Samedi dernier, le premier ministre Michel Barnier a convié son prédécesseur Gabriel Attal à un déjeuner de travail à Matignon. L’objectif était de tenter de trouver un compromis sur l’épineuse question du niveau des charges pour les entreprises dans le budget 2025. Malheureusement, malgré plusieurs heures de discussions, les deux hommes n’ont pas réussi à aplanir leurs différends sur ce sujet qui divise la majorité depuis plusieurs semaines.
Un rendez-vous sous haute tension
Depuis son arrivée à Matignon il y a quelques mois, Michel Barnier doit composer avec des partenaires politiques aux visions économiques divergentes. Le cas de la hausse des charges pour les entreprises cristallise particulièrement les oppositions, notamment avec le patron des députés Renaissance Gabriel Attal.
Selon des sources proches du dossier, le gouvernement envisageait initialement une économie de 4 milliards d’euros sur les allègements de charge dans le prochain budget. Face aux réticences de son ancien ministre, Michel Barnier aurait proposé lors du déjeuner de samedi de ramener ce montant à 2 milliards. Une concession jugée insuffisante par Gabriel Attal qui campe sur son refus de toute augmentation dans un contexte économique déjà compliqué pour les entreprises.
La crainte d’un affaiblissement de la compétitivité
S’il choisit d’aller dans le sens de Gabriel Attal, il risque de braquer une partie de son aile gauche et des syndicats qui réclament une plus grande contribution des entreprises. À l’inverse, imposer une hausse des charges malgré l’opposition des députés macronistes l’exposerait à de sérieuses turbulences dans sa majorité. L’ancien négociateur du Brexit est conscient que l’unité de son équipe est un de ses principaux atouts pour mener à bien son action.
Vers une intensification des débats dans les prochaines semaines
En attendant l’arbitrage du premier ministre, le sujet des charges continue d’agiter les rangs de la Macronie. Certains plaident pour un compromis avec une hausse plus modérée que celle envisagée initialement. D’autres souhaitent au contraire un rapprochement avec les partenaires sociaux pour revoir plus largement la fiscalité des entreprises.
À l’Assemblée, plusieurs groupes d’opposition se tiennent prêts à surfer sur ces divisions pour tenter de déstabiliser le gouvernement et faire passer leurs propres mesures. Les prochaines semaines s’annoncent donc décisives et animées autour du projet de budget, sous l’œil attentif des acteurs économiques.
Cet épisode illustre une nouvelle fois la complexité de l’attelage politique sur lequel repose le second quinquennat Macron. Composé de sensibilités diverses, il peine parfois à accorder ses violons sur des sujets économiques et sociaux majeurs. Un défi de taille pour le premier ministre Michel Barnier, déterminé à tenir un cap clair tout en maintenant la cohésion de ses troupes. Les prochains mois nous diront s’il est parvenu à relever ce pari ambitieux.
S’il choisit d’aller dans le sens de Gabriel Attal, il risque de braquer une partie de son aile gauche et des syndicats qui réclament une plus grande contribution des entreprises. À l’inverse, imposer une hausse des charges malgré l’opposition des députés macronistes l’exposerait à de sérieuses turbulences dans sa majorité. L’ancien négociateur du Brexit est conscient que l’unité de son équipe est un de ses principaux atouts pour mener à bien son action.
Vers une intensification des débats dans les prochaines semaines
En attendant l’arbitrage du premier ministre, le sujet des charges continue d’agiter les rangs de la Macronie. Certains plaident pour un compromis avec une hausse plus modérée que celle envisagée initialement. D’autres souhaitent au contraire un rapprochement avec les partenaires sociaux pour revoir plus largement la fiscalité des entreprises.
À l’Assemblée, plusieurs groupes d’opposition se tiennent prêts à surfer sur ces divisions pour tenter de déstabiliser le gouvernement et faire passer leurs propres mesures. Les prochaines semaines s’annoncent donc décisives et animées autour du projet de budget, sous l’œil attentif des acteurs économiques.
Cet épisode illustre une nouvelle fois la complexité de l’attelage politique sur lequel repose le second quinquennat Macron. Composé de sensibilités diverses, il peine parfois à accorder ses violons sur des sujets économiques et sociaux majeurs. Un défi de taille pour le premier ministre Michel Barnier, déterminé à tenir un cap clair tout en maintenant la cohésion de ses troupes. Les prochains mois nous diront s’il est parvenu à relever ce pari ambitieux.
Pour l’ancien locataire de Bercy, alourdir le coût du travail serait un très mauvais signal envoyé au monde économique. Il craint que cela n’entame davantage la compétitivité des entreprises françaises et ne les dissuade d’embaucher dans les prochains mois. Des arguments qui peinent visiblement à infléchir Michel Barnier, bien décidé à dégager de nouvelles marges budgétaires.
