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Législatives au Sénégal: L’exécutif en quête d’une large majorité

Au Sénégal, les législatives ont débuté ce dimanche. L'exécutif espère obtenir une majorité solide à l'Assemblée pour mettre en œuvre son ambitieux programme. Mais l'opposition met en garde contre...

Les files d’attente s’allongent devant les bureaux de vote de Dakar en ce dimanche matin. Environ 7,3 millions de Sénégalais sont appelés aux urnes pour élire les 165 députés qui siégeront au Parlement lors des 5 prochaines années. Un scrutin crucial pour le gouvernement, qui espère décrocher une majorité confortable lui permettant de mettre en œuvre son ambitieux programme axé sur la rupture et la justice sociale.

Le Pastef d’Ousmane Sonko en position de force

Dans les rangs des électeurs, beaucoup affichent leur soutien au Pastef, le parti du Premier ministre Ousmane Sonko, et espèrent le voir remporter la majorité des sièges. « La priorité c’est le chômage, les jeunes sont tellement confrontés au chômage », souligne Pascal Goudiaby, 56 ans, en déposant son bulletin dans l’urne.

Propulsé au poste de chef du gouvernement alors qu’il était novice en politique, Ousmane Sonko cristallise les espoirs d’une jeunesse éprouvée par des années de crise économique et de tensions. Son mentor, le président Bassirou Diomaye Faye, compte sur ce scrutin pour asseoir son autorité et se donner les moyens de ses ambitions réformatrices.

Une cohabitation houleuse avec l’ancienne majorité

Depuis leur arrivée au pouvoir il y a 8 mois, le tandem exécutif a dû composer avec une Assemblée nationale dominée par les partisans de l’ancien président Macky Sall. Une cohabitation conflictuelle, marquée par des passes d’armes récurrentes, à laquelle Bassirou Diomaye Faye a mis fin dès que les délais constitutionnels le lui ont permis, en dissolvant le Parlement.

Enjeux : réviser la Constitution et juger l’ancien président

Pour mettre en œuvre son programme, l’exécutif a besoin d’une majorité des trois cinquièmes à l’Assemblée. C’est le seuil requis pour pouvoir réviser la Constitution comme il s’y est engagé, sans passer par un référendum risqué. C’est aussi le nombre de voix nécessaire pour enclencher une procédure de mise en accusation de l’ancien chef de l’État Macky Sall, autre promesse de campagne.

L’opposition met en garde contre les dérives

Face aux ambitions de la nouvelle équipe dirigeante, l’opposition s’inquiète. Elle agite le spectre d’une dérive vers un pouvoir hégémonique, qui serait entre les mains de dirigeants jugés extrémistes ou inexpérimentés.

« Donner un pouvoir sans limite à Sonko et ses amis serait une folie. Ils n’ont pas l’expérience, et leurs idées sont dangereuses. Il faut des contrepoids ! »

– Un responsable de l’ex-majorité

Mais selon les analystes, les Sénégalais ont historiquement tendance à confirmer aux législatives leur vote de la présidentielle. Un bon présage pour le camp présidentiel, qui devrait logiquement capitaliser sur la dynamique de son récent succès dans les urnes.

Premières tendances lundi matin

Les bureaux de vote fermeront à 18h. Pour avoir une première photographie de la future Assemblée, il faudra patienter jusqu’à lundi matin, le temps que les médias compilent des projections fiables sur la base des procès-verbaux des commissions de recensement des votes. Le Sénégal retient son souffle.

Depuis leur arrivée au pouvoir il y a 8 mois, le tandem exécutif a dû composer avec une Assemblée nationale dominée par les partisans de l’ancien président Macky Sall. Une cohabitation conflictuelle, marquée par des passes d’armes récurrentes, à laquelle Bassirou Diomaye Faye a mis fin dès que les délais constitutionnels le lui ont permis, en dissolvant le Parlement.

Enjeux : réviser la Constitution et juger l’ancien président

Pour mettre en œuvre son programme, l’exécutif a besoin d’une majorité des trois cinquièmes à l’Assemblée. C’est le seuil requis pour pouvoir réviser la Constitution comme il s’y est engagé, sans passer par un référendum risqué. C’est aussi le nombre de voix nécessaire pour enclencher une procédure de mise en accusation de l’ancien chef de l’État Macky Sall, autre promesse de campagne.

L’opposition met en garde contre les dérives

Face aux ambitions de la nouvelle équipe dirigeante, l’opposition s’inquiète. Elle agite le spectre d’une dérive vers un pouvoir hégémonique, qui serait entre les mains de dirigeants jugés extrémistes ou inexpérimentés.

« Donner un pouvoir sans limite à Sonko et ses amis serait une folie. Ils n’ont pas l’expérience, et leurs idées sont dangereuses. Il faut des contrepoids ! »

– Un responsable de l’ex-majorité

Mais selon les analystes, les Sénégalais ont historiquement tendance à confirmer aux législatives leur vote de la présidentielle. Un bon présage pour le camp présidentiel, qui devrait logiquement capitaliser sur la dynamique de son récent succès dans les urnes.

Premières tendances lundi matin

Les bureaux de vote fermeront à 18h. Pour avoir une première photographie de la future Assemblée, il faudra patienter jusqu’à lundi matin, le temps que les médias compilent des projections fiables sur la base des procès-verbaux des commissions de recensement des votes. Le Sénégal retient son souffle.

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