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Serge Gnabry Prive Son Coéquipier D’un But En Ligue des Nations

Incroyable mais vrai : Serge Gnabry a involontairement empêché son coéquipier Pascal Gross de marquer lors d'un match de la Ligue des Nations. Une boulette qui n'a pas empêché l'Allemagne de s'imposer largement. Découvrez comment ce but tout fait...

Lors du match de la Ligue des Nations opposant l’Allemagne à la Bosnie-Herzégovine ce samedi, une scène insolite s’est produite sur la pelouse. Alors que la Mannschaft menait déjà 7 buts à 0, Serge Gnabry a involontairement privé son coéquipier Pascal Gross d’un but qui semblait pourtant acquis.

Une action cocasse sans conséquence pour l’Allemagne

En fin de match, sur un centre de Leroy Sané, Pascal Gross s’apprêtait à pousser tranquillement le ballon au fond des filets bosniens, quand Serge Gnabry, pensant prendre le ballon avant lui, a détourné celui-ci en corner. Une boulette qui a suscité l’incrédulité sur le terrain et dans les tribunes.

Fort heureusement pour les Allemands, ce but manqué n’a eu aucune incidence sur l’issue de la rencontre. Déjà qualifiés pour les quarts de finale de la Ligue des Nations avant le coup d’envoi, les hommes de Julian Nagelsmann se sont imposés 7-0, assurant la première place de leur groupe avec 13 points sur 15 possibles.

Une bourde qui amuse plus qu’elle n’agace

Si l’action de Gnabry a pu surprendre sur le moment, elle a surtout provoqué le sourire chez les joueurs et le staff allemand. Thomas Müller, capitaine de la sélection pour ce match, n’a pu réprimer un sourire amusé en voyant la scène. Même le sélectionneur Julian Nagelsmann a esquissé un rictus en direct du banc de touche.

C’est une de ces actions qui ne se produisent que très rarement sur un terrain. Serge voulait bien faire mais il a été un peu trop gourmand sur ce coup. L’essentiel est que cela n’ait pas porté préjudice à l’équipe.

Thomas Müller après le match

Gnabry s’excuse auprès de Gross

Après le coup de sifflet final, Serge Gnabry est allé présenter ses excuses à Pascal Gross, qui disputait seulement son deuxième match avec la sélection allemande. L’attaquant du Bayern Munich a reconnu son erreur, mettant cela sur le compte de son enthousiasme à vouloir marquer.

Dès que j’ai vu le ballon arriver dans la surface, j’ai foncé pour essayer de le pousser au fond. Je n’avais pas vu que Pascal était mieux placé que moi. Je lui ai présenté mes excuses, il n’y a pas de malaise entre nous.

Serge Gnabry en zone mixte

L’Allemagne en position de force

Avec cette victoire probante, l’Allemagne a fait une excellente opération en prenant seule la tête de son groupe en Ligue des Nations. Vainqueurs à 4 reprises en 5 matchs, les coéquipiers de Gnabry auront l’avantage de recevoir lors du match retour des quarts de finale en mars prochain.

Cette première place est de bon augure pour la sélection allemande, qui espère remporter la troisième édition de la Ligue des Nations après deux échecs en 2019 et 2021. Malgré quelques couacs comme celui de Serge Gnabry, la Mannschaft semble en mesure de jouer les premiers rôles dans cette compétition.

Un groupe soudé et ambitieux

Au-delà du score fleuve et de l’anecdote du but manqué, c’est l’état d’esprit affiché par les joueurs allemands qui est à retenir. Malgré une large avance au tableau d’affichage, les partenaires de Gnabry ont continué à produire du jeu et à se procurer des occasions jusqu’au bout du match.

Cette mentalité conquérante est le fruit du travail de Julian Nagelsmann, qui a su insuffler un nouvel élan à cette sélection depuis sa prise de fonction l’an dernier. Rajeunie et remaniée, la Mannschaft version 2024 semble armée pour aller décrocher un titre qui lui échappe depuis 2017.

Il y a une excellente ambiance dans le groupe, tout le monde tire dans le même sens. On sent qu’il se passe quelque chose, c’est de bon augure pour la suite. On a envie d’aller au bout dans cette Ligue des Nations.

Joshua Kimmich, milieu de terrain de l’Allemagne

Malgré la petite mésaventure vécue par Serge Gnabry lors de ce match contre la Bosnie-Herzégovine, la dynamique est clairement positive pour l’Allemagne. Première de son groupe avec la meilleure attaque et la meilleure défense, la sélection entraînée par Julian Nagelsmann fait figure de favorite pour le titre final. Reste à confirmer ce statut sur la durée, en commençant par bien négocier le prochain rassemblement en septembre avec la réception de la Hongrie et un déplacement aux Pays-Bas pour clore cette phase de poules.

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