Une sélection qui fait jaser. Mehdi Frère, champion du monde de semi-marathon militaire, participera bien aux championnats d’Europe d’athlétisme à Rome début juin. Pourtant, il est dans le collimateur de l’Unité d’intégrité de l’athlétisme pour trois manquements présumés à ses obligations de localisation en 12 mois. Une épée de Damoclès plane au-dessus de sa tête, avec un risque de 2 ans de suspension. Mais pour l’heure, la présomption d’innocence prime.
Kevin Mayer en quête de minima olympiques
Autre nom attendu sur la piste italienne : Kevin Mayer. Le recordman du monde du décathlon, médaillé d’argent aux JO de Rio et Tokyo, tentera de décrocher son billet pour Paris 2024. Mais pour cela, il devra impérativement atteindre les 8460 points requis. Un défi de taille pour le trentenaire en manque de compétition et de repères.
Dès que je me sentirai bien, j’irai faire un décathlon.
Kevin Mayer, dans une interview récente
L’absence surprise de Sasha Zhoya
Dans le même temps, l’absence de Sasha Zhoya à Rome interpelle. À 21 ans, le prodige du 110m haies, 6e des derniers Mondiaux, incarne l’un des rares espoirs de podium tricolore pour les prochains Jeux Olympiques. Sa non-sélection pose question, sans explication officielle à ce stade.
Des signaux contrastés à un an des JO
À un peu plus d’un an des Jeux de Paris, l’athlétisme français envoie des signaux contrastés :
- Des cadres en quête de points de repère comme Mayer
- Des espoirs tels que Zhoya laissés au repos
- Et une potentielle affaire de dopage en toile de fond avec Frère
La préparation olympique se poursuit donc dans un climat d’incertitudes. Les championnats d’Europe à Rome, du 7 au 12 juin, apporteront un premier éclairage sur la forme et la dynamique des Bleus. En espérant que les affaires extra-sportives ne viennent pas ternir les performances.
