de la frontière russe, résonnent les tirs de canons et de roquettes. L’OTAN y mène actuellement son plus grand exercice d’artillerie jamais organisé en Europe, mobilisant près de 5 000 soldats alliés. Une démonstration de force qui ne manquera pas d’être remarquée par Moscou.
Des milliers de soldats de l’OTAN déployés en Laponie
Baptisé « Dynamic Front 25 », cet entraînement d’envergure se déroule tout au long du mois de mars en Finlande, mais aussi en Estonie, en Allemagne et en Pologne. Pas moins de 3 600 militaires venus des États-Unis, du Royaume-Uni, de France ou encore de Suède participent aux exercices de tirs réels dans le nord de la Finlande.
D’après une source proche du dossier, ces manœuvres visent clairement à montrer à la Russie que l’OTAN est unie et prête à défendre ses membres, en particulier son tout nouveau venu, la Finlande. Le pays nordique a en effet tourné le dos à sa neutralité historique pour rejoindre l’Alliance atlantique après le déclenchement de la guerre en Ukraine.
Un message clair envoyé à la Russie
Avec ses 1 340 km de frontière commune avec la Russie, l’adhésion d’Helsinki change la donne stratégique dans la région. Moscou y voit une provocation et une menace pour sa sécurité. Le déploiement massif de troupes et d’équipements de l’OTAN à ses portes ne fait que renforcer ce sentiment.
Mais pour les responsables de l’exercice Dynamic Front, il ne s’agit nullement d’une démonstration de force. L’objectif principal serait avant tout de renforcer l’interopérabilité entre alliés et de préparer les soldats aux conditions extrêmes de l’Arctique. Un environnement hostile où le froid et l’obscurité règnent en maîtres.
L’artillerie, reine des batailles
Sur le vaste champ de tir de Rovajärvi, le plus grand d’Europe avec ses 1 000 km², les forces de l’OTAN s’entraînent avec différents systèmes d’artillerie. Car comme le souligne un officier finlandais, l’artillerie reste la clé sur le champ de bataille moderne, comme l’illustrent les combats en Ukraine.
Au-delà de la puissance de feu, opérer dans le grand froid arctique nécessite un équipement et un entraînement spécifiques. Les militaires finlandais, rompus à ces conditions extrêmes, partagent leur savoir-faire avec leurs homologues de l’OTAN. Plusieurs couches de vêtements, campements au sec, maintien de la chaleur sont quelques-uns des principes de base pour survivre par -20°C.
Un nouvel échiquier géostratégique
Avec l’entrée de la Finlande dans l’OTAN, ce sont 280 000 soldats supplémentaires qui viennent renforcer le flanc nord-est de l’Alliance. Une position clé face à la Russie dans une région, l’Arctique, qui concentre des enjeux cruciaux: contrôle des routes maritimes, accès aux ressources naturelles, déploiement de missiles…
Dynamic Front 25 marque ainsi un tournant. Pour la première fois, l’OTAN s’entraîne à grande échelle dans l’Arctique, aux portes de la Russie. Un avertissement à peine voilé envoyé au Kremlin, qui voit d’un très mauvais œil le renforcement de la présence alliée à ses frontières. La Finlande est désormais la nouvelle ligne de front de l’affrontement entre l’Occident et Moscou.
Mais pour les responsables de l’exercice Dynamic Front, il ne s’agit nullement d’une démonstration de force. L’objectif principal serait avant tout de renforcer l’interopérabilité entre alliés et de préparer les soldats aux conditions extrêmes de l’Arctique. Un environnement hostile où le froid et l’obscurité règnent en maîtres.
L’artillerie, reine des batailles
Sur le vaste champ de tir de Rovajärvi, le plus grand d’Europe avec ses 1 000 km², les forces de l’OTAN s’entraînent avec différents systèmes d’artillerie. Car comme le souligne un officier finlandais, l’artillerie reste la clé sur le champ de bataille moderne, comme l’illustrent les combats en Ukraine.
Au-delà de la puissance de feu, opérer dans le grand froid arctique nécessite un équipement et un entraînement spécifiques. Les militaires finlandais, rompus à ces conditions extrêmes, partagent leur savoir-faire avec leurs homologues de l’OTAN. Plusieurs couches de vêtements, campements au sec, maintien de la chaleur sont quelques-uns des principes de base pour survivre par -20°C.
Un nouvel échiquier géostratégique
Avec l’entrée de la Finlande dans l’OTAN, ce sont 280 000 soldats supplémentaires qui viennent renforcer le flanc nord-est de l’Alliance. Une position clé face à la Russie dans une région, l’Arctique, qui concentre des enjeux cruciaux: contrôle des routes maritimes, accès aux ressources naturelles, déploiement de missiles…
Dynamic Front 25 marque ainsi un tournant. Pour la première fois, l’OTAN s’entraîne à grande échelle dans l’Arctique, aux portes de la Russie. Un avertissement à peine voilé envoyé au Kremlin, qui voit d’un très mauvais œil le renforcement de la présence alliée à ses frontières. La Finlande est désormais la nouvelle ligne de front de l’affrontement entre l’Occident et Moscou.