Nous devons faire des choix pour redresser nos finances publiques. Chacun doit y contribuer, y compris les entreprises.
Un membre du gouvernement
Un arbitrage complexe à rendre pour le premier ministre
Au cœur de ce bras de fer politique, Michel Barnier va devoir trancher dans les prochains jours. Un exercice périlleux tant le dossier est sensible et les positions tranchées parmi ses propres troupes. Le premier ministre joue gros sur ce budget, un des premiers grands rendez-vous économiques de son quinquennat.
S’il choisit d’aller dans le sens de Gabriel Attal, il risque de braquer une partie de son aile gauche et des syndicats qui réclament une plus grande contribution des entreprises. À l’inverse, imposer une hausse des charges malgré l’opposition des députés macronistes l’exposerait à de sérieuses turbulences dans sa majorité. L’ancien négociateur du Brexit est conscient que l’unité de son équipe est un de ses principaux atouts pour mener à bien son action.
Vers une intensification des débats dans les prochaines semaines
En attendant l’arbitrage du premier ministre, le sujet des charges continue d’agiter les rangs de la Macronie. Certains plaident pour un compromis avec une hausse plus modérée que celle envisagée initialement. D’autres souhaitent au contraire un rapprochement avec les partenaires sociaux pour revoir plus largement la fiscalité des entreprises.
À l’Assemblée, plusieurs groupes d’opposition se tiennent prêts à surfer sur ces divisions pour tenter de déstabiliser le gouvernement et faire passer leurs propres mesures. Les prochaines semaines s’annoncent donc décisives et animées autour du projet de budget, sous l’œil attentif des acteurs économiques.
Cet épisode illustre une nouvelle fois la complexité de l’attelage politique sur lequel repose le second quinquennat Macron. Composé de sensibilités diverses, il peine parfois à accorder ses violons sur des sujets économiques et sociaux majeurs. Un défi de taille pour le premier ministre Michel Barnier, déterminé à tenir un cap clair tout en maintenant la cohésion de ses troupes. Les prochains mois nous diront s’il est parvenu à relever ce pari ambitieux.
Pour l’ancien locataire de Bercy, alourdir le coût du travail serait un très mauvais signal envoyé au monde économique. Il craint que cela n’entame davantage la compétitivité des entreprises françaises et ne les dissuade d’embaucher dans les prochains mois. Des arguments qui peinent visiblement à infléchir Michel Barnier, bien décidé à dégager de nouvelles marges budgétaires.
Nous devons faire des choix pour redresser nos finances publiques. Chacun doit y contribuer, y compris les entreprises.
Un membre du gouvernement
Un arbitrage complexe à rendre pour le premier ministre
Au cœur de ce bras de fer politique, Michel Barnier va devoir trancher dans les prochains jours. Un exercice périlleux tant le dossier est sensible et les positions tranchées parmi ses propres troupes. Le premier ministre joue gros sur ce budget, un des premiers grands rendez-vous économiques de son quinquennat.
S’il choisit d’aller dans le sens de Gabriel Attal, il risque de braquer une partie de son aile gauche et des syndicats qui réclament une plus grande contribution des entreprises. À l’inverse, imposer une hausse des charges malgré l’opposition des députés macronistes l’exposerait à de sérieuses turbulences dans sa majorité. L’ancien négociateur du Brexit est conscient que l’unité de son équipe est un de ses principaux atouts pour mener à bien son action.
Vers une intensification des débats dans les prochaines semaines
En attendant l’arbitrage du premier ministre, le sujet des charges continue d’agiter les rangs de la Macronie. Certains plaident pour un compromis avec une hausse plus modérée que celle envisagée initialement. D’autres souhaitent au contraire un rapprochement avec les partenaires sociaux pour revoir plus largement la fiscalité des entreprises.
À l’Assemblée, plusieurs groupes d’opposition se tiennent prêts à surfer sur ces divisions pour tenter de déstabiliser le gouvernement et faire passer leurs propres mesures. Les prochaines semaines s’annoncent donc décisives et animées autour du projet de budget, sous l’œil attentif des acteurs économiques.
Cet épisode illustre une nouvelle fois la complexité de l’attelage politique sur lequel repose le second quinquennat Macron. Composé de sensibilités diverses, il peine parfois à accorder ses violons sur des sujets économiques et sociaux majeurs. Un défi de taille pour le premier ministre Michel Barnier, déterminé à tenir un cap clair tout en maintenant la cohésion de ses troupes. Les prochains mois nous diront s’il est parvenu à relever ce pari ambitieux.