Samedi dernier, un match épique opposait les Boston Celtics aux Toronto Raptors. Alors que les deux équipes étaient au coude à coude, c’est finalement la star des Celtics Jayson Tatum qui a fait la différence en marquant un panier incroyable au buzzer, permettant à son équipe de l’emporter 126-123 après prolongation. Explosion de joie des joueurs et supporters de Boston, déception et frustration du côté de Toronto. Mais alors que les Celtics célébraient leur triomphe, la NBA a jeté un froid en lâchant une bombe…
Un marcher non sifflé sur le panier victorieux
Dans son traditionnel “Last Two Minutes Report” qui passe à la loupe les décisions arbitrales des deux dernières minutes des matchs serrés, la ligue a en effet reconnu que le panier victorieux de Jayson Tatum n’aurait pas dû être validé ! La raison ? Sur le ralenti, on voit clairement l’ailier All-Star des Celtics bouger son pied de pivot avant d’entamer son dribble. Un “marcher” aurait donc dû être sifflé par les arbitres, offrant une balle de match aux Raptors dans les dernières secondes.
Cette révélation fait l’effet d’une bombe et a de quoi alimenter la frustration des joueurs et fans de Toronto. Comme le soulignent plusieurs observateurs, une telle erreur d’arbitrage peut coûter très cher dans une fin de match aussi serrée.
Une fin de match particulièrement litigieuse
Le fameux rapport de la NBA ne s’arrête pas là. Il pointe également une faute non sifflée quelques secondes avant le panier de Tatum, alors que son coéquipier Jaylen Brown remontait vers lui. Une double erreur d’arbitrage donc, qui jette une ombre sur cette fin de match haletante et la victoire arrachée par Boston.
“Un coup de sifflet oublié puis un autre dans une fin de match difficile pour le trio arbitral” résume le document de la NBA.
Un aveu sans conséquence pour le résultat
Malheureusement pour les Raptors et au grand soulagement des Celtics, cet aveu de la NBA reste sans conséquence sur le résultat final. Le match ne sera pas rejoué et Boston conserve sa victoire, portant son bilan à 11 succès en 14 rencontres. Une dynamique exceptionnelle qui leur permet de rester au contact de l’impressionnant leader de la conférence Est, Cleveland, toujours invaincu.
D’après une source proche du dossier, les Raptors n’ont pas l’intention de déposer une réclamation officielle malgré ce coup du sort, sans doute conscients que cela n’inverserait pas le cours des choses. Mais nul doute que la décision de la NBA va faire jaser et alimenter les débats pendant un bon moment !
Des erreurs d’arbitrage récurrentes pointées du doigt
Si cette décision surprenante ne change pas le résultat, elle a le mérite de remettre sur le devant de la scène un problème récurrent en NBA : celui des erreurs d’arbitrage, en particulier dans les moments cruciaux des fins de match. Beaucoup de joueurs, coaches et observateurs réclament plus de cohérence et de précision dans le jugement des fautes et violations comme les “marchers”.
“Les arbitres sont humains et peuvent se tromper, mais sur des actions aussi décisives, il faut vraiment être irréprochable. Ça peut complètement changer le cours d’un match et même d’une saison…”
déplorait récemment un ancien joueur reconverti consultant, qui a requis l’anonymat.
La NBA a beau avoir mis en place ce fameux “Last Two Minute Report” il y a quelques années pour plus de transparence, cela ne règle pas le problème et apporte même une certaine frustration en soulignant a posteriori des erreurs qui ne seront pas corrigées. Certains appellent à permettre aux coachs de contester les décisions litigieuses en fin de match, comme c’est le cas en NFL par exemple. D’autres proposent un recours accru à la vidéo plutôt que de s’en remettre uniquement au jugement des arbitres.
“Il faut que la NBA réfléchisse sérieusement à des solutions pour limiter ces erreurs qui peuvent coûter très cher. L’enjeu et l’intensité sont tellement élevés dans le money-time, il faut des arbitres au top mais aussi de vrais garde-fous.”
suggère un insider des instances.
Une chose est sûre, cette décision qui invalide a posteriori le game winner de Jayson Tatum samedi soir ne manquera pas de relancer le débat. Même si au final, les Celtics ne vont certainement pas s’en plaindre et l’ont emporté sur un exploit individuel de leur crack qui, marcher ou pas, a su prendre ses responsabilités pour offrir la victoire aux siens. Preuve que dans le sport de haut niveau, ce sont souvent les plus grands talents qui font la différence, avec un peu de réussite et parfois une petite polémique…
Si cette décision surprenante ne change pas le résultat, elle a le mérite de remettre sur le devant de la scène un problème récurrent en NBA : celui des erreurs d’arbitrage, en particulier dans les moments cruciaux des fins de match. Beaucoup de joueurs, coaches et observateurs réclament plus de cohérence et de précision dans le jugement des fautes et violations comme les “marchers”.
“Les arbitres sont humains et peuvent se tromper, mais sur des actions aussi décisives, il faut vraiment être irréprochable. Ça peut complètement changer le cours d’un match et même d’une saison…”
déplorait récemment un ancien joueur reconverti consultant, qui a requis l’anonymat.
La NBA a beau avoir mis en place ce fameux “Last Two Minute Report” il y a quelques années pour plus de transparence, cela ne règle pas le problème et apporte même une certaine frustration en soulignant a posteriori des erreurs qui ne seront pas corrigées. Certains appellent à permettre aux coachs de contester les décisions litigieuses en fin de match, comme c’est le cas en NFL par exemple. D’autres proposent un recours accru à la vidéo plutôt que de s’en remettre uniquement au jugement des arbitres.
“Il faut que la NBA réfléchisse sérieusement à des solutions pour limiter ces erreurs qui peuvent coûter très cher. L’enjeu et l’intensité sont tellement élevés dans le money-time, il faut des arbitres au top mais aussi de vrais garde-fous.”
suggère un insider des instances.
Une chose est sûre, cette décision qui invalide a posteriori le game winner de Jayson Tatum samedi soir ne manquera pas de relancer le débat. Même si au final, les Celtics ne vont certainement pas s’en plaindre et l’ont emporté sur un exploit individuel de leur crack qui, marcher ou pas, a su prendre ses responsabilités pour offrir la victoire aux siens. Preuve que dans le sport de haut niveau, ce sont souvent les plus grands talents qui font la différence, avec un peu de réussite et parfois une petite polémique…
