Le cap fatidique des 1.000 jours de guerre vient d’être franchi en Ukraine. Kiev, qui subit l’invasion russe depuis maintenant près de trois ans, a réaffirmé avec force sa détermination à ne jamais se soumettre à Moscou. De son côté, le Kremlin agite une nouvelle fois le spectre de l’arme nucléaire, tout en clamant haut et fort sa future victoire. Une escalade verbale qui ne présage rien de bon pour la suite du conflit.
Une situation militaire tendue
Sur le terrain, les forces ukrainiennes peinent à contenir la progression russe. D’après des sources proches du dossier, l’armée de Kiev serait en difficulté sur plusieurs secteurs clés du front, notamment dans l’Est du pays. Les troupes de Moscou se rapprocheraient dangereusement de villes stratégiques comme Pokrovsk et Koupiansk. Une frappe meurtrière dans la région de Soumy aurait également fait une dizaine de victimes civiles parmi lesquelles un enfant.
Face à cette situation préoccupante, les États-Unis ont finalement donné leur feu vert à l’Ukraine pour utiliser des missiles à longue portée de fabrication américaine afin de frapper le territoire russe. Une ligne rouge pour le Kremlin qui promet une réponse “appropriée” en cas de tirs. Vladimir Poutine a d’ailleurs officialisé mardi une nouvelle doctrine nucléaire élargissant les possibilités de recours à l’arme atomique, visant clairement Kiev et Washington.
L’avenir incertain du soutien américain
L’Ukraine s’inquiète également de voir son principal allié, les États-Unis, changer de cap. Avec le retour annoncé de Donald Trump à la Maison Blanche en janvier prochain, nombreux sont ceux à Kiev comme en Europe qui redoutent un affaiblissement du soutien américain. Le nouveau locataire de la Maison Blanche pourrait être tenté de pousser l’Ukraine à faire des concessions à la Russie, offrant ainsi une victoire en demi-teinte à Vladimir Poutine.
Moscou tisse des alliances inquiétantes
Pendant ce temps, Moscou consolide ses alliances militaires avec des partenaires sulfureux. Selon le ministère ukrainien des affaires étrangères, la Russie bénéficierait du soutien “déstabilisateur” de la Corée du Nord et de l’Iran. Pyongyang fournirait ainsi des missiles, des munitions et jusqu’à 10 000 soldats à l’armée russe, tandis que Téhéran livrerait des drones d’attaque et des missiles balistiques. Une “menace mondiale” dénoncée par la diplomatie ukrainienne.
Nous avons besoin de la paix par la force et non par l’apaisement
Un responsable ukrainien
L’Ukraine ne cédera pas
Malgré une situation des plus compliquées, Kiev ne compte pas baisser les bras. “L’Ukraine ne se soumettra jamais aux occupants”, a martelé la diplomatie ukrainienne, pour qui la sécurité internationale passe par “le rétablissement de l’intégrité territoriale et de la souveraineté de l’Ukraine”. Si le président Zelensky espère toujours une fin de la guerre d’ici 2025 par des “moyens diplomatiques”, il estime avoir besoin de plus de moyens militaires pour infliger des défaites à la Russie et négocier en position de force.
Une guerre qui semble malheureusement partie pour durer et qui fait peser une lourde menace sur la sécurité et la stabilité du continent européen tout entier. Il y a urgence à trouver une issue pacifique à ce conflit qui a déjà fait des dizaines de milliers de victimes et plongé l’Ukraine dans le chaos. Mais après 1.000 jours de combats acharnés, la paix semble encore bien loin.
Pendant ce temps, Moscou consolide ses alliances militaires avec des partenaires sulfureux. Selon le ministère ukrainien des affaires étrangères, la Russie bénéficierait du soutien “déstabilisateur” de la Corée du Nord et de l’Iran. Pyongyang fournirait ainsi des missiles, des munitions et jusqu’à 10 000 soldats à l’armée russe, tandis que Téhéran livrerait des drones d’attaque et des missiles balistiques. Une “menace mondiale” dénoncée par la diplomatie ukrainienne.
Nous avons besoin de la paix par la force et non par l’apaisement
Un responsable ukrainien
L’Ukraine ne cédera pas
Malgré une situation des plus compliquées, Kiev ne compte pas baisser les bras. “L’Ukraine ne se soumettra jamais aux occupants”, a martelé la diplomatie ukrainienne, pour qui la sécurité internationale passe par “le rétablissement de l’intégrité territoriale et de la souveraineté de l’Ukraine”. Si le président Zelensky espère toujours une fin de la guerre d’ici 2025 par des “moyens diplomatiques”, il estime avoir besoin de plus de moyens militaires pour infliger des défaites à la Russie et négocier en position de force.
Une guerre qui semble malheureusement partie pour durer et qui fait peser une lourde menace sur la sécurité et la stabilité du continent européen tout entier. Il y a urgence à trouver une issue pacifique à ce conflit qui a déjà fait des dizaines de milliers de victimes et plongé l’Ukraine dans le chaos. Mais après 1.000 jours de combats acharnés, la paix semble encore bien loin.
