Coup de tonnerre sur le marché des énergies renouvelables. Le canadien Brookfield Asset Management, gestionnaire d’actifs de premier plan pesant plus de 925 milliards de dollars, s’apprête à lancer une offre publique d’achat (OPA) d’envergure sur le français Neoen, développeur et exploitant d’installations vertes. Une opération à 6,1 milliards d’euros qui pourrait bien révolutionner le secteur.
Brookfield déterminé à croquer Neoen
La manœuvre devrait se dérouler en trois temps. Dans un premier temps, Brookfield va acquérir 53,32% des titres Neoen au prix de 39,85 euros par action, soit une prime substantielle par rapport au dernier cours de clôture. Le fonds rachètera notamment les parts des actionnaires historiques comme Impala, le FSP ou encore le dirigeant Xavier Barbaro.
Brookfield déposera ensuite une OPA obligatoire sur le reste du capital, toujours au même prix. Enfin, le canadien compte retirer Neoen de la cote parisienne via une procédure de retrait obligatoire. De quoi lui donner les coudées franches pour développer l’entreprise.
Une opportunité face aux besoins croissants
Si le prix apparaît élevé, il se justifie par les perspectives florissantes du secteur des énergies renouvelables. Avec la transition énergétique qui s’accélère et la demande d’électricité verte qui explose dans le monde, les acteurs comme Neoen ont de beaux jours devant eux. D’autant que l’entreprise bénéficie d’une solide présence à l’international, notamment en Australie, un marché en plein boom.
Neoen va pouvoir continuer sa trajectoire de croissance.
Jacques Veyrat, fondateur d’Impala
Pour Brookfield, mettre la main sur ce développeur constitue donc une opportunité en or de se positionner sur un marché d’avenir. Le fonds pourra apporter à Neoen sa force de frappe financière pour accélérer sur de nouveaux projets ambitieux.
Vers une consolidation du secteur ?
Plus largement, ce rachat pourrait amorcer un vaste mouvement de consolidation dans les renouvelables. Avec la maturité croissante des technologies, les investisseurs sont de plus en plus attirés par ces actifs verts qui offrent des rendements réguliers et prévisibles sur le long terme.
De nombreux fonds et géants de l’énergie pourraient être tentés de suivre l’exemple de Brookfield en mettant la main sur des pure players des renouvelables. De quoi donner naissance à des géants verts disposant d’une force de frappe inédite pour accélérer la transition énergétique.
Reste à voir si cette méga OPA ouvrira effectivement la voie à une vague de fusions-acquisitions. Une chose est sûre, le signal envoyé par Brookfield est fort. Et nul doute que les acteurs des renouvelables scruteront avec attention ce dossier pour en tirer les leçons. Le secteur pourrait connaître de profonds changements dans les mois à venir.
Brookfield déposera ensuite une OPA obligatoire sur le reste du capital, toujours au même prix. Enfin, le canadien compte retirer Neoen de la cote parisienne via une procédure de retrait obligatoire. De quoi lui donner les coudées franches pour développer l’entreprise.
Une opportunité face aux besoins croissants
Si le prix apparaît élevé, il se justifie par les perspectives florissantes du secteur des énergies renouvelables. Avec la transition énergétique qui s’accélère et la demande d’électricité verte qui explose dans le monde, les acteurs comme Neoen ont de beaux jours devant eux. D’autant que l’entreprise bénéficie d’une solide présence à l’international, notamment en Australie, un marché en plein boom.
Neoen va pouvoir continuer sa trajectoire de croissance.
Jacques Veyrat, fondateur d’Impala
Pour Brookfield, mettre la main sur ce développeur constitue donc une opportunité en or de se positionner sur un marché d’avenir. Le fonds pourra apporter à Neoen sa force de frappe financière pour accélérer sur de nouveaux projets ambitieux.
Vers une consolidation du secteur ?
Plus largement, ce rachat pourrait amorcer un vaste mouvement de consolidation dans les renouvelables. Avec la maturité croissante des technologies, les investisseurs sont de plus en plus attirés par ces actifs verts qui offrent des rendements réguliers et prévisibles sur le long terme.
De nombreux fonds et géants de l’énergie pourraient être tentés de suivre l’exemple de Brookfield en mettant la main sur des pure players des renouvelables. De quoi donner naissance à des géants verts disposant d’une force de frappe inédite pour accélérer la transition énergétique.
Reste à voir si cette méga OPA ouvrira effectivement la voie à une vague de fusions-acquisitions. Une chose est sûre, le signal envoyé par Brookfield est fort. Et nul doute que les acteurs des renouvelables scruteront avec attention ce dossier pour en tirer les leçons. Le secteur pourrait connaître de profonds changements dans les mois à venir.