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Les Chaises de Notre-Dame Bénies avant leur Retour à Paris

Les nouvelles chaises de Notre-Dame, fabriquées dans les Landes, viennent de recevoir une bénédiction spéciale avant leur retour tant attendu dans la cathédrale parisienne. Un moment fort en émotion qui marque une étape cruciale dans la renaissance de ce chef-d'œuvre gothique. Découvrez les coulisses de cet événement peu commun...

Dans les ateliers landais de l’entreprise Bastiat Sièges, une scène peu commune s’est déroulée ce lundi 18 novembre. Mgr Nicolas Souchu, évêque d’Aire-et-Dax, a béni une partie des 1500 chaises destinées à rejoindre la nef rénovée de Notre-Dame de Paris. Un geste symbolique et chargé d’émotion qui marque une étape clé dans la renaissance de ce joyau de l’art gothique, gravement endommagé par l’incendie d’avril 2019.

Une bénédiction « peu courante » pour honorer les artisans

C’est au printemps dernier que l’idée de cette bénédiction particulière a germé dans l’esprit de Mgr Souchu. Selon l’évêque landais, si tous les objets liturgiques de la cathédrale seront bénits, les chaises, elles, ne l’auraient probablement pas été. Ce rituel inédit est donc aussi une manière de rendre hommage au savoir-faire des artisans locaux qui ont œuvré à leur confection.

Une commande prestigieuse pour Bastiat Sièges

Pour cette PME familiale fondée en 1964, décrocher le marché de la fabrication des sièges de Notre-Dame est un véritable coup de projecteur. Un contrat se chiffrant en centaines de milliers d’euros, une manne inespérée pour cette entreprise au chiffre d’affaires annuel de 1,4 million d’euros. Alain Bastiat, dirigeant de la société, a salué avec émotion cette « aventure hors du commun et 100% landaise », le chêne utilisé provenant toutefois des forêts de Sologne.

Un design épuré signé d’une Bretonne

Les nouvelles chaises de Notre-Dame, en chêne massif clair aux lignes épurées, sont l’œuvre d’Iona Vautrin, designer bretonne. Basses pour permettre aux fidèles de prier en posant les coudes sur le dossier, elles offriront un confort supérieur aux anciens bancs partis en fumée. Empilables et reliables entre elles par une attache en laiton, elles s’adapteront aisément aux différentes configurations de la cathédrale.

C’est un petit bout de notre paroisse qui va à Notre-Dame.

– Véronique Devineau, membre du chœur de la paroisse Saint-Girons-de-Chalosse

Fierté et émotion partagées en terre landaise

Maïté Lausaman, 71 ans, et Véronique Devineau, 61 ans, membres du chœur de la paroisse Saint-Girons-de-Chalosse, ne cachent pas leur fierté de voir ces chaises fabriquées dans leur département s’apprêter à rejoindre l’illustre cathédrale parisienne. Un sentiment partagé par toute une région qui a pris part, à sa manière, à ce chantier d’exception.

Prochaine étape : la réouverture tant attendue

Après le retour remarqué, le 15 novembre dernier, de la statue de la Vierge à l’Enfant dans la cathédrale, l’arrivée imminente des chaises bénies constitue un nouveau jalon dans la renaissance de Notre-Dame. Sa réouverture, prévue pour les 7 et 8 décembre, s’annonce d’ores et déjà comme un moment chargé d’émotion et de symboles, près de quatre ans après le tragique incendie qui a meurtri le cœur de Paris et ému le monde entier.

Ainsi, c’est un peu de l’âme des Landes qui s’apprête à investir la nef de Notre-Dame, à travers ces chaises patiemment façonnées et bénies par toute une communauté. Un bel exemple de l’élan de solidarité et de l’extraordinaire mobilisation suscités par ce chantier hors-norme, qui a vu se côtoyer artisans locaux et architectes de renom, dans un même élan pour redonner vie à ce chef-d’œuvre intemporel. Gageons que les futurs visiteurs, en prenant place sur ces sièges uniques, pourront ressentir toute la ferveur et la passion qui ont présidé à leur création.

Maïté Lausaman, 71 ans, et Véronique Devineau, 61 ans, membres du chœur de la paroisse Saint-Girons-de-Chalosse, ne cachent pas leur fierté de voir ces chaises fabriquées dans leur département s’apprêter à rejoindre l’illustre cathédrale parisienne. Un sentiment partagé par toute une région qui a pris part, à sa manière, à ce chantier d’exception.

Prochaine étape : la réouverture tant attendue

Après le retour remarqué, le 15 novembre dernier, de la statue de la Vierge à l’Enfant dans la cathédrale, l’arrivée imminente des chaises bénies constitue un nouveau jalon dans la renaissance de Notre-Dame. Sa réouverture, prévue pour les 7 et 8 décembre, s’annonce d’ores et déjà comme un moment chargé d’émotion et de symboles, près de quatre ans après le tragique incendie qui a meurtri le cœur de Paris et ému le monde entier.

Ainsi, c’est un peu de l’âme des Landes qui s’apprête à investir la nef de Notre-Dame, à travers ces chaises patiemment façonnées et bénies par toute une communauté. Un bel exemple de l’élan de solidarité et de l’extraordinaire mobilisation suscités par ce chantier hors-norme, qui a vu se côtoyer artisans locaux et architectes de renom, dans un même élan pour redonner vie à ce chef-d’œuvre intemporel. Gageons que les futurs visiteurs, en prenant place sur ces sièges uniques, pourront ressentir toute la ferveur et la passion qui ont présidé à leur création.

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